matelas de la réconciliation ( Ndiouga et Seynabou )

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Le lendemain Vers 09 h .

Ndiouga discutait avec Lahad et un partenaire dans le hall. Ils raccompagnaient ce dernier. Au même moment Fatima passe devant eux elle vient d'arriver. Elle porte une combinaison fleurie et des talons hauts.
Elle fait exprès de saluer tout le monde excepté Ndiouga. Ce dernier lui était souriant et a même salué Fatima sans réponse de sa part. Gêné et frustré, après le départ des autres il va la voir dans son bureau.

Ndiouga : Fatima sa mbam nga romb wala.( tu viens de croiser ton cochon oubien) Comment peux tu passer devant des gens et sélectionner à qui tu dis bonjour. C'est quoi ton problème ? Pire tu ne réponds pas à ma salutation

-tu vois à quel point on peut se sentir déshumanisé. Nitki envahir sa espace sans que tu ne l'y autorises. Di wakh sa sokhla sans prendre la peine de dire bonjour.  Legui nak neinga dngamay tutoyer. Lingama def kerok lala delo tay. Doma dakkati beineu yoon nga nopalou. Sa papeu nekufi dh meun nga def loula nekh mais attention ku meuneu fayou ngako sekal.
( tu envahis mon espace et commence à dicter ta loi sans dire bonjour. Je te rends la monnaie de ta pièce. Vaudrait mieux me renvoyer à nouveau. Ton "père" n'est pas là tu peux faire ce que bon te semble mais attention je sais rendre les coups)

Ndiouga : je te parle comme je veux. koma diakhassel nga beug ioe dafa melni ya geun niti.( tu veux semer la zizanie entre lui et moi mais tu n'y arriveras pas. Tu te crois supérieure aux autres c'est fini tout ça)Lolou doko fi amei. Je me demande réellement loula fi teyei batay. ( ta présence ici jusqu'à présent m'étonne) mais Je t'apprendrai le respect moi.

-lii deh fi rek lako giis. Patron bu am salariée bu rew ba prei nanguwuko dakkeu. ( je n'ai jamais vu un patron continuer à supporter un employé indiscipliné sans vouloir le renvoyer).

Laisse-moi t'apprendre l'humilité mouy donnant donnant. Khoulo yi yakarna mola nekh mais mane j'ai pas votre temps.
J'ai l'impression d'avoir un gamin en face de moi. Soyez plus mature que ça. Vous oubliez que vous êtes dans un espace professionnel. Regardez-vous à bouillir de colère gneup dinenla deigeu dila hamal. Comme nanguwoma dakkeu je vais vous simplifier les choses. Démissionner lay def vous n'aurez pas à vous expliquer auprès de vous savez qui. J'ai besoin de travailler dans un endroit stable, positif. Vous polluez l'atmosphère M.Fall. c'est dommage.

Je me rasseois tranquillement.

Ndiouga : lilay khar mo raw dakkeu ioe

- Vous me menacez?

Ndiouga : faut le prendre comme vous voulez. Je suis pas votre ami encore moins votre mec alors fini cette discussion

-Vous êtes à mille lieux de ressembler à mon genre de mec. Soyez-en rassuré.

Il se sentait blessé et sort sans répondre. Impossible pour lui de rester un moment de plus là-bas.
Il rentre chez lui blessé dans son égo et s'allonge sur son canapé. Il était au bord de l'implosion. Comme le lui avait demandé son imam,à chaque fois qu'il sentait qu'il allait craquer qu'il s'allonge et se remémore de bons souvenirs.
Il repense à une dispute qu'il a eu avec sa première épouse plus de 6 ans plus tôt.

Flashback quelques années plus tôt...

C'était un samedi.
Seynabou rentre à la maison. Elle était allée se faire des soins du corps dans un complexe de beauté.
Surprise. Elle tombe sur des agents visiblement qui se chargent d'ameublements. Elle demande à l'un d'eux.

Seynabou : bonjour. Vous allez bien naka liguey bi ?

Agent : bien merci madame. Excusez pour ce remue-ménage.

Seynabou : c'est pas grave vous faites votre travail je suppose. Mais dites-moi vous installez de nouveaux meubles ?

Agent : oui M. FALL nous a chargés de réaménager la maison apparemment c'est pour se faire pardonner. Vous aurez la surprise de votre vie je vous assure. Allez admirer ce qui a été fait.

Fatima : La Femme Du BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant