Me voila arrivée après 3h10 de vol qui se sont passées à merveille. Pas de bébé qui pleurait, pas d'enfant turbulent ni même de météo qui faisait des siennes. C'était calme et apaisant.
Je me retrouve donc dans l'aéroport de Bogota. Je voulais me rendre au centre historique mais en me renseignant un peu sur comment m'y rendre le personnel de l'aéroport m'a fait comprendre que se balader seule pour une femme en Colombie s'avérait pouvoir être dangereux. Ils me conseillaient tous de rester à l'aéroport pendant l'escale et qu'en plus le temps de passer le service d'immigration pouvait être long. C'est vrai que je n'avais pas pensé à ces détails car les seuls voyages en avion que j'avais fais avant mon départ étaient des voyages au sein même de la France pour aller rendre visite à de la famille ou pour aller à Bruxelles pour voir ma meilleure amie. Autrement dit, dans l'Union Européenne et l'espace Schengen, le controle d'immigration n'a pas trop sa place. Je crois qu'il s'agit de ma plus grosse déception depuis le début de se voyage... j'aurais vraiment voulu aller faire un tour en ville. Mais je ne suis encore qu'au début de mes périples alors je vais jouer la sécurité et rester au sein de l'aéroport. Il y a surement plus palpitant comme activité mais je vais m'y faire. Bogota fera finalement partie sur ma liste de la colonne « je suis passée mais je n'ai pas visité ».
J'ai l'impression de beaucoup dormir et de ne pas profiter du voyage mais je ne savais pas qu'arpenter le monde demanderait autant d'énergie. C'est pourquoi au lieu de crapahuter dans la vielle ville je décide de me reposer un peu avant de prendre l'avion pendant quasiment 6h30 pour Montréal ou je n'aurais pas le temps de visiter non plus avec mes deux heures d'escale.
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A Nos Bonheurs
RandomTout le monde m'a toujours dit « tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ». Mais quand notre monde s'écroule peu à peu sans que nous puissions vraiment agir, que nous essayons de nous convaincre que demain sera meilleur et qu'au final le lendem...
