15. Amour dans l'air

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TW // c'est rien 🌬️🌬️ /
Iryna

Après la petite altercation avec Antonovitch, Logan n'a plus lâché ma main de la soirée.

Je me demande presque si ce n'est pas moi qui ne voulait pas le laisser partir.

Nos coups de poings en parfaite synchronisation me reviennent en tête.

Sa présence est un bien pour un mal.

Mes crises d'anxiété ne sont plus aussi récurrentes que quand il était dans la cave.

En est-il la cause ou est-ce moi qui arrive enfin à sortir la tête de l'eau ?

– Iryna ! Le sang a coulé sur les draps cette nuit ! Hurle l'autre débile depuis sa chambre.

Je pose mon bol de céréales sur la petite table du salon puis monte les escaliers et traverse le couloir jusqu'à sa chambre.

Le bandage ainsi que la compresse sont imbibés de sang.

Il a sa main en dessous de la plaie pour ne pas plus tacher les draps avec son sang.

– Prend mon téléphone et appelle Hopkins pendant que je nettoie tout ce bordel.

J'espère qu'il souffre cet enfoiré de menteur.

J'ai toujours ces putains de mensonges en travers de la gorge.

Ma confiance est simple à perdre, difficile à regagner.

Les draps se sont imprégnés de son odeur.

– Il arrive dans moins de dix minutes, me prévient Warner.

*

Le menteur qui partage ma maison a dû avoir des points de suture suite à ce que je lui ai fais.

J'espère qu'il souffre cet enfoiré.

Toutes les insultes sont bonnes pour le nommer.

– Iryna, tu es priée de ne plus planter de couteau dans tes victimes, me dispute Hopkins. Tu aurais pu faire bien plus de dégâts que tu ne le penses.

La porte d'entrée s'ouvre, Roy et Kayla font leurs apparitions dans mon salon.

Ma meilleure amie sautille partout.

– Ivanov, Warner, faites vos valises. On part en Californie dans trois heures, s'exclame mon meilleur ami. Walsh, calme toi putain !

La blonde s'arrête nette en lui lançant un regard noir.

Logan et moi nous regardons un instant avant de courir dans nos chambres respectives pour échapper à ma meilleure amie.

J'entends des hurlements provenant du rez-de-chaussée.

Une fois ma valise prête, je redescends quand une main me stoppe.

– Morte écrasée par une valise, c'est drôle mais pas à ton niveau. Laisse moi te la porter.

Pas à mon niveau ? De quoi il parle ?

– Je ne suis pas faible connard, dis-je en essayant de la trimbaler à bout de bras. Ok, t'as gagné... tient.

Un sourire étire le coin de ses lèvres.

– Ne croit pas que ton geste va changer quoi que ce soit, ok ?

Je veux le voir ramper, me supplier...

Je veux qu'il me traite telle une princesse. Comme son trésor qu'il ne veut garder que pour lui.

Vérité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant