ch.37

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𝙐𝙉𝙀 𝘼̂𝙈𝙀 𝘿'𝙀𝙉𝙁𝘼𝙉𝙏

pdv Anna —

Le mois de septembre avait toujours été synonyme de renouveau dans ma vie. Depuis petite, ce mois était marqué par la rentrée des classes mais cette année, il avait un goût différent. Pour la première fois, je n'allais pas retrouver les bancs de l'école mais bel et bien le bureau dans l'entreprise qui m'avait embauchée le mois dernier suite à mon stage de l'été.

J'avais, visiblement, bien géré les missions qui m'étaient attribuées et mi août, j'avais signé mon premier CDI. J'avais appris cette nouvelle lorsque j'étais en Corse avec Maxime alors il m'avait emmené au restaurant pour fêter ça. Nous étions rentrés tous les deux à Paris, lui la peau plus bronzée que la mienne puisque son été s'était résumé à des journées bateaux contrairement au mien qui était entre quatre mur dans un immeuble parisien.

Dès ce soir, Maxime reprenait le travail avec le premier épisode de la saison trois de Zen, bien qu'en réalité il bossait déjà depuis deux grosses semaines pour le début de cette nouvelle année.

J'étais invitée à me rendre sur le plateau, mais j'avais dû refuser puisque un de mes collègues m'avait invité à son anniversaire qu'il organisait en début de soirée à la boîte. Bien évidement, Maxime comprenait qu'il était préférable que j'accepte cette invitation pour mieux m'intégrer à l'équipe. Même si je n'avais pas réellement besoin de ça, mes collègues étaient tous adorables et m'avaient réellement bien accueillis.

Lorsque mon copain m'avait dit que je devrais me rendre à cet anniversaire, j'avais été plus qu'étonnée de voir qu'il n'y avait aucun sarcasme, aucune jalousie derrière ses mots. J'avais d'abord cru que le soleil lui avait tapé trop fort sur la tête, mais non, Maxime avait beaucoup mûri tout au long de l'été et ses crises de jalousies avaient comme fondues sous les températures corses.

On en avait longuement discuté avant qu'il ne parte rejoindre sa famille. Le début de l'été avait été marqué par de nombreuses disputes entre nous deux, la plupart du temps causées par la jalousie. Mais nous avions réussi à arranger les choses et désormais tout allait pour le mieux entre nous.

Je sortais de mes pensées lorsque le uber que j'avais commandé m'annonçait que j'étais arrivée. Je le remerciais et sortais du véhicule avant de scanner mon badge et de monter au cinquième étage, où le buffet se déroulait.

La soirée passait vite, je prenais le temps de discuter avec un peu tout le monde et je ne quittais les lieux pas trop tard pour pouvoir voir Maxime lorsqu'il rentrerait de webedia. On s'était donnés rendez-vous chez lui, et à ma plus grande surprise, il était déjà là lorsque j'arrivais.

En entrant dans l'appartement parisien de mon copain, ma petite boule de poil me courait dessus et me faisait la fête. Pumba avait élu domicile ici, il préférai l'appartement de Maxime au mien et je soupçonnais le corse de lui avoir promis des tonnes de croquettes si il se mettait à aboyer dès que nous étions chez moi. Alors, pour éviter tout conflit avec les voisins, je laissais Pumba ici au plus grand bonheur de Maxime.

- Coucou ! je souriais en déposant mes lèvres sur celles du brun. Comment ça s'est passé ?

- Incroyable, les gens ont kiffé voir Amine pour le retour de Zen. J'étais comme un fou. Et toi ?

- C'était sympa, mais je suis crevée.. je soufflais.

- Douche et dodo ?

Je hochais la tête et allais piocher dans sa commode, là où quelques uns de mes sous vêtements avaient trouvé leur place, et me rendais dans sa salle de bain. À peine j'étais sortie de la cabine de douche que Maxime arrivait dans la pièce, déjà déshabillé et prenait ma place sous l'eau chaude.

- Tu perds pas de temps toi. je riais.

Il me souriait bêtement en laissant l'eau s'écraser sur le haut de son crâne puis ruisseler le long de son corps. Honnêtement, je profitais du spectacle puisque je devais avouer que son corps bronzé ne me laissait pas indifférente, ainsi que ses muscles qui étaient apparus lors de son voyage en corse. Maxime s'était mit à la muscu puisqu'il avait été motivé par Elian tout l'été qui lui, avait reprit la course. Donc tous les matins, lorsque je prenais le métro pour me rendre au travail, je recevais ma petite photo quotidienne des garçons qui faisaient leur séance de sport, face à la mer.
Ça avait été dur de ne pas quitter le travail et de sauter dans le premier avion, mais il fallait lutter pour assurer mon avenir professionnel.

- T'as finis de me mater là ? il faisait les gros yeux.

- Fais pas genre, tu le fais exprès parce que tu kiffes.

Il levait les yeux au ciel. Son silence confirmait mes dires et je secouais la tête en enroulant ma serviette de bain autour de mon buste.

- Anna ?

- Hm ?

- Viens on emménage ensemble. il lâchait.

Alors celle là, je m'y attendais pas.

- Sérieux ?

- Bah ouais.. On est toujours l'un chez l'autre et depuis un mois on a jamais dormi séparément. Et puis comme ça tu p-

- T'as raison. Emménageons ensemble.

- J'avais d'autres arguments là en fait.

- Pas besoin, je t'ai dis oui..

Je lui faisais un bisou dans l'air et enfilais ma culotte avant de me rendre dans sa chambre où était mon pyjama plié sur le lit. Les ronflements de Pumba parvenaient à mon oreille et c'était là que je me rendais compte que finalement, c'est comme si nous vivions déjà ensemble tous les trois.

- À quoi tu penses ? chuchotait Maxime à mon oreille en enroulant ses bras autour de ma taille. je ne l'avais pas entendu arriver.

- À nous.. et à quel point je me sens heureuse à tes côtés.

- C'est vrai ça ? je hochais la tête en me tournant pour être face à lui. Moi aussi je suis heureux avec toi.

- J'ai hâte qu'on vive ensemble.

Il souriait et prenait mes lèvres en otage. Il nous faisait basculer sur son lit et alors que je riais, je comprenais que lui était plus que sérieux lorsqu'il défaisait ma serviette de bain.

- Mon amour.. il disait tout bas en déposant ses lèvres sur mon ventre.

Mes joues chauffaient, comme toutes les fois où Maxime me disait des petits mots doux tout bas comme il venait de le faire. J'étais persuadée que je ne m'en lasserai jamais. Toutes ses paroles étaient gravés à vie ma peau. En passant par mes yeux qu'il trouvait envoûtants, mes lèvres qui étaient délicieuses, mon cou qui le rendait fou...

Une chose était sûre ; je n'aurai jamais pu tomber sur plus merveilleux que Maxime. Jamais.


——
définitivement mon chapitre préféré <3

et... le dernier :(
on se retrouve à 18h avec l'épilogue (si j'ai le courage.)

une âme d'enfantWhere stories live. Discover now