22. La pire des trahisons

167 2 0
                                    


Le lendemain...

On y est ! Aujourd'hui c'est le jour J. Je vais enfin quitter cet endroit, je vais enfin être libre de nouveau après plus d'une semaine passée ici.

Ma brûlure me faisait encore mal, mais c'était le cadet de mes soucis. Je veux juste sortir d'ici rapidement , et enfin respirer l'air frais.




Quelques minutes plus tard...




Comme d'habitude, Guadalupe est venue me chercher pour aller faire le ménage.

Apres mettre préparer, j'enfile un short bleu et un débardeur blanc, et fait une queue de cheval en speed avant de la rejoindre.

Regarde moi cette feignante, toujours en train de rouler son petit cu. Viens ici, t'as beaucoup de choses à faire aujourd'hui !

Je me rapproche d'elle, les bras croisés, plus confiante que jamais.

Quoi, c'est quoi assurance ? T'es très sereine pour une personne dont son immunité vient d'être levée. Je te rappelle que ce soir tu vas te faire sauter par tous les clients que j'aurais spécialement choisi à la carte pour toi, alors tu devrais changer d'air et être un peu plus dramatique, vois-tu !

Un rire strident s'échappe de ma bouche. Je n'ai pas oublié ce qu'elle m'a fait hier, la douleur ne me permet pas d'oublier ce qu'ils m'ont fait. je n'oublierai jamais, quoi qu'il arrive je me vengerai. Je ne partirais pas d'ici avant de l'avoir remise à sa place celle-là.

J'ai déjà 30 minutes de retard, je peux me mettre au travail maintenant ?

Mais vas-y qu'est-ce t'attend, c'est tout ce que je demande !

Je me mets au travail sans perdre une seconde de plus. Je n'avais pas l'intention d'écouter sa petite morale à deux balles jusqu'au bout.

Ce matin, il n'y avait pas beaucoup de gars au club, je me demande si c'est normal. Il y a juste Carlos, Raúl et 2 autres gars.

Peu importe, moins il y a de gens, mieux c'est !

Personne ne me surveillait aujourd'hui, les 5 étaient occupés à faire je ne sais quoi dans les chambres. J'ai donc le champ libre pour agir comme je le voulais.

Je me dirige discrètement vers les toilettes les plus proches et vide le contenu du nettoyage du sol dans les chiottes, avant de regagner le club comme si de rien n'était.

GUADALUPE ! Hurlai-je, GUADALUPE GUADALUPE !

sans surprise elle n'a pas mit longtemps à pointer le bout de son nez.

Non mais tu vas te taire misérable, pourquoi tu cris de si grand matin ?

Patiente et tu le sauras dans quelques instants ma belle.

Il n'y a plus de produit pour nettoyer le sol ?

Quoi, déjà ? Elle regarde le nettoyant et se rend compte qu'il est complètement vide.

Suit moi, on va aller en chercher, mais t'as intérêt à ce que le sol brille après ça !

On se dirige dans le local où sont stockés les produits ménagers. Le local est dans un coin isolé, personne n'y vient souvent, c'est d'ailleurs là où sont stockés les trucs sans grande importance.

Elle ouvre la porte et pénètre dans l'immense pièce en laissant la clé sur la porte.

J'en profite et retire discrètement la clé puis nous enferme à l'intérieur.

L'imposteur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant