14. PANIQUE

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13 août 1986
8:19 PM
Vivian Avenue, Asheville


— Naruto, du calme ! essaya de le calmer l'ananas

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— Naruto, du calme ! essaya de le calmer l'ananas.



— PUTAIN DE MERDE ! MAINTENANT C'EST NOTRE POTE QUI DISPARAÎT ! COMMENT TU VEUX QUE JE RESTE CALME ! explosa le blondinet en sanglots.



— O-On sait pas encore si c'est le Carolina Killer Naruto-kun ! s'exclama Hinata, le regard empli d'inquiétude.



— JE SUIS QUASI SÛR QUE C'EST LUI ! hurla à pleins poumons le Uzumaki. Ce satané Obito !



— Tu continues avec le même discours ? s'étonna le Shikamaru, d'un ton agacé.



— OUI ! Sasuke, raconte leur ce que tu m'as dit hier ! rajouta le blond, en colère.



                  Sasuke se racla la gorge, comme s'il s'apprêtait à faire un discours devant un grand public. Il commença aussitôt à raconter ce qu'il avait partagé au Uzumaki, à ses autres amis, qui le dévisageaient perplexes à l'entente de cette histoire étrange.



— Et pour finir, il s'est ramené chez moi pour me prouver qu'il était pas le Carolina Killer et que la meuf que j'avais vu chez lui, c'était la fille d'un ami à lui. Il prend le téléphone pour l'appeler devant moi sauf que personne répond. J'ai eu l'idée, je ne sais comment, de vérifier le numéro qu'il avait composé. C'était le numéro de chez lui...



— Ah bon ? Bon j'avoue c'est vraiment chelou ça par contre... ajouta le Nara.



— BAH OUI ! Imaginez c'est vraiment lui et elle est coincée chez lui avec les autres victimes !



— Mais Naruto, on a tout fouillé non ? questionna Chôji, avec quelques chips en bouche. Y'avait rien au grenier, rien dans les chambres, rien dans les placards...



— Pas tout Chôji, pas tout...



                 Shikamaru, Chôji et Hinata se retournèrent soudainement vers le blond, en fronçant les sourcils. De quoi parlait-il ? Y'avait-il une autre pièce dont ils ignoraient l'existence ?



— Il y a une trappe sous son tapis, j'en suis sûr.



— Sans déconn-



— Shika, commence pas. Laisse-le parler, le coupa Sasuke dans son élan.



— En gros quand on s'est introduit chez lui, je suis tombé je sais pas si vous vous souvenez. Bref, quand je suis tombé, j'ai senti quelque chose sous le tapis, de vraiment dur et c'était pas le sol, croyez-moi. Et franchement appart une trappe, je vois pas ce que tu peux foutre sous un tapis.



Le regard des adolescents avait changé. Leurs yeux ne reflétaient plus cette incompréhension et perplexité qu'ils habitaient à chaque argument donné par le Uzumaki. Ils semblaient presque convaincus par les paroles de leur ami Naruto.



— C'est assez pour vous ? demanda Naruto, ses prunelles bleutées ancrées dans les yeux obscures du Nara, s'attendant à un contre-argument de sa part.



— J'avoue que ça commence à faire beaucoup là... soupira Shikamaru, convaincu.



Ils se regardèrent tous, ne sachant point quoi répondre aux arguments du blond. Dans la chambre du Nara où les derniers rayons de Soleil de la journée caressaient leur dos, un lourd silence s'installa, car leurs pensées torrentueuses étaient incapables de s'exprimer via des paroles.



— Je vous demande une dernière chose, dit Naruto en interrompant le courant de leurs pensées. Pour moi, et surtout pour Sakura. Voire pour l'État entier.



— On t'écoute ?



— Je veux aller voir cette trappe. Si Obito est le Carolina Killer, c'est l'endroit parfait pour cacher des victimes et si Sakura en est une, on peut encore arriver à temps. Si ce n'est pas lui et qu'il n'y pas de trappe, on abandonnera cette accusation farfelue. Vous me suivez ?


À suivre...

MURDER MYSTERY ⁿᵃʳᵘᵗᵒ ᵃᵘWo Geschichten leben. Entdecke jetzt