Goumin

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Samedi. Amina est venue passer la journée chez moi. Nous préparons le déjeuner en discutant de mon rendez-vous.

Amina : ayy mala geum. Donc il t'a invité ni. Je t'avais dit que dafla barder. Tu as pris les choses en main deh. Beugeu na lii mane.

Mariam rentre pour l'appuyer.

Mariam : j'avoue que je n'y croyais plus. Dieki say rek wane niu yambar bo khamni. Jigen dngay geum sa bop. Danio nameu khew nak.

-vous anticipez trop les choses. Kulein ni rv en amoureux la ? Je peux pas en parler mais je sais pourquoi je veux qu'il s'ouvre à moi.

Amina : mais moytul nak il m'a lair imprévisible. Il peut vite changer d'avis. J'espère qu'il n'a pas de mauvaises intentions avec toi. Goor gni danio doy war deh.

-vous vous faites trop d'idées. Il n'en est rien. Il a besoin d'être écouté c'est tout.

Mariam : en tout cas moi j'ai besoin de marier ma soeur.

Nous éclatons de rire comme si c'était à elle de donner ma main. Mais son avis compte un peu quand même.

Nous préparions dans la bonne humeur et mangions avec maman Fanta et tonton Malamine.
Amina a préparé du bon thé et moi je me suis chargée des jus locaux.

A mermoz.
Ndiouga aussi passe la journée avec la famille : parents, Aicha sa petite soeur, Bamba le frère avec sa femme et leurs enfants. Deux de ses badienes sont aussi venues. Il a deux autres soeurs et Mame Diarra et Aida ( sa soeur aînée à qui il a donné le nom à sa fille bb Aida) qui sont mariées.

La maison est animée et pleine de monde. Tout le monde s'y rassemble le samedi pour discuter et partager des moments de famille. Même des voisins de longue date sont de la partie.
Tout le monde se rejouit de voir Ndiouga souriant et taquin avec eux. Ils ne le voient plus ainsi depuis un moment.

Badiene Sophie : ah sma doom bima guiss tay nii contane na dih. Ça fait un moment que tu nous prives de ce si beau sourire. Loula contanelo tay.

Yaay Maty : wakhnga deug deh Ndieukei. Mon fils gaawei niu bokk.

Ndiouga : yeen dal mère yi ni rek vous aimez trop les détails. Y a rien de spécial.

Badiene Sophie : gnane nioy mères yi yaw ? Niune gni parei ba beug dee. Buniu yab deh.

Bb Maty : papa tu m'emmènes au cinéma ce soir ?

Ndiouga : j'aurais bien aimé princesse mais j'ai quelque chose de prévue. Je suis vraiment désolée mais je peux t'y emmener une prochaine fois khamngani ioe doumala bagnal dara.

Yaay Maty : fo dieum Fall Ndiaga yaram ? Silonek ba doniu weteuli tay.

Ndiouga : nulle part maman. Liguey bi rek. J'ai des choses à terminer rek dou dra.

Père Alioune : geuwma lolou. Mais bayilein ko nak goor la souko nekhei dokhi.

Aicha : legui niune jigen gni amouniu droit dokhi ?

Père Alioune : thiaatou yayam ak bayam meussumala terei dokhi ndkh yarou nga ba nopi. Khana kay bul di naadjei wla gudei feineu ndkh jigen nga. Jigen denkay sammeu topato ko. Je ne fais que te protéger princesse. Pour les garçons c'est pas grave mais jigen lou tilimal deram dafa yombeu.

Yaay Maty : deuguite Fall ndiaga Yaram.

Ndiouga : wakhtane lein ba dioubo rek. Ioe mom dnga beugeu bokk tei boko yamal. Dit-il en s'adressant à Aicha.

Bamba : bokkeu na sakh deh wayei daa fek ni faut niukay gunguei. Mom dalay sonal ak mangi dem fi mangi dem fei femme indépendante tei bu gudei mouy wotei nane kuko dieulsi bala niukay agresser. Pourrie gâtée comme ça.

Fatima : La Femme Du BossWhere stories live. Discover now