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Quelques jours passèrent et Axot était toujours dans la villa. En revanche Atos non. Il était toujours en extérieur, au goulag comme disait Axot.
À ses yeux, travailler légalement, avec des fiches de paie, des employés, n'était pas fait pour lui. Il voulait être libre. Elle ne comprenait pas du tout. Faire partie d'un gang n'était pas être libre pour elle. Il dépendait de Ares. Enfin il considérait Ares et Atos comme sa famille. Et elle également car d'après lui, Atos serait intéressé par elle. Elle avait beau savoir que c'était le cas, elle avait dû mal à y croire. Après tout, sa mère lui disait tout le contraire. Des reproches, des insultes et des propos dégradants avaient constitué sa vie. Quant à son beau père alcoolique, il était au début correcte et prenait même sa défense. Au début. Elle repensa au livre qu'elle avait perdu. Ou plutôt, qui ne se trouver pas dans les cartons qu'elle avait récupéré. Un livre que sa mère lui avait acheté un moment ou elle avait eut du cœur. Elle fini par se dire que c'était mieux ainsi. Mieux de na pas avoir de souvenir d'une tel personne. Elle fut interrompue par Axot.

Axot : Princesse, ça va ?

Iris : Oui toujours.

Il s'assit sur une chaise face à elle.

Axot : Mais bien sur. Atos et d'une salle humeur depuis plusieurs jours.

Iris : Mais pour le savoir, il faudrait encore que je le vois.

Axot : Oui donc c'est bien en rapport avec toi. Il faut que je prévienne Ares.

Iris : Attends, tu préviens Ares de ça ?

Axot : Je préviens Ares de tout.

Elle n'était pas si étonnée tout compte fait.
Atos arriva à ce moment-là. Iris le regarda, il était nerveux, le ton légèrement froid.

Atos : Axot va t'accompagner en ville.

Iris fronça les sourcils.

Atos : Le gala est demain soir, il te faudrait une tenue.

Iris grimaça.

Axot : C'est la première fois que je vois une femme faire cette tête alors qu'elle doit faire les boutiques.

Atos : Fait attention à elle.

Axot se leva et d'un ton ferme lui répondit.

Axot : Toujours.

Iris se sentait étrange : pour la première fois, quelqu'un s'intéressait à elle, à sa sécurité, voulait la protéger. Elle n'avait jamais connu ça dans sa vie, c'était tout de même agréable, elle n'allait pas le nier. Elle leva les yeux sur Atos qui la regarda quelque seconde silencieusement et partit. Elle avait l'impression qu'il aurait voulu lui dire quelque chose, comme s'il regrettait son comportement. Enfin ce n'était qu'une impression. Axot et iris partirent en voiture. Axot avait mis la musique à fond : du rock, cela la fit sourire. Il marchèrent un moment, ils avaient fait plusieurs boutiques mais Iris ne trouvait rien qui lui convenait : tout était trop sexy, trop décolleter, ou voyant. Soudainement, Axot s'arrêta et Iris le regarda inquiète.

Iris : Axot ? Ça va ?

Il la prit par le bras et la tira dans le magasin qui était le plus proche. Ils entrèrent et Axot la décala plus loin. Il regarda la caissière.

Axot : Fermez le magasin maintenant !

La femme le regarda et le fit sur le champs. Elle ne le connaissait pas mais ce qui était sûr, c'est qu'elle savait qu'il valait mieux le faire du à son regard dur. La caissière se dirigea vers l'entrée et ferma la porte à clé. Elle baissa les rideau en fer.

Iris : Mais qu'est ce qui se passe ?

Axot regarda par la fenêtre.

Axot : Les vautours sont là.

Iris voulut s'approcher mais il mit sa main devant.

Iris : Les vautours ?

Axot : La presse. Comment ils savent ou tu es ? C'est dingue.

Iris se sentit mal.

Iris : Comment ça... La presse ? Pourquoi ?

Axot s'approcha d'elle.

Axot : Tu es avec Atos. Il est connu et riche. Les gens aiment les célébrités.

Iris : Célébrité ? Il n'est pas célèbre.

Axot : Tu m'as compris.

La caissière arriva avec un verre d'eau qu'elle tendit à Iris.

Jude : Tenez mademoiselle.

Iris le pris en tremblant légèrement. Elle la remercia et but une gorgée, elle était devenue très pale.

Jude : Veuillez vous assoir.

La jeune femme lui donna une chaise et Iris s'y assit avant de tomber. Axot s'inquiéta de son état.

Axot : Tu vas bien ?

Iris toucha son front.

Iris : Pas vraiment...

La clé de son âme Where stories live. Discover now