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Trois semaines s’était écoulé et Iris ne sortait pas de la maison, Atos avait donc décidé de travailler de sa demeure, de façon à ne pas la quitter des yeux. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais il fallait qu'il la protège ou du moins, qu'il soit proche d'elle. Elle ne sursautait pas en sa présence et parlait sans retenue, il adorait ça d'ailleurs. Elle devait probablement être en confiance mais pas suffisamment car, elle ne souhaitait pas sortir. Il s’approcha de la porte de la bibliothèque, Iris était assise sur un petit sofa, un livre à la main.
Elle leva ses yeux de l'ouvrage et le regarda avec un sourire.

Atos : Encore dans tes cours de grec ?

Iris. : C'est bien plus difficile que ce que j'aurais crû.

Atos. : J’aimerais que tu sortes de la maison.

Elle le regarda en levant un sourcil.
Iris : Pourquoi cela ?

Il s'approcha d'elle et s'assit à ses côtés.

Atos : Ça fait trois semaines que tu es enfermée ici et je m'inquiète de cela, donc je te propose de sortir avec moi faire un tour.

Elle ferma son livre et le regarda, elle n'avait pas l'air satisfaite. Il voulut mettre sa main sur la sienne mais elle se recula légèrement.

Atos : Tu peux te confier à moi tu sais, je ne vais pas te manger.

Iris : Je sais, mais je ne connais pas bien le grec et sincèrement je ne me vois pas aller à l’extérieur sans rien connaitre.

Atos la regarda avec un délicieux sourire, elle ne pouvait nier qu'il était à croquer.

Atos : Écoutes, si jamais tu veux connaître les choses, il va falloir sortir. Et puis, je t'emmènerai dans le quartier anglais, tu ne risques pas d'avoir de gros problèmes avec ça.

Iris : Oui l'anglais n'était pas la pire de mes matières.

Atos : C’était laquelle dans ce cas-là ?

Iris : Le français. Oh mon Dieu, j’étais tellement nulle en français. C'est une langue tellement complexe.

Atos se mit à rire et Iris le poussa légèrement par l'épaule.

Iris : Ce n'est pas drôle et ce n'est pas gentil de se moquer.

Atos mit sa main sur son cœur.

Atos : Jamais je n'oserais me moquer de toi voyons, en ce qui me concerne, la matière que je détestais c’était la physique-chimie. Mon professeur nous détestait.

Iris le regarda et se mit à sourire.

Iris : Nous ?

Atos : Oui, mon frère et moi. Il nous mettait toujours à la porte, mon frère était insupportable.

Iris : Et pas toi ?

Atos : Non, je suis un ange.

Iris baissa les yeux.

Iris : Un ange.

Elle avait murmuré cette dernière phrase et le pensait. À ses yeux, Atos était comme un ange gardien. Ses trois dernières semaines, il avait prit soin d'elle sans rien demander en retour. Mais Atos lui, ne le prit pas très bien. À ses yeux, c’était certain qu’elle ne pensait pas que c’était un ange. Après tout, c’était un homme qui faisait partie d’un gang ou du moins qui en avait fait partie une grande partie de sa vie. Il décida de ne rien dire et ils partirent tout les deux.
Il lui avait expressément demander
de lui tenir la main pour ne pas la perdre. En réalité, il en profitait. Dans le village où ils partirent, ils parlaient presque tous anglais et espagnol. C’était un village très touristique. Elle avait l’air heureuse, elle souriait souvent et lui, ne pouvait s’empêcher de serrer sa main quand un homme posait les yeux sur elle. Bien sûr, Iris ne remarquait rien. Ils s’arrêtèrent devant une boutique de livre, Iris en regarda la devanture. Il l’observa quelques instants, elle était tellement jolie,  puis elle le regarda.

La clé de son âme Donde viven las historias. Descúbrelo ahora