Destin - Charles Leclerc

09.

09.

point de vu de Charles

Assis au volant de ma Pista, je roule jusque chez moi. Ne connaissant pas l'adresse de la maison d'Alexander et de la brune qu'ils possèdent ici, sur Monaco. Puis elle n'a absolument pas désapprouvé l'idée lorsque je lui ai proposé de rentrer chez moi.

Je l'a vois, du coin de l'œil, piquer du nez. Signe qu'elle commence à s'endormir à cause de la fatigue. Elle est tellement adorable quand elle dort, une de ses mèches de cheveux fini même par lui tomber devant le visage. Je me décide donc à baisser le volume sonore de la musique qui avait pour objectif de couvrir le silence de l'habitacle.

Une fois arrivé devant mon immeuble, je me gare dans le garage souterrain qui m'ait destiné.
Je sors ensuite de la voiture avant de prendre l'initiative de la porter, la voyant totalement endormie. C'est ainsi que nous rejoingnons sans encombre mon appartement.

Une fois dans ce dernier, je me dirige vers ma chambre avant de déposer ma brune dans mon lit. Tans pis, je dormirai dans le canapé ce soir.

Je pars sans faire de bruit jusqu'à mon dressing dans l'objectif de lui trouver un t-shirt ainsi qu'un de mes caleçons, propres, pour qu'elle puisse se changer.
Je file ensuite dans la cuisine pour lui préparer un verre d'eau ainsi qu'un comprimé d'aspirine, pour demain matin. Je pense qu'elle en aura bien besoin.

Lorsque je retourne dans ma chambre, je suis surpris de la retrouver assise dans mon lit. Elle me regarde avec un petit sourire endormi, qui me ferait craquer.

" - Tiens, comme ça tu pourras te mettre à l'aise. Dis-je doucement en déposant les affaires propres à ses côtés sur le lit. Puis ça, c'est pour demain matin. Ajoute-je en déposant le verre et le médicament sur l'une des tables de chevet.

- Merci beaucoup Charlie. Me sourit la brune. "

Mon coeur rate un battement à l'entente du surnom qu'elle vient de me donner. Le surnom qu'elle m'a longtemps donné d'ailleurs.

Je souris tristement, nostalgique de ces précieux souvenirs. Mon sourire s'amplifie comme réponse, avant de tourner les talons dans l'objectif de quitter la pièce.

" - Tu peux rester avec moi ce soir ? Me demande doucement Giulia, je me tourne vers elle en arquant un sourcil.

- Même si je ne porte pas Alexander dans mon coeur, je ne pense pas que cela soit honnête de notre part. Décline-je doucement. "

Je ne sais pas vraiment ce qu'il m'a pris de refuser une telle opportunité, mais je sais qu'elle est bourrée et qu'elle va se marier dans quelques semaines. Je ne veux pas gâcher cela, même si je souhaiterais évidemment que l'évènement n'ait pas lieu.

Elle pourrait regretter son geste une fois réveillé demain matin. Je ne veux pas qu'elle pense que j'ai profité de son état d'insobriété.

" - Je crois que c'est pour ça que je déteste. Me répond la brune en rabattant ses jambes contre sa poitrine. J'arque un sourcil. Plus le temps passe, et plus je regrette ma décision. Je te déteste de l'influence que tu as sur moi. Je te déteste de m'aimer comme tu le fais. Je te déteste de prendre soin de moi comme tu le fais et comme tu l'as toujours fait. Je le savais, je n'aurais jamais dû revenir à Monaco.

- Parce que je t'aime encore Giulia. Avoue-je en m'asseyant sur le bout du lit. Mais, je sais que tu es plus heureuse loin de moi, sans moi.

- Tu le sais très bien qu'Alexander ne me rendra jamais heureuse comme tu l'as fait auparavant.

- Pourtant, c'est bien avec lui que tu vas te marier. Constate-je doucement en relevant la tête vers elle. Si je t'ai demandé de partir, ce n'est pas parce que je ne t'aime plus, mais parce que cette situation me brise Giulia. Tu ne peux pas me dire que tu m'aimes ou que tu tiens encore à moi, pour au final, te jeter dans les bras d'Alexander sous mes yeux. Elle me regarde silencieuse, les yeux brillants.

- Je suis perdue Charles... Souffle la brune en me regardant. J'ai besoin de te voir et de te savoir à proximité. C'est plus fort que moi. Dit-elle en essuyant une larme.

- Oui, mais tu as fait ton choix. Et je le respecte. Réponds-je avec la gorge nouée. "

Je me lève avant d'embrasser le dessus de son crâne et de lui souhaiter une bonne nuit. Je finis par quitter la pièce le coeur lourd.

Chaque moment passé à ses côtés me brise un peu plus. Cet amour impossible me détruit. Et même si cette proximité avec elle me fait du bien, il me détruit tout autant.

Je dois me rendre à l'évidence, tout ça n'existera plus lorsqu'elle lui aura dit oui. Ma mère à raison, je dois aller moi aussi de l'avant. Il le faut pour ma survie.

*****

Bonjour !

Nouveau chapitre ! Je n'ai malheureusement pas pus poster samedi et ça sera certainement le cas jusqu'en septembre.
Travaillant, je ne peux donc pas préparer les tiktoks ou prendre de l'avance sur cette histoire.
Je préfère donc limité les postes pour ne pas me trouver à court !

Bonne journée à vous, profitez bien !

Enjoy, Evallia <3