KFC

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Pov Ndiouga.

Quelqu'un tambourine à ma porte et m'extirpe de mon sommeil.Tantôt ça tambourine tantôt sa sonne avec insistance. Cette personne doit être très énervée ou en danger. Je me précipite vers le hall d'entrée et je croise ma femme de ménage.

Ndiouga : c'est quoi ce bordel ? Qui se permet tant de liberté chez moi.

FDM : ne sortez pas monsieur. C'est lui. Il ne vous veut pas du bien.

On entendait une voix d'homme hurler de rage.

...: ouvre ta porte Ndiouga. Je viens chercher ce qui m'appartient ne me pousse pas à bout.

Ndiouga : de quoi il parle. Dit-il essayant tant bien que mal d'ouvrir les yeux et d'écarter la femme de ménage du chemin.

FDM: non n'y allez pas.

J'ouvre une boite derrière un tableau. A l'intérieur une arme à feu. J'étais prêt à en découdre avec ce malfrat. Puis j'entends les cris d'une petite fille. BbAida.

BbAida : papa papa. NE LES LAISSE PAS M'EMMENER. JE VEUX RESTER AVEC TOI. VIENS M'AIDER. NE LES LAISSE PAS M'EMMENER.

Ndiouga : je préfère mourir plutôt que de les laisser faire.

Je charge son arme et sors le confronter. Un homme tout de noir vêtu tenait en joue MA fille.

...: je ne veux pas de problème avec toi. Je suis juste venu chercher ma fille.

Ndiouga : C'EST PAS VRAI. ET MÊME SI C'ÉTAIT LE CAS ON NE VIENT PAS TARD LA NUIT LA KIDNAPPER. LAISSEZ-LA TRANQUILLE OU JE TE METS UNE B**LE DANS LA TÊTE.

...: on se calme.

Zara fait son apparition.

Zara : Baisse ton arme sinon il y aura non pas un mais trois cadavres le tien et celui de ta princesse aussi.

Ndiouga : NON. Comment peux-tu être aussi insensible?

Zara : tu ne me laisses pas le choix c'est dommage. On aurait tous pu fonder une merveilleuse famille et mourir avec nos secrets. Fit-elle sur un ton ironique.

Zara : dis au revoir à ta...que Dis-je, à ma fille. Dis au revoir...

Ndiouga : NON JAMAIS JE TE DIS. ELLE RESTE AVEC MOI...

Puis une rafales de coups de feu...

Je sursaute. J'étais trempé de sueur et mon coeur battait la chamade. Je cours automatiquement vers la chambre des filles...Elles y sont et dormaient paisiblement. Je n'osais pas les approcher pour ne pas les réveiller mais j'étais rassuré de savoir qu'elles étaient bien là.

Je m'effondre par terre en pleurant. Que m'arriverait-il si ce rêve devenait réalité ? Si je ne suis pas son père et que quelqu'un me la prenne ? J'ai bbMaty mais je ne suis pas que son papa. Je suis connu pour être le papa de deux princesses. Ce changement ne peut avoir lieu. Bb Maty perdrait sa soeur, moi ma fille, mes parents leur petite-fille et mes frères et soeurs leur nièce. C'est impensable

J'avais la tête entre mes genoux, le corps en position fœtale. De petites mains toutes douces se posent sur moi. Je n'osais pas lever la tête pour ne pas qu'on me voit pleurer. Mais la petite me prend le visage pour que je la regarde. C'était bbMaty. Je pouvais voir ses yeux pétiller de bienveillance, d'innocence et d'amour. Les mêmes que ceux de sa défunte maman.

Pourquoi pleures tu papa ? Me demande t'elle avec une voix qui me fit frémir. Elle chuchotait pour ne pas réveiller sa petite soeur. J'en faisais de même.

Ndiouga : je suis juste heureux et reconnaissant de vous avoir dans ma vie. Tu es encore trop petite pour comprendre ce qu'est l'amour.

BbMaty : l'amour c'est toi et nous. Les super héros pleurent donc ?

Fatima : La Femme Du BossWhere stories live. Discover now