Fatima vs Zara (1-0)

1.2K 152 4
                                    

Dos au mur...

-------------------

Entre temps, Ndiouga était parti rejoindre Ibrahima dans le salon. Ce dernier avait fini de communiquer. Il ignorait encore que sa fille était là. Ibrahima a commencé à discuter avec lui tranquillement. 

Ibrahima : ah tu vas devoir patienter un peu. Ta surprise était là il y a quelques instants mais elle revient très bientôt. Un peu de patience rek mon garçon. 

Ndiouga : tu sais que je ne suis pas très fan des surprises et la patience c’est pas mon fort…

Ibrahima : celle-ci est différente. Tu verras…

Juste après ces propos la porte s’ouvre en grand et les deux fillettes rentrent en courant pour enlacer leur papa. Le vieux Ibrahima en était étonné. A ce qu’il sache il ne s’agissait que de bb Maty. Il ignorait qu’Aida venait aussi. 

Ibrahima : ah j’avoue que moi-même je suis surpris. L’arroseur arrosé. Disait-il en riant. Princesse Aida Kagne nga gneuw ? Viens dans mes bras. 

Le papa tout heureux ne voulait plus lâcher ses filles. 

Ndiouga : comment ça ? 

Ibrahima : eh bien il n y avait que Maty tout à l’heure je l’ai confiée à Fatima pour qu’elles. Bref qui t’a amené princesse ? Tu nous as manqué ma grande….

Zara que personne n’avait remarqué rentre dans le salon l’air frustrée. 

Zara: khana ndeyam moko indi ( c’est sa mère qui l’a amenée ) wala Maty daf ko fi eupeulei Dara ? Ma fille n’est pas la bienvenue ? 

Ibrahima : ah sama doom ( mon enfant) quel plaisir de te revoir. Ne le prends pas comme ça c’est une simple question. Khalei yi nie bock deret. ce genre de propos n’a pas sa place ici. Fi sen keur la yen gneup. 

Zara: j’aimerai entendre mon cher Ndiouga dire la même chose. Elle jette un regard à ce dernier. 

Zara: fall ndiaga yaram, sama bayou doom ( le papa de ma fille ) comment tu vas ? 

Il ne daigne à répondre que parce que ses filles le regardaient. 

Ndiouga : sante yalla bou wer ( je remercie Dieu ). 

Zara: j’aime te voir aussi heureux c’est pourquoi dès que j’ai eu vent que tu revenais travailler j’ai amené tes filles pour qu’elles t’encouragent et te souhaitent la bienvenue. 

Bb Maty : tu as amené Aida. Moi c’est Nogaye ( l’aide ménagère ) qui m’a amenée. 

Sourire gêné de Zeyna, moue d’Ibrahim ( il se retenait de rire ) et Ndiouga en avait déjà marre. 

Ibrahima sentant la tension monter décide d’improviser une visite de la nouvelle salle de jeux avec les petites. Surexcitées elles le suivent et donnent rendez-vous à leur papa dans quelques instants. 

Il ne reste plus que les deux pires ennemis dans la pièce. Ndiouga ne supporte pas cette femme qui lui a causé tellement de peine, lui a brisé le coeur mais qui a surtout brisé le coeur de son sang Maty. 

Ndiouga : qui t’a dit que j’étais là ?

Zara: ah Ndiouga nak cette question ne se pose pas. Sama bayou dom sa Dara oumpouma ( je garde un oeil sur tes activités). Tu dois assurer l’avenir d’Aida normal ma kham si tu travailles bien et que l’argent rentre à flots. Ma fille Aida ne doit manquer de rien. Nii la nak khalei bi dey sokhla ay yeurei, loisirs ak or. ( ma fille a besoin d'être pourrie gâtée) waw si la bok. Diourouma domou baadola donc da wara feuss si mom que bayam dafa yor. ( ça doit se voir qu’elle est une gosse de riche ). 

Fatima : La Femme Du BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant