20. Brûlure

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Encore une fois, j'étais confrontée à ce genre de situation. J'en ai marre qu'on me pointe tout le temps une arme sur la tête, près à m'abattre.

Vito ne va pas laisser passer cette occasion. Il a enfin l'opportunité qu'il attendait depuis des siècles pour enfin en finir avec moi.

J'avais les jambes qui tremblaient, c'est fini, s'en est fini de moi. Malheureusement, je sens que cette fois-ci personne ne viendra à ma rescousse.

RENATA...RENATA ! Hurla Catelia, qu'est-ce que tu fous, pourquoi tu ne dis rien ? dit la vérité... dis leur que c'est toi la seule responsable de tout ce qui s'est passé dans notre chambre !

Je n'ai pas menti, c'est elle la responsable, c'est elle qui nous à obligé à mettre le feu !

Catelia essaya de s'avancer vers moi, mais Carlos le lui empêcha en la retenant fermement par le bras.

Lâche-moi, lâche-moi Carlos !

Ne fais pas de bêtises et reste avec les autres gamine !

LÂCHE-MOI ! Hurla-t-elle

Qu'est-ce qu'elle est conne cette fille, je ne vois pas pourquoi elle se met dans cet état. Elle va juste s'attirer des problèmes. Je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit par ma faute.

Quoi qu'elle dise, elle n'y pourra rien de toute façon, c'est fini pour moi, on est littéralement deux contres une trentaines de filles, c'est perdu d'avance.

Arrête Catelia...ferme-la ! Ferme-là s'il te plaît ! Lui ordonnai-je sereinement

Non...non ! Murmura-t-elle d'une voix à peine audible toute en sanglotant

Beaucoup de gens entre ici, mais peut en ressorte vivante. L'heure est venue pour toi de rejoindre l'autre monde. Je t'avais dit qu'au moindre faux pas, j'allais te le faire payer ma parole et ce jour est enfin arrivé !

Il ne me faisait pas peur, il ne m'a jamais fait peur d'ailleurs. S'il veut en finir avec moi, qu'il le fasse, je m'en tape.

Tire, hein qu'est-ce que t'attends, tire je n'ai pas peur de mourir !

Je commence à le provoquer en posant ma main sur son flingue, toujours coller sur mon front.

Je vais me gêner !

Son flingue était plus près de mon front que jamais. C'est hallucinant, je pensais que...que c'était fini cette sombre époque. Que...que, je n'aurai plus jamais un putain de flingue braquer sur le front. J'en ai marre, à chaque fois ma vie ne tient qu'à un fils, quand est-ce que ça va s'arrêter bon sang !?

Avant même qu'il ne puisse passer à l'acte, la lumière s'éteint soudainement, nous laissant dans le noir total.

C'EST QUOI ÇA ! QU'EST-CE QUI SE PASSE ? POURQUOI IL N'Y A PLUS DE LUMIÈRE DIABLE ? Hurla Vito en baissant son flingue

Il ordonne immédiatement à ses hommes d'aller voir ce qui se passe, mais la lumière revient aussitôt.

Tiens, un appelle pour toi !

La voix du portugais se fait soudainement entendre dans la pièce.

Comment c'est possible ? Il est apparu de nulle part, je ne l'ai même pas senti se glisser entre moi et Vito.

Qu'est-ce que tu fous là toi !

Vito ne semble pas très emballé par sa présence, il ne s'en cache pas d'ailleurs.

Un conseil, si j'étais toi, je prendrais cet appel !

Il colla le téléphone sur l'oreil de Vito sans perdre une seconde de plus. Ce dernier se concentre immédiatement sur le coup de fil en s'éloignant.

L'imposteur Where stories live. Discover now