ch.34

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𝙐𝙉𝙀 𝘼̂𝙈𝙀 𝘿'𝙀𝙉𝙁𝘼𝙉𝙏

pdv Maxime —

Je me réveillais lentement avant de grimacer lorsque je me souvenais des événements de la veille. Je m'étais disputé avec Anna et on avait pas dormi ensemble pour la première fois depuis longtemps. Immédiatement, je regardais mon téléphone pour voir si elle avait répondu à mon message vocal d'hier soir mais rien. J'étais en vu.

Je me levais et allais me faire un café, avant que la sonnette de mon appartement retentisse. Je n'attendais personne et au fond de moi, je voulais que ce soit ma petite brune sur le palier. Lorsque j'ouvrais la porte, un poids se retirait de mes épaules quand mes yeux se posaient sur Anna, qui tenait un sachet provenant d'une boulangerie entre ses mains.

- Je peux entrer ? demandait-elle.

- Bien sur, viens.

Je refermais la porte derrière elle et alors que je pensais qu'elle allait s'avancer dans le salon, ses bras s'enroulaient entour de mon ventre et sa joue se posait sur mon torse.

- J'aime pas quand on se dispute. lâchait-elle tout bas.

- Moi non plus, on peux en parler plus calmement maintenant ?

Elle hochait la tête et je l'entraînais sur le canapé. Mon café était prêt alors je lui en proposait un mais elle refusait. Elle sortait deux pains au chocolat qu'elle avait acheté avant de venir ici et nous déjeunions ensemble.

- Je comprends pourquoi est ce que tu t'es énervé hier soir. Si ça avait été dans le cas contraire je me serai sûrement mise en colère aussi.. Mais là tu as tiré des conclusions trop hâtives et tu ne m'as même pas laisser t'expliquer..

- Alors explique moi.

- Donc c'était mon ex, il est venu me demander comment j'allais et puis il m'a dit qu'il m'avait vu avec ma sœur. Il s'est souvenu que c'était son anniversaire alors il voulait venir avec moi pour lui souhaiter mais j'ai refusé. je hochais la tête. Il m'a aussi proposé de le rejoindre lui et ses potes sauf que premièrement j'en avais aucune envie je voulais passer la soirée avec toi, et puis ses potes je les aimes pas. Ce sont eux qui l'ont entrainé à me tromper à l'époque. Même si il est grand pour décider mais je sais qu'ils ne sont pas d'une très bonne influence.

- Hm..

- Il m'a demandé si tu étais mon mec, quand tu m'as laissé avec lui, et là je l'ai directement remballé en lui disant que ça ne le regardait pas et que j'avais autre chose à faire que de parler avec lui.

- Et après tu m'as rejoins et tu m'as embrassé et c'est ça que j'ai pas aimé. Moi j'ai ressenti ça comme si tu te servais de moi pour fièrement lui montrer que tu avais quelqu'un.

- J'ai pas réfléchi. Sur le moment j'ai pas pensé au fait que ça pourrai te blesser mais d'avoir parler avec lui, ça m'a beaucoup gêné en fait et quand je suis revenue j'ai agis sur le coup en t'embrassant.

- Puis tu as mal prit le fait que je te repousse.

Elle baissait la tête. J'attrapais son menton entre mes doigts et me rapprochais d'elle.

- Tu sais que moi tu m'embrasses n'importe où, n'importe quand ça me dérange absolument pas. Mais parfois il y a le contexte. Donc je suis désolé de t'avoir repoussé mais je pense que ce n'était pas le bon moment.

- Je sais bien oui, moi je suis désolée d'être partie comme une gamine.

- C'est rien, c'était sexy de te voir t'énerver aussi.

Elle faisait les gros yeux alors que moi je riais. Je ne voulais plus entendre parler de cette dispute. Il y en avait trop eu dans notre couple alors je voulais la faire rire.

- Viens là.

J'attrapais ses hanches pour l'aider à m'enjamber afin qu'elle s'assied sur mes genoux. Je laissais ma tête reposée sur le haut du canapé et mes doigts caressaient la peau nue des jambes d'Anna.

- Plus de disputes... chuchotait-elle.

- Plus jamais. Je te promets que je vais faire des efforts sur ma jalousie. On en aura besoin quand je serai en corse..

- Et je promets d'essayer de ne plus agir sur le coup de la colère.

- On va s'en sortir tous les deux.

- Oui.. elle approchait son visage du mien et enfin, déposait ses lèvres sur les miennes.

Mon départ en Corse était prévu pour le début de semaine prochaine, sois dans quatre jours. Rien n'était prêt, cette année avait un goût particulier puisque je savais qu'Anna ne viendra pas avec moi et que nous allions passer notre été séparés..
Ça allait être dur, mais heureusement pour nous il était facile de communiquer à distance en deux mille vingt trois


——
voilà fini la dispute (:

une âme d'enfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant