Destin - Charles Leclerc

41.

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point de vue de Giulia

Cela fait maintenant une semaine que je suis réveillé. Rien a évolué, rien à changé. Je ne peux toujours pas parler et je suis toujours amnésique.

C'est assez frustrant de savoir, qu'avant de me retrouver ici, j'avais une vie. Surtout lorsqu'on en possède aucuns souvenirs.

Charles est venu me voir chaque jours, généralement seul, parfois accompagné de Pierre, Francisca ou de sa mère.

Je suis très reconnaissante de les avoir auprès de moi, car même si je ne me rappelle pas d'eux, ils restent à mes côtés chaque jours.

J'essaye de m'imaginer la vie que j'avais autrefois, auprès de Charles, mais rien ne me vient. Je n'y arrive pas.

Il est si patient, gentil, attentionné et aimant malgré tout.
Il respecte mon amnésie et la prend en considération dans chacun de ses gestes. Il est doux et prend le temps de me consulter avant de faire quelque chose.

Ce week-end a lieu le Grand Prix de Grande Bretagne, il s'est durement entraîné pour y participer. J'aurais aimé l'encourager et l'accompagner, mais ça sera chose impossible.

Je ne souhaite pas le déranger, ni même le déconcentrer.

Je ne suis toujours pas autonome, malgré que mes blessures se réparent au fur et à mesure du temps. Mes différentes fractures se soignent avec de nombreuses rééducation ainsi que de nombreux traitements que je prends chaque jour, mais ce n'est pas chose facile.

Je m'estime chanceuse que la perforation de mon poumons, n'a pas provoqué plus de dégât. Mais selon les médecins, il y aura sûrement des séquelles dans le futur.

Perdu dans mes pensées, je ne constate pas toute suite la présence de Charles devant la porte de ma chambre.

Il m'attend, debout devant celle-ci, les mains dans les poches. Son sourire s'élargit lorsqu'il m'aperçoit.

" - Je crois que vous avez de la visite. Me dit discrètement Iris près de mon oreille, mon sourire s'agrandit. Bonjour Monsieur Leclerc. Ajoute l'infirmière lorsque l'on s'approche de Charles. "

Il l'a salut rapidement avant de s'avancer vers moi, comme à son habitude, il m'interroge du regard et lorsque je lui donne mon approbation, il embrasse mon front.

Je lui attrape la main en souriant, tout en tentant de camoufler mes joues rougit par la timidité.

" - Nous avons pensé avec les médecins, qu'il pouvait être bien que madame sorte un peu. Alors si Giulia se sent prête et qu'elle n'a pas trop de douleurs, vous pouvez en profiter. Nous explique gentiment l'infirmière, je secoue directement ma tête de haut en bas, affirmant ses dires.

- Ça va aller pour toi trésor ? Me demande doucement Charles en souriant, je presse sa main deux fois, signifiant que oui. Très bien, alors allons-y ! "

On salut l'infirmière, avant que Charles prenne le relai, pour pousser mon fauteuil.

Une fois dans les jardins de l'hôpital, les rayons du soleil semblent agresser mes yeux. Mais je profite de la température. Ça me fait énormément de bien.