une âme d'enfant

ch.30

𝙐𝙉𝙀 𝘼̂𝙈𝙀 𝘿'𝙀𝙉𝙁𝘼𝙉𝙏

pdv Anna —

Quatre jours étaient passés depuis cette soirée magique au zénith. Les garçons étaient toujours sur leur petit nuage et maintenant qu'ils étaient en vacances, ils relâchaient tous la pression qui les habitait depuis de nombreux jours.

Ce soir, je passais la soirée avec Maxime. Nous allons nous retrouver seuls pour la première fois en quatre jours et j'avais plus que hâte. Je préparais mon sac pour la nuit. D'après ce qu'il m'avait dit, il avait prévu de faire à manger puis après nous pourrions regarder un film. Je glissais un dvd dans mon sac et nouais le lacet de mes chaussures avant de quitter mon appartement.

J'arrivais chez le brun peu de temps après. Il m'attendait, comme à son habitude, sur son palier et je lui sautais dans les bras en lui embrassant la joue.

- Et bah dis donc, t'es en forme toi. il riait.

- Je suis contente de passer la soirée avec toi,

- Moi aussi, entre. Tu vas voir j'ai fais un gratin de pâtes trop bon.

Je souriais et me rendais dans le salon. Maxime prenait mon sac et l'emmenait dans sa chambre.

- Tu sais, le fait de ne rien dire à personne à propos de nous j'ai l'impression d'être dans un film. Où les personnages doivent être discrets et ne se voient que en cachette l'un chez l'autre.

- Anna.. on va arrêter les séances films je crois.

- Mais te moque pas ! Avoue on dirait ça un peu ?

Il haussait les épaules. Je levais les yeux au ciel alors que lui se mettait à rire.

- Tu compares notre histoire d'amour à genre... bonnie and clyde ? demandait-il en s'approchant de moi.

- Ouais c'est ça !

- J'aime l'idée.

Je souriais et lui volait un bisou.

- On mange ? Faut que je te montre aussi j'ai reçu les photos du zénith et y'en a une où t'es dessus.

- C'est vrai ?

- Oui, elle est trop belle en plus.

Je haussais les épaules pour lui dire que c'était normal puisqu'il s'agissait de moi et il riait en me pinçant la hanche.

On passait à table et j'étais très touchée de voir Maxime s'investir dans ce repas. Déjà le fait de savoir qu'il avait lui même cuisiner, et puis il avait décoré sa table avec deux petites bougies dessus. C'était adorable.

- Ça te plaît ? me demandait-il.

- C'est la première fois que quelqu'un fait ça pour moi.. merci Maxime.

- T'es pas au bout de tes surprises alors. il me faisait un clin d'œil avant de disparaître en cuisine.

En effet, il avait raison. J'étais plus que surprise de le voir sortir deux parts de gâteaux au chocolat, accompagné de crème anglaise. Il avait retenu que j'aimais ça..

- Ça j'avoue ma maman m'a aidé à y faire ce matin avant de prendre l'avion..

- C'est adorable.

C'était tellement bon, je me régalais trop. On tardait autour de la table puis aux alentours de vingt-trois heures, j'allais me brosser les dents avant de retrouver Maxime sur le canapé. Il m'attendait pour voir le film avec un paquet de bonbons. Je refusais, pour ne pas à devoir me relaver les dents par la suite, puis me blottissais contre lui. Ce soir on regardait Pretty Woman.

Ce n'était seulement à une heure et demie du matin que je me glissais sous les draps de Maxime. Lui,il était parti dans la salle de bain et je luttais pour ne pas m'endormir avant qu'il ne revienne.

Son odeur chatouillait mes narines lorsqu'il se collait à moi. Je lui faisais un bisou sur l'épaule et le regardait dans les yeux.

- T'es belle.

Je souriais et posais ma main sur son torse nu, à l'endroit où battait son coeur.

- C'est toi qui lui fait ça.

- Le mien bat aussi vite que le tiens. je disais en attrapant sa main pour la poser sur mon coeur. Tu vois ?

Maxime se penchait pour m'embrasser. J'enroulais mes bras autour de son cou et très vite, nous basculions et je me retrouvais allongée sur le dos et Maxime au dessus de moi.

Notre bisous s'intensifiait et très vites nos mains se baladaient sur le corps de l'autre. Mon cœur menaçait de sortir de ma poitrine à tout moment à cause des bisous que déposait Maxime sur la peau fine de mon cou. Le bout de mes doigts glissaient le long de son dos nu délicatement tandis que les siens caressaient mon ventre en remontant très lentement sous mon t-shirt.

- Tu sais on est pas obligé. C'est pas parce que tu dors ici que l'on doit faire quelque chose et p-

- J'en ai envie Maxime.

- C'est vrai ? je hochais la tête. Ok madame. il souriait et fondait sur mes lèvres à nouveau.

Je n'étais absolument pas surprise de voir que Maxime était très à l'écoute et très délicat avec moi dans ce moment plus qu'intime que nous partagions. C'était ce côté de sa personnalité que j'aimais le plus, il pensais toujours aux autres, à leur bien et s'inquiétait toujours de faire les choses bien.

J'étais couverte de bisous, de mots d'amour et de compliments. Je ne pouvais pas être plus heureuse que dans les bras de Maxime, je me sentais protégée et aimée pour ce que j'étais. C'était pourquoi je tournais la tête vers lui, serrais sa main dans la mienne et lui disais ;

- Je t'aime.

Le sourire qui prenait place sur son visage me tordait le ventre.

- Je t'aime aussi Anna.

On souriait tous les deux, comme des imbéciles. Mais ça nous plaisait. C'était nous. Et c'était le dernier de nos soucis d'avoir l'air idiots à se sourire comme ça, nus sous les draps.

- Et je t'aime depuis longtemps. il disait en m'embrassant le front.

- Ah ouais ? T'es tombé amoureux comment ? je demandais, réellement intéressée de savoir ce qui lui avait plu chez moi.

- Quand je t'ai vu discuter avec ma maman je pense..

- Au zénith ?

- Non, en Corse.

Je me redressais d'un coup, en maintenant le draps contre ma poitrine.

- Tu te fous de moi.

- Je te promets que non.

- Mais.. ça fait si longtemps ? il hochait la tête. Pourquoi tu m'as rien dit ?

- Anna, tu sais bien que l'amour c'est pas mon fort.

- Tu mens, t'es parfait avec moi.

- Merci, il riait, mais je te jure je savais pas comment m'y prendre avec toi.

- Et bah je sais pas comment tu t'es débrouillé, mais finalement ça a marché tu vois. je me recouchais contre lui.

On finissait pas s'endormir l'un contre l'autre, alors que je flottais sur un petit nuage d'amour.

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omg mes bébés d'amour 🥹🥹