Au détour d'un Grand Prix : Passion à Grande Vitesse

Douce soirée

La nuit commençait à tomber sur Monaco et Charles, Charlotte, Sol et Carlos avaient quitté l'agitation du circuit pour se retrouver dans la villa du monégasque, à l'extérieur de la principauté.

La villa, nichée sur une colline, surplombait les eaux azur de la Méditerranée. Elle s'étendait sur plusieurs niveaux et offrait ainsi une surface généreuse qui respirait le luxe. À l'extérieur, un jardin soigneusement aménagé encadrait la propriété, orné d'une abondance de plantes méditerranéennes luxuriantes, de palmiers majestueux et de fleurs colorées.

L'intérieur était lumineux et aéré. La salle de séjour était décorée avec goût, mélangeant des meubles élégants avec des touches de couleur qui rappelaient les nuances changeantes de la mer. Les grandes fenêtres panoramiques offraient une vue à couper le souffle sur la mer dont les eaux étincellaient sous les derniers rayons de soleil.

La cuisine était équipée des dernières technologies et appareils haut de gamme, capables de répondre aux besoins culinaires les plus exigeants, même si Sol avait cru comprendre que Charles n'était pas vraiment bon cuisinier, comme Charlotte.

Le point d'orgue de cette villa était sans doute les espaces extérieurs. Une grande terrasse ensoleillée accueillait un salon confortable et un coin repas, parfaits pour profiter de repas al fresco en admirant le panorama côtier. La piscine à débordement scintillait comme un joyau bleu. C'était donc tout naturellement que les quatre comparses s'étaient installés sur la terrasse, autour d'un plateau de sushis qu'ils avaient commandé avant de quitter le paddock de Ferrari. Les éclats de rire et les conversations animées étaient de la partie et l'ambiance était chaleureuse et conviviale.

"Je me suis vraiment demandée ce que vous pouviez ressentir pendant la course. Vous allez tellement vite ! C'est impressionnant mais en même temps ça me fait flipper", demanda Sol en sirotant son mojito.

Charles prit une gorgée de vin et échangea un regard complice avec son coéquipier. "C'est intense, comme toutes les courses même si Monaco est une piste plus exigeante que d'autre, il y a beaucoup de virages et c'est très dur de doubler ici. La moindre petite erreur peut coûter gros comme tu as pu le voir aujourd'hui. Mais c'est ce qui rend cette course si spéciale."

Carlos acquiesça. "C'est un Grand Prix unique. Chaque année est différente."

Sol se tourna vers lui. "En tout cas c'était vraiment grisant. J'ai du mal à imaginer ce que c'est de piloter à de telles vitesses."

Carlos lui adressa un clin d'œil. "C'est une montée d'adrénaline intense."

Charles sourit, approuvant les dires de Carlos. "Il a raison. Rien ne vaut cette sensation, peut-être qu'on aura l'occasion de te faire tester ça un jour !"

Sol rit légèrement puis secoua la tête. "Merci mais je pense que je vais rester avec les chevaux pour le moment. C'est déjà assez intense pour moi."

"En tout cas, ce serait un plaisir de te croiser à nouveau sur un circuit" ajouta le madrilène.

Charlotte sourit. "Je t'emmènerai plus souvent ! Vous étiez tous les deux incroyables, comme toujours."

Il lui adressa un sourire reconnaissant. "Merci, mon amour. »

La conversation dériva vers d'autres sujets. Sol avait immédiatement comprit que Carlos était espagnol. Son accent ne trompait personne. Il expliqua à Sol qu'il vivait à Madrid, quand il n'était pas au 4 coins du monde pour la Formule 1. Il expliqua avec fierté le fait que son père avait été champion du monde de rallye, et comment cela avait nourri sa passion pour la course.

Carlos demanda alors à Sol ce qu'elle faisait dans la vie et la jeune femme lui sourit timidement, n'aimant pas se mettre en avant "Je suis cavalière professionnelle de dressage mais j'ai grandi à Monaco. J'ai dû déménager à Tours pour vivre de ma passion."