Chapitre 67 : Le retour du clone

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Chapitre 67 : Le retour du clone
(Albus)

« C'est un plan de sécurité juste au cas où, dit précipitamment Albus.

— Et quand comptais-tu me le dire ?! Ton clone, Albus, ton clone !

— Je te retourne la question pour Colin ! Ça fait pratiquement deux ans que tu me mens !

— Parce que je savais que tu le prendrais mal !

— Albus ? Scorpius ? »

    Ariel, la main sur les yeux, entra dans le dortoir.

« Je peux regarder ou vous êtes tous nus ?

— Ariel, ce n'est vraiment pas le moment, fit Albus en croisant les bras.

— Je m'inquiétais de ne pas vous voir monter, lâcha-t-elle en baissant la main. Il est déjà huit heures passées, vous savez. Scorpius, tu as ton conseil d'orientation à neuf heures et, toi, Al, à dix heures...

— On discutait, répliqua Albus. Tu...

— Albus a encore créé un clone ! s'exclama Scorpius en pointant un doigt accusateur vers Albus.

— Et, lui, il a... il a vraiment tripoté Colin Crivey ! » rétorqua Albus en fronçant les sourcils.

    Ariel, loin d'être étonnée, les regarda à tour de rôle d'un air las.

« Tu le savais ! s'exclamèrent Albus et Scorpius d'une même voix.

— Vous avez fini ? soupira-t-elle. On va prendre notre petit-déjeuner ? Je meurs de faim... Allez, embrassez-vous qu'on en finisse... »

    Albus et Scorpius échangèrent le même regard sous-entendant que l'autre n'avait pas intérêt à l'approcher dans un futur proche.

« Bon, ne vous embrassez pas, dans ce cas-là, s'agaça Ariel en les attrapant chacun par le bras. Maintenant, les garçons, suivez-moi, et si j'entends la moindre dispute... je vous empoisonne !

— Si jamais tu as des enfants, un jour, Ariel, j'espère que tu ne les menaceras pas de la sorte, ronchonna Albus.

— Ne t'en fais pas pour ça, je leur dirais plutôt de se méfier des poisons de leur tonton Busbus, se moqua Ariel.

— Ariel !!! s'outra Albus en ouvrant grand la bouche. Tu n'as pas le droit de m'appeler comme ça !!! Et, toi, arrête de ricaner ! fit-il à l'adresse de Scorpius. 

— Je ricane si je le souhaite, répliqua Scorpius en le jaugeant du regard. Qu'est-ce que tu vas faire, sinon ? M'envoyer ton clone ? Tu crois que celui-là aussi il va m'attacher à mon lit ?

— Oh, ne me fais pas croire que ça ne te plairait pas » lâcha Albus avec son gloussement de renard.

    Scorpius et Ariel le regardèrent avec la même expression de choc et Albus se sentit instantanément rougir.

« Je... c'était... j'ai dit ça pour... pour rire » balbutia-t-il avant de s'éclaircir la voix.

    Ils éclatèrent de rire alors qu'Albus se prenait la tête entre les mains. Après avoir rapidement pris leur petit-déjeuner, Scorpius et Albus se dirigèrent vers le bureau du professeur Greengrass, Ariel se rendant à la bibliothèque n'ayant ses conseils d'orientation qu'à onze heures. Héraclite et Armand, eux, discutaient dans le couloir lorsqu'ils arrivèrent.

« Alors, tu es déjà passé, toi ? demanda Albus à Armand. Qu'est-ce que tu comptes faire de ton avenir, d'abord ? Tu vas créer un culte à mon nom ?

— Je pense qu'il y a suffisamment de cultes à ton nom, Albus, rigola Héraclite alors qu'Armand se renfrognait.

— Et toi, qu'est-ce que tu vas faire ? s'enquit Albus.

Tome 6 - En vol avec les PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant