Chapitre 38 : L'anniversaire de Scorpius

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Chapitre 38 : L'anniversaire de Scorpius
(Albus)

« Fiche-moi la paix.

— Ça peut arriver à tout le monde d'oublier un détail ! se lamenta Scorpius qui ne marchait même pas droit. Toi, tu passes ton temps à travailler et à m'ignorer et je ne te dis rien...

— Pardon ?! s'outra Albus en s'éloignant alors que son petit-ami essayait de l'enlacer. Déjà, je ne t'ignore pas du tout ! Et tu ne dis PAS rien ! Tu n'arrêtes pas de te plaindre ! Et je t'ai dit de me ficher la paix, tu vas renverser mes chaudrons ! Tu n'as qu'à retourner te saouler avec Ariel...

— Je ne me saoulais pas ! protesta Scorpius bien que son haleine indique le contraire. Allez, arrête un peu et reviens dans la salle commune, il est déjà vingt-trois heures passées... tu es resté enfermé ici toute la journée...

— Laisse-moi tranquille ! s'exclama Albus. Je suis OCCUPÉ ! Je reviendrais dans la salle commune quand j'aurais FINI !

— Tu vois, tu m'ignores... se plaignit Scorpius en l'attrapant par la taille. Alors, c'est quoi ta forme Animagus ?

— Je te le dirai quand tu seras digne de recevoir cette information, rétorqua Albus alors que Scorpius le serrait de plus en plus fort dans ses bras. Oooooh ! fit-il dans un glapissement. Tu m'étouffes !

— Ouh là ! s'exclama Scorpius en s'éloignant aussitôt de lui. C'était quoi ce cri bizarre ?!

— Rien du tout !

— Tu fais des bruits d'animaux maintenant ?!

— Je n'ai pas fait exprès ! Maintenant, j'aimerais bien finir ce que je fais... peux-tu me laisser en paix dix-sept minutes ?

— Mon anniversaire est dans quarante-deux minutes, l'informa Scorpius avant de siffloter joyeusement.

— Et si tu ne te calme pas, je ne te le souhaiterais pas, rétorqua Albus en posant une fiole devant chaque chaudron. Et je ne t'offrirais pas mon cadeau.

— Qu'est-ce que c'est ?

— Tu verras bien. Va donc t'asseoir à mon bureau si tu veux m'attendre et bois de l'eau. Je ne vais certainement pas t'autoriser à dormir avec moi si tu es aussi éméché, je n'ai pas envie que tu me vomisses dessus...

— Je ne suis pas éméché ! »

Albus tenta tant bien que mal de terminer sa dernière étape de la journée alors que Scorpius chantait des comptines de plus en plus fort en se servant d'un pilon comme d'un mégaphone.

« Estime-toi heureux que j'aie grandi avec James et que j'aie entendu pire, marmonna Albus en le tirant par le bras pour qu'ils regagnent la salle commune.

— Tu aurais pu grandir avec Celestina Moldubec, fit remarquer Scorpius avant d'éclater de rire. OH, VIENS, VIENS REMUER MON CHAUDRON !

— Bon sang, tais-toi, malheureux...

— ET SI TU T'Y PRENDS COMME IL FAUT...

— Scorpius, tu es ridicule, se morfondit Albus. Ophidien.

— JE TE FERAI BOUILLIR UNE GRANDE PASSION... »

Heureusement la musique résonnait suffisamment fort dans la salle commune pour que les Serpentard, toujours occupés à faire la fête, ne fassent pas trop attention à eux.

« POUR TE GARDER CE SOIR PRÈS DE MOI BIEN AU CHAUD !

— Ce qui est sûr, c'est que tu seras bien loin de moi, ce soir » souffla Albus en cherchant Ariel du regard.

Tome 6 - En vol avec les PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant