13. Embuscade

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Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! Hurlais-je en me débattent.

L'homme essaie de me neutraliser, mais c'est sans compter sur moi. Je me tortille de partout, pour essayer de lui échapper.

Arrête de bouger, sinon t'es une femme morte !

Il pointa son arme sur mon front, pendant qu'il était au-dessus de moi.

Ok ! Ok! Ne tire pas, je me rends.

J'arrête de me débattre en me laissant faire. L'homme se relève tout en continuant à pointer son arme sur moi, je fais pareil tout en gardant les mains en l'air.

Il commença à me regarder perversement de haut en bas, comme s'il n'avait jamais vu quelqu'un du sexe opposé.

Wahou! Qui aurait cru que cet enfoiré avait toujours le temps de s'amuser !?

Qui es-tu et qui t'envoie ?

Retourne-toi ! M'ordonna-t-il sans même répondre à ma question.

Putain, mais quel enfoiré, il était en train de bander. Ça se voit qu'il n'a pas été en contact d'une femme depuis des lustres. Rien qu'en regardant ses yeux, j'arrive à voir ses pensées perverses. J'espère que d'ici demain, il perdra la vue, sinon c'est moi qui m'en chargerai.

TOURNE TOI J'AI DIS ! Hurla-t-il impatiemment.

Je m'exécute et fais un tour sur moi-même, sous le regard pervers de mon agresseur. Mes yeux se posent immédiatement sur la fenêtre, dos à lui. Je pouvais y percevoir Caleb en train d'essayer de communiquer avec moi.

Je le regardais discrètement tout en détournant le regard de temps à autre pour avoir l'air moins suspecte.

Tu es tellement bonne ! Je sens qu'on va bien s'amuser en attendant impatiemment le regard de Caleb.

Encore et toujours les mêmes paroles , "bonne ", " je vais me la faire "... sérieusement certains hommes se croient tout permis avec les femmes. Je refixe de nouveau vers la fenêtre, Caleb était en train de faire des mimiques bizarres et je dois avouer que je ne comprends absolument rien à ce qu'il essaye de dire.

Hein ! À gauche...Non à droite...bougé...non, non déplacé... Une porte...Moi, à la porte...Mais qu'est-ce qu'il raconte bon sang !?

Qu'est-ce que t'es en train de regarder ?

Mon ravisseur se retourne vers Caleb, par chance, il se baissa avant d'être vu.

Qui ça ? Moi ? Rien !

J'essaie d'attirer l'attention de mon agresseur, pour le faire regarder ailleurs. S'il voit Caleb, tout sera fichu.

Tu disais quoi déjà ! Lui demandais-je, l'air intéressé

Qu'on va bien s'amuser ! Tu ne peux pas imaginer à quel point tu me fais bander, tu m'excites tellement !


Pas besoin de le dire enfoiré, je l'avais déjà remarqué.


Ses paroles sont aussi répugnantes que sa personne, mais je n'y prête guère attention.

Ah oui ! Et si tu venais me montrer à quel point je t'exci...

Avant même que je ne finisse ma phrase, l'homme se jeta sur moi. Je m'assure de lui faire changer de position. Il est maintenant dos à la porte d'entrée.

Il commença à poser ses sales mains sur tout mon corps. En me léchant le coup, les épaules, ce qui me répugna. Mon regard se posa sur la porte d'entrée, attendant impatiemment que Caleb fasse son entrée.

L'imposteur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant