ch.14

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𝙐𝙉𝙀 𝘼̂𝙈𝙀 𝘿'𝙀𝙉𝙁𝘼𝙉𝙏

pdv Anna —

- Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire ! Joyaux anniversaire, Benjamin ! Joyeux anniversaire !!! on criait tous en cœur autour de notre ami qui, à ce moment là, voulait s'enfuir en courant.

La serveuse déposait le gâteau au chocolat devant Benjamin qui nous fusillait du regard. Nous étions tous fiers de notre coup puisque au vu de la tête de Ben, il n'avais sans doute pas pensé que l'on puisse lui faire le coup de la chanson d'anniversaire en plein milieu d'un restaurant.

- T'es content mon Benou ? demandait Elian en lui frottant le haut du crâne.

- Merci les amis... Ça me.. fait plaisir. il répondait en serrant les dents.

Je riais et on attendait tous qu'il souffle ses 24 bougies. Pour l'occasion, nous étions de sortie au restaurant et vu comment nous étions en forme aujourd'hui, je sentais la fin de soirée en boîte de nuit. Personnellement je n'avais pas trop envie, la dernière sortie en boîte m'avait value un mal de crâne horrible le lendemain et c'était déjà bien assez pour les vacances.

Le repas s'était trop bien passé et je m'étais régalée. Honnêtement, tous les restaurants dans lesquels nous étions allés depuis notre arrivée étaient juste incroyable. Aucun ne m'avait déçue et je confirmais les dires de Maxime ; on mangeait bien en Corse.

- Bon les gars, on décale où après ? demandait ma sœur.

- Moi je suis chaud d'aller en boîte, répondait Théo.

- Je vous suis, enchaînait Mathis.

- Anna ? ma sœur se tournait vers moi.

- Ça sera sans moi ce soir, je préfère rester au calme un petit peu, désolée.

Ils me disaient qu'ils comprenaient. Pour conclure, ils allaient tous en boite sauf Elian, Maxime et moi. On terminait le dessert, buvons nos cafés et nous ne tardons pas à partir, chacun de notre côté.

Maxime garait sa voiture dans la cour de chez sa maman et nous traversions le salon en silence puisqu'elle devait dormir à l'étage, afin de nous rendre sur la terrasse. Le ciel était dégagé, il faisait bon et les étoiles brillaient. On était tous les trois allongé sur les transats et on parlait de tout et de rien. C'était très agréable et je fermais rapidement les yeux lorsque les garçons se mettaient à parler de leur famille.

- Je vous laisse deux minutes, j'ai un appel.

On avait à peine le temps de répondre qu'Elian disparaissait dans la maison, nous laissant seul au beau milieu de la nuit, Maxime et moi.

- J'ai pas envie de partir d'ici, on est tellement bien. je soufflais.

- C'est passé vite.

- Beaucoup trop oui. Mais on a vu plein de choses cool, merci pour tout Maxime.

- C'était avec grand plaisir. Vous reviendrez l'été prochain j'espère.

Je me redressais et il faisait de même. On était face à face et je baissais la tête n'osant pas lui poser la question qui venait de me traverser l'esprit.

- Dis moi.

- Hein ?

- À quoi tu penses ?

Je pinçais mes lèvres et plantais mes yeux dans les siens.

- Est ce que tu peux me dire honnêtement si ma sœur vous a demandé de m'inclure et de me considérer comme une amie ou pas ? Parce que je la connais Guilia, elle a déjà fait ça une fois au collège et je voudrai savoir dès maintenant si elle vous l'a demandé parce que ap-

- Eh, eh. Elle nous a rien demandé du tout. Je t'assure.

- C'est vrai ?

- Pourquoi est-ce que tu penses qu'elle aurait pu nous demander ça ?

- Je.. oublie c'est rien. Désolée de t'avoir demandé ça.

Je me recouchais mais je sentais que Maxime bougeait et se plaçait à côté de moi. Sa main se posait sur ma cuisse et je tournais la tête vers lui.

- Anna tu es quelqu'un de formidable. J'ai pas besoin que quelqu'un me demande de te considérer ou de t'inclure. Je le fais parce que j'en ai envie, et que je sais que tu es quelqu'un de bien. Avec les gars c'est pareil. Guilia ne nous a rien demandé. Je te le promets.

- Merci Maxime. Toi aussi tu es quelqu'un de formidable. il souriait. C'est juste que, j'ai perdu beaucoup d'amis cette année. J'étais seule et je n'avais plus que ma sœur. Quand je vous ai rencontré je ne m'attendais pas à ce que l'on se revoit et que deux mois plus tard, je serai là en Corse avec vous.

- Et bah maintenant nous on est là. Et si tu veux savoir, je suis très content de t'avoir rencontré.

Je lui souriais franchement et le serrai dans mes bras. Il riait à mon oreille et me rendait mon étreinte.

- Moi aussi je suis contente Maxime. on se détachait. Et puis comme ça j'ai pu rencontré ta maman.

- Mais ça me rend ouf ça, elle te kiffe plus que moi hein.

- T'abuses !

- Je te jure que non ! L'autre jour quand vous jouiez au badminton, j'étais dans la cuisine avec elle et elle faisait que de te complimenter !

Je sentais mes joues chauffer.

- Moi aussi je l'aime bien. Elle est trop gentille.

- Tant mieux alors.

Il me souriait et je ne pouvais m'empêcher de faire pareil. Son sourire était vraiment contagieux, j'adorais le voir.

- Je vais aller me coucher. j'annonçais.

- Oui moi aussi. Bonne nuit Anna.

On se levait.

- Bonne nuit Maxime. Merci.

Je lui embrassais la joue et lui tournait le dos avant de rougir comme une tomate devant lui. Je prenais une douche chaude et me glissais dans les draps. J'espérai m'endormir avant que les autres rentrent de boite et qu'ils ne me réveilleraient pas. Je devais profiter de mes dernières nuits ici.

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j'ai cédé à la pression pour poster. #faible
mon chapitre préféré pour le moment !

une âme d'enfantWhere stories live. Discover now