Chapitre 7

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Nous venons de terminer, et c'était un festin ! Bon, par contre Aya et les manières de table c'est pas vraiment ça... Elle mange comme un enfant de 5 ans ! Elle m'a carrément demandé de lui faire l'avion, L'AVION LES GARS, J'AI DIT L'AVION QUOI ! Et le pire ? J'ai accepté. Ce qui est sûr c'est que j'en ai pris un coup pour ma fierté... Ensuite la petite s'est endormie presque automatiquement et j'ai rangé la salle de bain car j'ai horreur que mes employés rentre dans ma chambre.

Là, qu'est-ce que je fais ? Je me pose des questions... La raison ? Je suis devant le miroir, nu, et toutes les griffures et cicatrices que ma forme de monstre avait ont disparus. Je contemple le phénomène depuis déjà plusieurs minutes, c'est un peu comme le début d'un rêve. Et donc logiquement Aya serait à l'origine de ça puisque c'est la seule qui m'a approchée aujourd'hui, à part les deux salopes que je me suis tapées, et ce serait un ange, ce qui expliquerait plusieurs choses, déjà le fait que j'ai l'impression que ma peau me brûle quand elle me touche puis le pourquoi Zeus et elle se connaissent... Mais tout à l'heure elle se mutilait et saignait donc logiquement c'est impossible... A moins que ce soit un ange déchu ? Non, Aya est un vrai petit rayon de soleil. A moins qu'elle ai connu un amour qui l'ai rendu si heureuse qu'il l'ai "sauvée" ? Non, non, car elle dit qu'elle m'aime donc si elle m'aime c'est qu'elle n'aime plus l'autre - s'il y a un autre - donc elle ne devrait plus être capable de faire ça... Ou alors c'est un être de lumière ? Oui, ça doit être ça ! Je ne sais pas... Je lui demanderais demain matin.

Je passe et repasse mes doigts sur mes anciennes cicatrices. Vous ne pouvez pas savoir combien de fois j'ai rêvé de ce moment... Certes, ce n'est peut-être rien comparé au reste de mon horrible corps mais c'est déjà énorme !

Je retourne dans la chambre et regarde un peu Aya dormir avant de finalement réussir moi aussi à m'endormir. Nous sommes donc chacun de notre côté quand je m'endors, bien qu'elle fasse l'étoile de mer, encore heureux que j'ai un lit king size parce que là elle me donne presque envie de la pousser par terre... Ah, les femmes !

Quand je me réveille c'est moi qui suis en étoile de mer sur le lit, comme quoi la roue tourne ! Je tapote un peu les draps pour faire un câlin de réveil à Aya mais ne la trouve pas, alors je l'appelle par son prénom en bougonnant comme un enfant puisque j'entend l'eau de la douche couler. Et bien sûr, elle ne répond pas, je reste donc plusieurs minutes comme ça à attendre car j'ai la flemme d'aller la rejoindre, jusqu'à qu'elle entre sur la pointe des pieds dans la chambre, ce dirigeant vers la salle de bain. Je crois qu'elle n'a pas vu que j'étais réveillé puisqu'elle ne s'est pas préoccupée de moi.

- T'étais où ? demandais-je avec une voix ferme mais male réveillée.

Là, Aya fais la statue en plein milieu de la chambre, comme si ça pouvait me rendormir.

- T'étais où ? répétais-je en haussant le ton.

Cette fois-ci elle se tourne lentement vers moi, avant de se tripoter les doigts.

- Je visitais un peu...

- Dans cette tenue ?

- Ben... J'avais pas de vêtements...

- T'aurais pu prendre les miennes.

Elle rougie, et encore une fois je la trouve mignonne, surtout vêtue de seulement des sous-vêtements en dentelle. Elle va alors éteindre l'eau de la douche puis se rallonge à côté de moi. Je la rapproche de moi et la serre fort, ma tête entre ses petits seins pour pouvoir humer son odeur. D'ailleurs ces seins lui donne un aspect un peu gamin, mais je les adore, ils sont tous mignons, je dirais du bonnet B à tout casser. Elle me caresse le dos et je me souviens de ma découverte d'hier soir dont je voulais lui parler.

- Dis, tu es un être de lumières ? demandais-je d'une petite voix.

- Non, enfin ! Je t'ai déjà dis que j'étais humaine ! Quand est-ce que tu vas le comprendre ? peste-t-elle.

- Tu as guéri mes blessures...

A cette nouvelle Aya se décolle d'un coup de moi, me faisant atterrir sur le sol dans un bruit sourd, puis, au moment où j'allais me relever une cinglée me saute dessus.

- Aya ! la grondais-je.

Mais elle s'en moque, elle est en train de m'examiner sur toutes les coutures, lâchant des petites larmes de joie sur son beau sourire.

- Ca commence ! crie-t-elle de joie.

- Qu'est-ce qui commence Aya ?

- Tu as des sentiments pour moi !

- Non.

- Si si si ! C'est mon amour pour toi qui t'a guérit ! Enfin, je suppose, donc pour que tu l'accepte faut bien que tu ressentes quelques chose pour moi, même un tout petit truc ! Je vais pouvoir te sauver, Hades ! C'est génial ! Oh, je t'aime, je t'aime, je t'aime !

Ca tient la route, pourquoi pas, par contre, niveau sentiments... Non.

Par contre me sauver, ok, mais me sauver de quoi .




La femme d'HadesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant