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💫2 ème chapitre pour mes saucisses de dinde adorés 💫


La soirée se déroula tranquillement. Bien sûr il y avait de nombreuses femmes qui regardaient Atos de façon à lui faire comprendre qu’elles étaient intéressées. Iris en était jalouse mais ne disait rien. Que dire ? Lui en revanche avait bien remarqué les regards de certains hommes qui s’attardaient sur elle. Quand la musique commença, Iris s’excusa pour aller au sanitaire. Atos voulu l’accompagner mais elle préféra y allait seule. Après tout, que pouvait-il lui arriver ici. Quand elle voulût rejoindre sa chaise, elle sentit un bras la prendre par la taille et la diriger sur la piste de danse. Elle n’eut même pas le temps de refuser, qu’elle était déjà au milieux d’autres danseurs.

James : J’aime votre caractère.

Iris : Pas moi.

James : Ne sortez pas les crocs ma chère., c’est une soirée de bienfaisance. Si vous tenez à Atos vous devez faire bonne figure.

Iris dévia son regard sur Atos, rouge de colère.

Iris : Vous êtes insupportable, on vous l’a déjà dit ?

James : Vous êtes la première ma chère.

James la plaqua encore plus près de lui. Iris grimaça.

Iris : Si vous essayez de mettre votre main sur ma fesse. Je vous…

James : Vous ne ferez rien. Atos dit que vous êtes sa femme, étrangement il n’y a aucune bague à votre doigt.

Iris le regarda nerveusement en reculant légèrement. Il maintenait sa main fermement.

Iris : Je ne vois pas vraiment en quoi ça vous regarde.

James : C’est pour vous que je dis ça. Ce serait dommage de gâcher votre jeunesse pour rien.

Ils s’arrêtèrent et James leva sa main vers son visage. Avant même qu’Atos n’intervienne, elle lui prit la main et lui fit un clé de bras. Il se retrouva à terre. Toutes les personnes autour ne bougeaient plus. Atos, quant à lui, arriva vers elle stupéfait de son geste.

Iris : Vous n’êtes qu’un pervers et la prochaine fois que vous me proposez de coucher avec des animaux, je porte plainte ! Vous êtes un grand malade.

Iris se retourna et partit.
Tous les invités étaient choqués de ce qu’elle venait de dire. Dans ce milieux, la réputation était importante et les rumeurs se rependaient comme une trainée de poudre. Iris claquait des talons à l’extérieur jusqu’à ce qu’Atos s’approche d’elle.

Atos : Hey, Iris, tu vas bien?

Iris : Tu crois que ça va toi ?

Il ne dit rien.

Iris : J’ai vu ton regard tu m’en voulais !

Atos : Non.

Iris : Arrêtes de me mentir ! Ce n’est pas lui que tu regardais comme ça mais moi !

Atos : Je voulais t’accompagner aux toilettes mais…

Elle se recula.

Iris : Mais quoi ? C’est ma faute maintenant !

Atos : Bien sûr que non.

Elle mit sa main sur son front.

Iris : Je veux rentrer à la maison.

Atos : Très bien, on y va.

Iris : Non, tu ne comprends pas. Je veux rentrer chez moi.

Atos la regarda et fronça des sourcils.

Atos : Oui, chez toi c’est chez moi.

Iris souffla. Atos essayait de garder son sang froid mais il était énervé.

Atos : Qu’est-ce que James t’a dit ?

Iris : Rien.

Atos : Ha oui ? Tu décides de me quitter et pour toi c’est rien!

Elle ne répondit pas, ils étaient nerveux tout les deux. Il prit son bras et la mit dans la voiture. Ils rentrèrent très vite. Il passait les vitesses trop brusquement quant aux virages. Elle avait l’impression que la voiture allait se retourner. Quand ils arrivèrent, il lui prit de nouveau le bras et la dirigea dans le salon.

Atos : Maintenant, tu vas me dire ce qu’il t’a dit !

Iris : Pourquoi tu hausses le ton?!

Il lança sa veste violement sur le canapé.

Atos : Par ce que tu veux me quitter !

Il criait désormais.

Iris : Ce n’est pas ce que je veux. Mais… Ça se fera de toute façon et tu le sais très bien au fond de toi !

Atos : Quoi ? Mais qu’est-ce que tu racontes. Jamais je n’envisagerai un truc pareil !

Iris : Tu te ment à toi-même !

Il s’approcha et la prit fortement par les épaules.

Atos : Écoutes-moi bien maintenant. Tu as deux choix : soit tu me dis ce qu’il t’a dit, soit je lui fous mon arme dans la bouche.

Elle le regarda stupéfaite par sa phrase. Il en était capable. Et même si il méritait une correction, elle ne voulait pas qu’Atos ait des problèmes.

La clé de son âme Where stories live. Discover now