Le pardon

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Le pion de Zara n'était autre que Lahad.

Ndiouga : j'avoue que tu ne manques pas de ressources. La seule personne que je n'aurai jamais cru capable de telles bassesses.

Lahad : non tu te trompes laisse moi t'expliquer...

Ndiouga : Tu nous as tous trompé. Je me disais bien que j'avais déjà vu ce bracelet quelque part...dans mon bureau posé sur MA table. C'est là que j'ai fait le lien. Et dire que j'allais te confier tous mes plans. Je me serai bêtement jetté dans la gueule du loup.

En effet, Fatima n'était pas la seule à l'avoir remarqué (le barcelet) ce jour-là.

Flashback le jour de la réunion.

Rappelez-vous : après avoir confié son téléphone à Bijou et être montée chercher celui de Ndiouga, elle l'a vu posé là. Cela l'a d'ailleurs intrigué mais elle pensait qu'il devait sûrement appartenir à Ndiouga.

-dis donc. Ndiouga porte autre chose que de l'or et des diamants ?

Puis elle sort d'un pas pressé. Seulement,
Plus tard après sa réunion, Ndiouga est lui aussi retourné dans son bureau et est tombé sur le même bracelet toujours posé là. Il ignorait à qui il appartenait mais savait qu'il n'était pas là depuis bien longtemps. Il s'apprêtait à le prendre quand il reçoit un appel et quitte la pièce. A son retour il n'était plus là, Lahad était entre temps revenu le chercher.

Fin du flashback

Ndiouga : tu n'es finalement pas aussi malin que ça. Tu commets un crime et laisse des indices derrière toi. T'es quel genre de voyou ? Oh désolé mais ce texto que tu as reçu tout à l'heure comme tu as pu le constater ne venait pas de Zara mais plutôt de moi. J'ai usé des mêmes stratagèmes que vous. Sans le savoir, vous m'avez donné toutes les clés pour vous prendre dans votre propre jeu. Dit-il en s'asseyant confortablement dans son fauteuil. J'ai su faire mieux que vous.

Lahad lui, ne savait plus où se mettre.

Flashback après le vol du téléphone de Zara.

L'informaticien : c'est pas très légal tout ça. On rentre dans la vie privée d'autrui.

Ndiouga : l'autrui là dont il est question ne se contente pas juste de rentrer dans la vie des gens mais aussi de les détruire. Je veux juste savoir qui est-ce qui l'aide. Tu es mon frère tu sais que c'est urgent. S'ils peuvent se permettre de pirater les gens je le leur rendrai coup par coup. On les n***e avec leurs propres méthodes. Vas-y faut qu'on trouve quelque chose.

Son ami informaticien se met à la tâche et parvient à déverrouiller le téléphone et à accéder à tout son contenu.

Informaticien : on aura pas le temps de tout vérifier mais on va en faire des copies sinon le téléphone sera vite localisé. Et on sera grillés.

Ndiouga : d'accord fais le nécessaire.

En deux jours Ndiouga fouillait méthodiquement les données de Zara. Avec son acolyte ils remarquent un numéro fréquemment contacté. Ils identifient Lahad, sa position et toutes sortes d'informations le concernant.

Mais là où Ndiouga fera le plus de découvertes c'est dans le journal intime (version smartphone) de Zara. Il savait que depuis toujours elle aimait écrire ses aventures, son état d'esprit ou encore ses émotions dans un journal. Il savait qu'il pouvait y trouver des choses. Mais ne s'attendait pas à ce qu'il allait voir.
Il aura la surprise de sa vie en découvrant qu'Awa était en réalité son ange gardien. Qu'elle a su déjouer tous les tours de Zara à la demande de son autre père tonton Ibrahima.
Sur une note, Zara exprimait toute sa rage envers Awa :" a partir d'aujourd'hui je ne ferai plus confiance à personne. Awa m'a trahie. Et pas qu'une fois. Elle sera punie pour ça. On ne déçoit pas Zara. Elle vient de jeter aux ordures le pack de saafaras (potions que donnent les marabouts) qu'elle devait mettre à différents endroits (chez Ndiouga). Elle a prétendu être mon amie alors qu'elle ne l'était pas."

Fatima : La Femme Du BossWhere stories live. Discover now