•Chapitre 37•

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꧁Pdv Ran꧂

10 ans plus tard

J'ai trente ans. J'ai vieilli. Mes cheveux longs tressés sont à présent remplacés par des cheveux courts et violets.

Ça fait dix ans que la fille que j'aime n'est plus la. Pour tout vous dire, je n'ai pas bien tourné. J'ai fait une dépression après sa mort, je la pleure encore. J'ai fini par trouver des activités pour m'occuper, mais elle sont toutes illégales. Je ne traîne pas dans de bonnes affaires. Fraudes, trafics de drogues, prostitution, meurtre et j'en passe.

Je viens de me réveillé, dans mon grand lit. J'habite avec les autres membres du Bonten la semaine, et le week-end je rentre chez moi. Je suis descendu dans la cuisine faire couler mon café. J'ignore pourquoi je bois une boisson aussi amer. Rindo s'est assis en face de moi. Il ne parlait pas, je ne le regardais pas. Le blanc devenait pesant.

- Il est où Manjiro ?

- Manjiro : Derrière toi.

Je me tourne vers lui pour le voir. J'ai croisé les yeux cernés et froids du jeune homme aux cheveux blancs.

- Manjiro : Vous vous dépêchez de vous préparer, vous allez vous occuper d'un traître.

- Ran : De bon matin ?

- Manjiro : Te fous pas de ma geule, Haitani.

J'ai vite jeté mon café dans l'évier, j'ai filé en vitesse dans la salle de bain. Je brossai mes dents, me coiffai les cheveux et enfilai mon costume trois pièces avant de rejoindre les autres dans la salle de réunion.

Manjiro nous regardait d'un ton livide, le même qui orne son visage nuit et jour depuis plusieurs années. Assit sur le fauteuil derrière son bureaux, Il allume le projecteur.

- Vous allez tuer ces mecs. Ils ont trahi le Bonten et vous savez très bien que c'est interdit.

Il nous donna l'adresse et le nom de chèques cibles, ainsi que des informations personnelles pour les menacer et de quoi ils étaient armés. Une fois que tout nous a été transmis, on partit dans le garage et on monta dans la voiture. C'était moi qui conduisais.

- Kakucho : Hé Ran, allume la musique.

- Ran : Tu me soules, toi.

- Kakucho : Ça manque d'ambiance ici.

Rindo qui était côté passager, céda à ses caprices et alluma la radio. Simple hasard ou non, elle parle de nous.

Le Bonten est toujours actif. Si vous les croiser, nous vous prions de bien vouloir appeler la police et allez vous réfugier dans les bâtiments. Ce soir, vingt heure, une émission spéciale sur les membres et leurs passés.

Il a changé de chaîne.
Ils croient tous que l'on s'en prend au premier venu. Nous sommes arrivés sur le lieu du futur massacre, une entreprise de banque qui nous volait de l'argent. Bien évidement, Koko qui compte tout au yens près, s'en est rendu compte. Ce sont vraiment des abrutis.  Nous détachons nos ceintures et avançons vers le bâtiment. Il n'y avait aucun bruit. On est entrés, et nous sommes dirigés vers le bureau de nos deux cibles. Je pris la poignet en mains et ouvris la porte dans le plus grand des calme.

•Moon• / Ran x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant