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Coincés dans le grenier peu éclairé qui leur servait de cachette, Naruto et son groupe d'amis étaient effrayés et ne pensaient qu'à sortir de cette situation potentiellement dangeureuse.
— Vous entendez quelque chose ? chuchota Sakura.
— Non, pas vraiment, c'est super silencieux bizarrement, répondit Chôji, l'oreille collée à l'entrée du grenier.
Soudain, quelques pas se firent entendre dans les escaliers. Il n'était pas loin.
Où allait-il ?
— Je rêve où il y a eu un bruit ?
— Non, tu ne rêves pas.
Les pas se rapprochaient terriblement lentement du placard. Il était si proche. Peut-être avait-il comprit qu'ils étaient cachés là ? Les avait-ils vus ? Était-il venu leur régler leur compte en prévoyant de les assassiner par la suite ?
— Oh mon Dieu...
— Eh merde où est-ce que j'ai mis cette toile ? se plaignit une voix grave.
Les bruits de pas cessèrent. Il était là, devant le placard où se trouvait le vieux grenier, cachette des adolescents enquêteurs. Ilouvrit la porte du placard si soudainement que la Hyûga sursauta.
— C'est pas vrai...
Un silence oppressant, où seules les respirations étouffées des protagonistes communiquaient leur effroi. Ce fut avec les mains plaquées sur leur bouche, les yeux écarquillés, qu'ils priaient pour qu'il ne vienne pas au grenier.
— Pitié, je veux pas mourir aujourd'hui...
— J'arrive, Naori ! Laisse-moi juste aller chercher ma toile au grenier et on y va !
— D'accord M.Uchiha !
C'était fini, il était sur le point de les trouver. Or, avant que l'Uchiha n'ait eu le temps d'atteindre l'accès au grenier grâce à l'échelle s'y trouvant, par miracle, une voix de jeune fille l'interpella à l'étage inférieur.
— Je l'ai trouvée, elle est au garage ! Pas besoin d'aller au grenier !
— Ah, merci beaucoup ! On y va ! s'exclama joyeusement le Uchiha.
Il tourna les talons, les bruits de pas s'éloignant peu à peu jusqu'à ne plus être entendus par les jeunes détectives. Ils s'en allèrent, et plus aucun bruit ne suivit leur départ. Pour s'assurer une marge de sécurité, les adolescents comptèrent jusqu'à 1000. Quand ils ont fini, Naruto ouvrit doucement l'accès au grenier avant d'ouvrir le placard et d'examiner les lieux. Aucun signe de vie, la voie était libre.
— On y va, on dégage d'ici immédiatement.
Le groupe des cinq détectives commença à se diriger à toute vitesse vers la porte par laquelle ils étaient entrés. En s'approchant de la sortie, Naruto trébucha malheureusement sur un tapis se situant dans la cuisine et tomba, se cognant les genoux sur le sol extrêmement dur.
— Putain il est en métal ou quoi son sol ?
— Naruto, bouge ton cul ! On a pas le temps là ! s'exclama Shikamaru, l'aidant à se relever.
En franchissant la porte qu'ils avaient emprunté au départ, ils coururent jusqu'à en perdre leur souffle, jusqu'à quelques rues plus lointaines, illuminées par les lampadaires obsolètes. C'était fini, ils avaient échappé au potentiel Carolina Killer, ou alors plutôt, à la honte de leur vie et la punition éternelle de leurs parents s'ils apprenaient ce qu'ils avaient fait. Leurs cœurs tambourinaient encore dans leur poitrine.
— J'ai eu tellement peur ! s'exclama Hinata, encore essoufflée.
— Naruto, laisse tomber c'est pas lui, en plus t'as vu la frayeur qu'on a eu ? souffla Shikamaru entre deux respirations.
Naruto, peu réceptif au discours de son ami Shikamaru, ne répondit pas et reprit peu à peu, calmant son cœur battant beaucoup trop fort. Chôji et Hinata s'effondrèrent sur le sol, laissant à présent l'angoisse et la tension auxquelles la situation les avait confrontés, se libérer.
