jour de vérité

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Pov Fatima
On est lundi matin. Le grand jour. Ndiouga s'est enfin décidé à faire le test pour se délester du poids qu'est le doute. Sa famille l'y a beaucoup encouragé et rassuré sur le fait que biologiquement ou non, bbAida restait sa fille.

Maman aussi et tonton MaLamine se sont sentis investis dans l'affaire et lui ont proposé de faire ce qu'il semblait juste. Après mûre réflexion il comprit qu'il devait le faire.

Il a tenu à y aller sans être accompagné hormis de Zara biensur et de la fillette.  Mais j'ai tenu quand même à lui parler en appel vidéo pour voir dans quel état il était réellement.Il avait une mine grise. Ça se voyait qu'il était stressé et brisé.

Les résultats seront disponibles dans deux semaines, déclare le médecin. Deux interminables semaines d'attente. Il devra prendre son mal en patience même si une part de lui commence à se résilier.

A son retour de l'hôpital je l'attendais chez lui pour l'emmener se changer les idées... avec son argent.

Ndiouga : j'ai juste envie de dormir.

-moi j'ai envie de faire du shopping donc tu vas me regarder dépenser ton argent.

Je lui parlais et fouillait dans sa poche. J'y trouve son porte-feuille tout simple à premier abord.

-il est tout neutre dis-donc pour quelqu'un qui est pété de fric.

Ndiouga : ne te fie pas aux apparences. Sartorial Montblanc.il coûte pas moins de 300k balles. Je ne porte jamais de bas prix j'ai trop bon goût tu le sais bien.

-je te crois à 1000% raison pour laquelle tu m'as choisi moi.

Ndiouga : ça y est elle prend la grosse tête. Tu n'es pas du tout modeste.

-a force de te côtoyer j'ai adopté le même comportement de thuné que toi. Tu n'as pas de liquide avec toi ? Si je veux acheter du maad ou de la mangue confite je fais comment. C'est pas partout qu'on paye avec carte deh.

Ndiouga : trop capricieuse toi. Je retirerai de l'argent en route t'inquiètes.

-ON retirera.

Ndiouga : comme si c'était ton argent.

-on y va je ne veux pas trop tarder. Je suis une future mariée je ne peux pas traîner dehors à longueur de journée tout de même.

Ndiouga :  comme tu veux princesse. Tes désirs sont les miens.

Après une petite séance de baisers et de caresses qui allait déraper, je réussis à nous faire sortir de la maison.

Je veux de nouveaux vêtements : des tenues traditionnelles et des tissus que je compte offrir à sa maman et ses sœurs.

On entre dans une belle boutique située à point-E. Après un accueil chaleureux il s'installe dans le salon et nous observe en faisant mine d'être concentré sur son téléphone.

La vendeuse me propose d'essayer quelques tenues. Cela va de la robe moulante pour événements à une tenue plus simple mais non moins chic pour la maison. Je devais en essayer huit au total.

Premier round taille basse brocard. Monsieur a droit à un défilé et qui dit défilé dit juge.

Ndiouga : y a pas moyen que le haut soit plus long histoire de cacher...enfin je veux dire c'est plus pudique... pour

-tu veux que je cache mes fesses. Un don qui m'est attribué ?

La vendeuse : ah monsieur tamit il faut laisser le modèle ainsi fait en plus qui ne dit pas que c'est uniquement réservé à vous.

Fatima : La Femme Du BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant