Chapitre 18

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Le réveil est dur, je n'aurais pas dû me coucher si tard. Je laisse dormir ma pauvre Aya pour qu'elle se repose et prenne des forces et prends une légère douche, content d'avoir tenu la soirée d'hier soir alors que je n'avais qu'une envie, la sauter. C'est d'ailleurs certainement pour ça que mes ailes sont sorties pendant la nuit... Puis une fois devant le miroir j'ai cru faire une crise cardiaque, mes ailes n'étaient plus noires, mais blanches ! Depuis que mes ailes m'avaient étés attribuées elles étaient noires, d'un noir que je trouvais d'ailleurs divinement sexy... Mais peu importe, avec des ailes blanches et mon parfait sourire colgate on dirait presque que je suis un ange ! Il ne manquerait plus que je sois blond, d'une couleur de peau moins dorée et moins couverte de cicatrices et de tatouages.

Un ange ! Moi, un ange ! Non mais la je ne comprend plus rien, c'est vraiment le bordel ! Le blanc ne me va pas du tout en plus ! Le noir sublime mes courbes et ma musculature épatante, là ça fait juste tâche. Mouai... une tâche blanche quoi. Frustré et énervé la transformation en monstre était logique, et là encore je crus défaillir. Ma peau avait repris sa couleur d'origine ! Effectivement elle n'était plus d'un rose délavé mais d'un rouge provocateur, un rouge sang plus précisément... Cette fois-ci un petit sourire apparu sur mon visage, fiere. Bon, je ressemblais toujours à rien mais au moins j'avais une couleur virile et pas de barbie ou de Hello Kitty à la noix !

Effectivement, sous forme de "monstre", ma peau était rouge. C'était la représentation du diable qui s'éveillait en moi par les mortels. Et sérieusement, soit les humains ne savent pas dessiner soit celui qui m'a imaginé en premier avait la tramblote !

Et oui, d'où les cornes, la peau rouge et le corps plutôt difforme de plus de deux mètres 30. Mais si seulement ça s'arrêtait là... car oui, j'avais une fourche, ce que je trouve assez caricaturale, moqueur et stupide. Même si j'en avais envie je ne viendrais pas vous piquer le cul avec une fourchette géante, merde ! Soyez réalistes, bon sang !

Bref, j'arrêta ma contemplation et partit faire mon devoir comme chaque jour, sans oublier de déposer un baiser sur le front de ma douce Aya. Elle était belle quand elle dormait... Ce petit sourire insolant sur son visage ainsi que ses sourcils légèrement froncés. Oui, elle avait une petite bouille d'ange, mais ce n'était pas pour autant qu'elle en était une, enfin, ça reste à prouver... Je pris un léger petit-déjeuner, n'ayant pas très faim et repartis presque aussitôt. Je me renfrogna toute la journée à l'affut du moindre détail. Les morts purgeant leur peine dans le Tartare semblaient souffrir plus alors que ceux des Champs Elysées semblaient encore plus ravis, joyeux et niais que d'habitude. C'était étrange, très étrange même. Il y avait beaucoup trop de changement en une journée, il allait forcément se passer un truc dans les prochains jours, ou alors je ne comprends plus rien...

J'ai aussi remarqué que cette nouvelle couleur m'avait rendue encore plus respecter, même mes esclaves les plus insolents et courageux ont baissé les yeux devant moi, et comme vous vous en doutez certainement, j'adore ça ! D'ailleurs, au cours du temps, les humains deviennent de plus en plus détestable pour ma part, ils ont de plus en plus peur et se battent pour un rien. Pauvres mortels, ils ne savent pas combien je déteste ça, ce sentiment d'impuissance et de minorité que j'ai ressentit de trop nombreuses fois auparavant. Et oui, il n'y en a toujours eu que pour Poséidon et surtout pour Zeus dans la familles, moi j'étais le dernier, le troisième, l'erreur, l'intrus, celui que l'on aime pas et que l'on dénigre. Oui, j'ai connu peu d'amour et d'affections dans ma vie, et je ne veux pas être de nouveau soumis à cause de ça. Ici, dans les enfers mythologiques, c'est chez moi, c'est mon royaume et ce sont mes lois, si tu ne les respecte pas tu souffres encore plus ou éternellement et adios la réincarnation pour toi. Cruel ? Je sais, j'adore.

Vers midi je retourna à la chambre pour emmener Aya manger, mais la pauvre dormait toujours. C'est vrai qu'hier elle semblait extenuée, et même si elle essayait de le cacher je voyais bien qu'elle n'allait vraiment pas bien... Je ferma alors doucement la porte, sans la réveiller et demanda à Louise de la surveiller et de lui amener un petit déjeuné si elle se réveillait.

A mon avis elle était malade, encore une bénédiction d'être dieu d'ailleurs, puisqu'on ne tombe pas malade, où alors se sont des mauvais coups qu'on se joue entre nous, mais jamais quelques chose de très grave en général... C'était dommage, j'aurais aimé raconter toutes ces nouveautés à Aya, pour voir si elle semblait surprise ou bien qu'elle jouerait le jeu, mais tant pis, je le ferais ce soir.

***

Hey ! Salut à tous et à toutes, j'espère que vous allez bien, en tout cas, moi oui...

[On s'en fout !]

Je sais. Et alors ?

Bref, je voulais vous dire un grand merci à Tous mes Lecteurs car nous avons largement dépassé les 2000 vues ce qui est juste incroyable, de plus, nous avons été dans le top 50 série Fantastiques (bon, on y est plus mais osef j'vous remercie quand même), enfin voilà, MERCI BEAUCOUP !

Bisous bisous !

La femme d'HadesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant