Chapitre 15

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Et elle partit à la salle de bain pour se changer. Je resta ici près d'une demi-heure pour me faire pardonner mais elle ne sortait pas et je fus obliger de retourner à mes occupations de divinités. Il est vrai que je pensa à elle toute l'après-midi, du Tartare aux Champs Elysées je ne pus m'empêcher de réfléchir à un cadeau ou un petit quelques chose qui pourrait me faire pardonner facilement. Oui, je me dois de l'avouer, cette situation était assez problématique, elle ne voulait ma partir, m'aimait et me faisait la gueule en même temps. C'est complétement contradictoire et illogique !

Un strip-tease ?

Une bague ?

Un dîner aux chandelles ?

Ouai, je n'ai qu'à combiner les trois ! Un magnifique dîner aux chandelles avec un plat raffiné et des musiciens accordés, une bague en diamant et en or blanc au dessert puis une nuit torride débutant par un strip-tease de ma part et le tour est joué ! Finalement c'est pas si compliqué une humaine ! Enfin, espérons que ça fonctionne...

Ma journée finie je me rendis donc dans la salle de réception où nous mangeons et demanda un repas encore meilleur que d'habitude ; du français, du chic, du gastronomique, ce n'est pas rien tout de même ! Puis je fis comme prévus parvenir des musiciens classiques. Ensuite je fis apparaître la plus belle des bagues que je pouvais imaginer dans un boîtier et me changeais en costard. Si là, elle ne vois pas que j'ai fais des efforts, je vous préviens, j'abandonne !

Quand j'arrivais dans la chambre elle était encore dans la salle de bain et était toujours malade à ce que j'entendais. La porte était verrouillée et Aya ne voulait pas venir m'ouvrir, prétendant qu'elle allait bien, je dus donc me téléporter.

Ma douce était penchée au dessus de la cuvette, couverte d'une serviette uniquement et les cheveux mouillés. Elle me faisait de la peine et j'avais mal pour elle de la voir ainsi... Elle essaya de se cacher et détourna le regard. Je m'approchais alors et l'asseyais sur mes genoux, toujours à portée de la cuvette.

- Vas t'en, s'il te plaît... sanglota-t-elle.

Je lui fis un léger non de la tête avant de l'embrasser sur le front et de l'entourer de mes bras chaud. Ces petites larmes de crocodile commencèrent à mouiller ma chemise et je repensais alors à la soirée que je nous avais prévu, mais je préférais bien plus l'avoir dans mes bras toute la nuit que de l'amadouer pour coucher avec elle. Je caressa ces cheveux, baissant petit à petit mes mains vers son dos jusqu'à lui retirer la serviette, elle détourna alors le regard et je ne pus m'empêcher de la regarder et de lui embrasser le coin des lèvres. Certes, j'avais follement envie de son corps à l'instant présent mais je voyais bien qu'elle me testait, je retira alors ma veste noir pour lui glisser sur les épaules avant de la ré-encercler de mes bras, reposant un baiser sur son front.

Je la sentit rougir et ne sachant pourquoi je sentis mon bas-ventre me chauffer. Je me suppliait intérieurement de ne pas bander devant son joli petit minois pour ne pas lui faire peur. Malheureusement je sentis mon jean se serrer et son visage rougissant de plus bel m'indiqua qu'elle aussi l'avait sentit. Et cette fois-ci ce fut à moi de détourner le regard. J'avais l'impression d'être un petit puceau qui embrasse pour la première fois de sa vie, c'était juste horrible. Je perdais ma fierté de mâle, là.

- Tu reviens d'une soirée ? demanda-t-elle finalement.

- Non, je t'avais préparé une surprise mais il faut que tu te reposes alors ça attendra demain, maintenant, dors. expliquais-je et ordonnais-je en collant sa tête à mon torse et en m'allongeant sur le carrelage.

Contrairement à tout autre humaine qui aurait été très curieuse elle ne posa pas de question et fit ce que je lui avais demandé.

- J'ai un peu froid... chuchota-t-elle au bout de plusieurs minutes, les yeux fermés et la voix fatiguée.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire nous étions dans le lit sous la couette. Moi, j'avais un peu trop chaud, et pas seulement à cause du drap ou du radiateur ambulant si vous voyez ce que je veux dire, mais je me tus, son bien était la seule chose qui m'importait à ce moment là. Quand je fus sûr qu'elle dormais je me dégagea de son emprise et partit vers la salle de bain, mon jean était devenu vraiment trop serré et je fila directement à la douche pour réduire le bruit. Quand je sortis de la douche pour prendre une serviette je ne pus m'empêcher de choisir celle que portait ma douce il y a encore quelques minutes, et en me retournant pour sortir la première chose que je vus en travers de la porte se fut elle, oui, elle m'avait vu. Elle rougit et s'enfuit dans la chambre me faisant sourire.

La femme d'HadesWhere stories live. Discover now