10. Avis de recherche

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5 jours plus tard...


5 jours, 5 jours que marraine était décédé. Mon moral était plus bas que jamais. J'avais une énorme douleur au niveau de la poitrine depuis des jours. Je passais presque toutes mes soirées à pleurer. J'étais déprimé, j'avais perdu goût à la vie. Je veux juste mourir à mon tour. Tout cela dure depuis assez longtemps.

Je ne me suis toujours pas réveillé du cauchemar que je vis depuis des semaines. Après tout, peut-être que je ne rêve pas.

J'avais l'impression que cette hospitalisation s'éternise, mon esprit divagué, j'essayais de comprendre ce qui m'avait échappé.

Qui peut bien être cette Willow ? Tout ce qui m'est arrivé, il y a de cela quelques jours était entièrement de sa faute. Ces hommes n'en avaient pas après moi, mais après cette Willow. Et Maraine a été tuée dans le processus.

TOC TOC TOC !

Les toquements à la porte me tirent de mes pensées. Je n'ai même pas eu le temps de répondre que la personne qui toquait à la porte, était déjà dans la pièce.

Police ! S'annonça un policier avec un badge à la main, suivi de son collègue.

Ils prennent place dans la pièce, sans même ma permission.

On est venu vous interroger à propos de ce qu'il s'est passé, il y a de cela 5 jours.

Ce n'est vraiment pas le moment. Il est trop tôt pour parler de tout ce qui s'est passé.

Je... je... je !

Vous ne voyez pas que la demoiselle n'est pas en état de subir un interrogatoire policier. Ma patiente ne s'est pas entièrement remise de tout ce qui s'est JUSTEMENT passé ! Il faudra attendre avant de revenir l'interroger ! Nous interrompt le docteur, qui rentre à son tour dans la pièce.

Les deux policiers se résignent devant le docteur plus mécontent que jamais et décident de partir au bout de quelques minutes.

Nous reviendrons en attendant reposez-vous !

Ils quittèrent la pièce en fermant la porte derrière eux.

Ils ont déjà commencé à vous mettre la pression !

Quoi qu'il arrive, ils n'obtiendront rien venant de moi !

Tu dois te reposer, tu es encore faible !

" Me reposer !? " C'est ce que je fais depuis des jours et je n'ai vu aucun changement.

Je peux la voir ?

Je n'ai pas revu marraine depuis son décès. Je me suis évanoui peu après l'annonce de sa mort. Les médecins ont pensé qu'il valait mieux que je ne la voie pas dans mon état.

Le médecin a juste hoché la tête, avant de me conduire dans une chambre froide, la chambre où les corps étaient gardés.

Le docteur tira le chariot et souleva le tissu couvrant son visage.

Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer. Elle avait perdu toutes ses couleurs, elle était pâle. Elle était allongée là et semblait dormir paisiblement comme si de rien n'était.

J'avais le cœur en feu, je ne peux rien faire. Rien ne peut me réconforter à ce moment précis.

Je suis désolé, tout est de ma faute ! lui chuchotai-je en m'approchant de son visage glacé.

Je la caresse pour la dernière fois. Je n'aurais jamais cru que la dernière fois que je la reverrai de toute ma vie, ce serait dans cet endroit, dans ces circonstances.

L'imposteur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant