Chapitre Quarante-Sept

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"L'injure fuse quand la colère est diffuse"

Jean Pierre Szymaniak


Point de vue d'Alexander :

Cela m'avait fait du bien de pouvoir discuter quelques minutes avec Jonathan. C'était comme une bouffée d'air frais dans le chaos qui régnait au cabinet d'avocat. Mon directeur, Roland, était tombé gravement malade, et en tant que membre fondateur du cabinet, j'avais dû endosser le rôle de directeur.

Les responsabilités avaient été nombreuses et pesantes, et je me sentais dépassée par moments. Heureusement, je pouvais compter sur le soutien et l'amour de Jonathan pour me réconforter et me redonner de l'énergie.

Après notre conversation, je m'accordai un instant de répit dans mon bureau. Je m'installai dans mon fauteuil, fermant les yeux un instant pour apaiser mon esprit agité.

Mais mon répit fut de courte durée car je vis arriver une Sophie complètement affolée et au bord de la crise de nerd avec un dossier qui brandissait énergiquement 

Sophie était notre avocate la plus brillante, toujours calme et efficace dans ses actions. La voir aussi troublée était rare et cela m'inquiéta immédiatement. Je me redressai dans mon fauteuil, prête à l'écouter et à l'aider de mon mieux.

"Sophie, que se passe-t-il ?" demandai-je doucement, essayant de la rassurer du regard.

Elle prit quelques instants pour reprendre son souffle avant de répondre d'une voix fébrile : "C'est le dossier de l'affaire Richardson, celui sur lequel nous travaillons depuis des mois. Roland était le principal responsable du dossier, et maintenant qu'il est absent, tout est en suspens. J'ai découvert de nouvelles preuves cruciales, mais je ne sais pas comment les utiliser ni quoi en faire !"

Son inquiétude se répandit dans mon esprit déjà chargé, et je me rendis compte que la situation était plus complexe que je ne l'avais imaginée. Je fis signe à Sophie de s'asseoir, puis pris le dossier qu'elle me tendait. J'ouvris les pages, parcourant rapidement les informations qu'elle avait découvertes.

"Tu as fait du bon travail, Sophie. C'est évident que tu as trouvé des éléments importants pour l'affaire. Nous allons trouver une solution ensemble, ne t'inquiète pas," la rassurai-je, cherchant à transmettre un peu de ma confiance à son égard.

Nous prîmes le temps de discuter de la meilleure façon d'utiliser ces preuves et de poursuivre l'affaire sans la présence de Roland. Je sentais que notre équipe avait besoin de se serrer les coudes, de faire preuve de solidarité pour surmonter cette épreuve. Peu à peu, nous élaborâmes un plan d'action solide, tout en nous appuyant sur les compétences de chaque membre du cabinet.

Les jours qui suivirent furent intenses, mais nous restions soudés. Jonathan m'apportait un soutien inestimable, m'encourageant à garder confiance en moi et en notre équipe. Sophie était au sommet de son art, déterminée à faire triompher la justice.

Malgré le chaos qui régnait toujours au cabinet d'avocat, je pris conscience que nous étions capables de faire face à n'importe quelle situation ensemble. Notre collaboration et notre solidarité se renforçaient, et nous trouvions des solutions même dans les moments les plus difficiles.


L'affaire Richardson était un dossier complexe et délicat qui avait suscité beaucoup d'attention médiatique. Il s'agissait d'une affaire de fraude financière impliquant une grande entreprise internationale accusée d'avoir manipulé ses comptes pour cacher des profits et des pertes. Les conséquences de cette manipulation avaient été dévastatrices pour de nombreux investisseurs et actionnaires, qui avaient perdu des sommes importantes d'argent.

Changement de vie.Where stories live. Discover now