Chapitre trente-huit

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Point de vue de Viviane :

Après avoir rouler pendant une petite heure, le taxi arrivait enfin à destination, je jeta un bref regard par la vitre et le tableau qui se dressait devant mes yeux n'avait rien d'accueillant, le sol était jonché de détritus, les maisons avaient l'air abandonnées comme l'immense entrepôt qui se tenait là majestueusement dans ce quartier ou l'on pouvait au premier abord croire que toute trace de vie avait disparue comme la brise qui chasse les nuages.

Je payais le chauffeur puis m'étant assurée qu'il met bien rendu la monnaie je descendis de son véhicule et marcha en direction de l'entrepôt. Au fur et à mesure que je me rapprochée de celui-ci je pouvais qu'un petit groupe de personne commencé à se former et à se rapprocher de moi. Je ne pris pas sur le coup attention mais cela fut de court car l'un d'eux m'interpella de la manière suivante :

"« Eh ! La maison de retraite, ce n'est pas par ici, mamie ! » s'exclamait un jeune garçon de tout au plus 15 ans, qui n'était haut que de trois pommes. Il portait un sweat bleu pétrole, associé à un simple jean gris et des chaussures rouge brillant."

Cette petite remarque fit d'abord rire le reste de la troupe, qui riait à en perdre haleine, mon Dieu voyant le niveau d'intelligence qui m'avait été montré je décidai de répliquer de la même manière mais plus méchamment :

- « "Pff, je me disais bien... Mais bien sûr, suis-je bête ! On ne trouvera jamais une tête de con comme la tienne dans un endroit qui est dédié aux services des autres."

Ma phrase a eu le résultat que je souhaitais : la troupe s'est mise à hurler contre le jeune garçon, en lui lançant des remarques du style « oh, ce qu'elle t'a dit » ou encore « je n'aurais pas aimé ». Celui-ci devenait de plus en plus rouge et n'arrivait plus à prononcer un mot. Quant à moi, je jubilais intérieurement d'avoir réussi à l'éloigner de son orgueil qui ne correspondait pas du tout à son goût vestimentaire.


-" Ça suffit, je voudrais me procurer une arme et l'on m'a assuré de manière certaine que je pourrais en obtenir facilement."

-"Il se pourrait bien, ouais, mais combien as-tu pour ça ?!"

-"Ah non, ce n'est pas comme ça que ça marche. D'abord, vient l'observation des armes, et ensuite vient la question de l'argent » Répondis-je à l'intention d'un homme beaucoup âgé que le précèdent.

Il hocha la tête et me fit signe de le suivre jusqu'à l'entrepôt. Nous pénétrâmes dans ce lieu désinfecté où se tenait un véritable arsenal. Je n'avais jamais vu autant d'armes en un seul endroit. Des murs jusqu'au sol s'étalait une énorme variété d'armes à feu, toutes plus puissantes les unes que les autres.

-"Alors, que veux-tu en particulier ? Une mitraillette, une pétoire, un revolver ?" me demanda l'homme en s'appuyant sur le comptoir de son "échoppe" si on pouvait nommer cet endroit ainsi

-« Je voudrais un revolver à 12 coups avec un chargeur à grande capacité, vous en avez ? »

-« Oui, nous en avons, mais ce n'est pas donné. Il vous faudra payer la somme de 700 euros, de préférence en liquide. »

-« Attendez, comment puis-je être sûr que vous ne me vendrez pas une arme qui ne fonctionne pas, ou que vous ne me donnerez pas simplement une arme différente de celle que je souhaite ??! »

-« Je comprends votre méfiance... »

-« Je connais les manières des hommes, vous promettez monts et merveilles, mais lorsqu'il s'agit de les mettre en œuvre, plus personne n'est là, ou vous trompez votre prochain. Donc, votre discours de petite âme choquée ne m'atteint pas.

Changement de vie.Where stories live. Discover now