Mon Alpha à moi !

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Élias : Mon père voulait les tué de son vivant alors maintenant qu'il ne l'est plus, leurs morts n'a pas d'importance !

Moi : Alors pourquoi est-ce que tu ne me l'as pas dit ? Pourquoi est-ce que tu m'as fais croire que c'était pour briser notre lien ?!

Mes sentiments sont confus à cet instant. Je me sens perdue face à une âme-sœur qui rend à chaque fois la situation un peu plus incompréhensible.

Élias : J'avais déjà lus quelques informations que nous avait donné Willow la première fois qu'on s'était vu alors quand je les ai tué, j'y ai repensé et je devais savoir.

Moi : Tu t'es posé la question avant ou après les avoir tué ?

Élias : Après.

Son manque d'empathie rien que dans la façon dont il continue d'en parler ne cesse de me dégoûter. Je préfère changer de sujet.

Moi : En repensant au grimoire qu'elle t'avait donné, moi aussi j'aimerais bien le lire.

Élias : Je te le passerais dès qu'on sera rentré, d'ailleurs en on y va maintenant.

Moi : Non ! Je veux des réponses !

Élias : Je t'en ai déjà dit beaucoup trop ! Qu'est-ce que tu veux savoir d'autre ?

Moi : Explique-moi se qu'il s'est passé, absolument tout !

Élias : Très bien mais ça sera sur le chemin du retour, on est rester trop longtemps ici, et tu as entendu ton ami. La région n'est pas sûr.

Il n'attend pas que je dise quoique se soit pour sortir. Je le suis comme une idiote mais nous ne faisons que quelques mètres avant qu'une violente averse ne nous arrête. Un sentiment de déjà vu me fait sourire.

Je le vois s'arrêter un instant avant de continuer à marcher comme si de rien était.

Moi : C'est ridicule ! Tu préfères vraiment marcher sous la pluie plutôt que d'attendre avec moi dans ta...cabane ?

Je le suis un moment avant que le tonnerre ne se fasse entendre. Ok, je m'arrête là moi. Qu'il se fasse frapper par la foudre, je ne prendrais pas ce risque !

En faisant volte-face, je suis surprise par la chute d'un oiseau en plein vol juste sous mes yeux. Mon étonnement se fait plus grand lorsqu'Élias me dépasse pour le prendre entre ses mains.

Moi : Donc pour un oiseau tu veux bien faire demi-tour ?

Après s'être accroupi, il se relève sans même me jeter un coup d'œil et rejoint la maison délabrée que nous venons de quitter. Je fais de même en le regrettant déjà.

Une fois entrée, je retrouve Élias trempé et assis sur la seule chaise présente occupé à...attendez, je dois rêver là.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ?

Élias : Est-ce que tu peux me chercher la trousse de secours dans la salle de bain ?

Parce que cette toute petite maison a une salle de bain ? Je fais se qu'il me demande car ça doit bien être l'une des rares fois où il me pose une question d'une manière si soucieuse. En entrant dans se qu'il appelle une salle de bain, j'y vois des toilettes entre un lavabo et une baignoire qui ne laisse aucune place à quoique se soit d'autre. La pièce est vraiment très étroite se qui me facilite dans ma recherche. Un petit placard se trouve sous le lavabo que je m'empresse d'ouvrir. La trousse de secours s'y trouve ainsi que...des livres. Non pas que je le croyais analphabète mais je ne le pensais pas du genre à aimer lire.

J'aperçois rapidement le titre de l'un d'eux : Concerto à la mémoire d'un Ange avant de sortir. En posant la trousse de secours sur la table, je vois l'oiseau enveloppé d'un petit drap blanc. Élias commence alors à désinfecter l'aile de l'animal avant de la saupoudrer d'une sorte de talc comme s'il assaisonnait un plat de beaucoup trop de sel. Je continue à l'observer poser un bandage et de nouvelles questions s'immiscent dans mon esprit. Mais le voir si calme ne me donne pas envie de l'interrompre. Il est vraiment très méticuleux dans ses gestes et sûr de lui, comme si se n'était pas la première fois. En apprendre autant sur lui en si peu de temps me réjouis autant que ça me rend confuse.