Chapitre 4 - Nouveautés

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Exactement quatre semaines se sont passées depuis la première visite de Harry et Louis pense pouvoir dire qu'ils sont en quelques sortes amis ou du moins de bonnes connaissances. Le bouclé passe régulièrement le voir pendant une heure, une ou deux fois dans la semaine, ils s'installent dans la cuisine avec une boisson à la main et ils discutent de tout et de rien. C'est assez plaisant pour Louis. Il n'a plus peur quand on frappe chez lui à dix-sept heures trente, parce que c'est son heure. Il lui ouvre avec un large sourire et n'a même pas besoin de lui proposer de rentrer... De toutes façons Harry rentre toujours chez lui sans demander la permission. Il aime en apprendre un peu plus sur lui. La seule chose qui le dérange et que le plus grand semble être sincèrement intéressé par ce qu'il peut se passer dans la vie de Louis au quotidien, mais que lui n'a jamais rien à dire. Il doit passer pour un asocial, peut-être même que le bouclé est en train de se demander si c'est un connard que tout le monde évite, mais il ne se sent pas prêt à se justifier sur le fait qu'il ne sorte pas de chez lui.

Mais depuis deux jours, il n'a vraiment qu'une hâte, c'est qu'Harry vienne frapper chez lui pour boire un coup et discuter. Car aujourd'hui, quand il lui demandera ce qu'il y a de neuf dans sa vie, Louis aura vraiment quelque chose à répondre. Il a un rendez-vous. Voilà également quatre semaines qu'il parle avec Thomas, qui semble vraiment être intéressé par lui. Il lui a expliqué ce qu'était l'agoraphobie et celui-ci a semblé comprendre et s'est même montré très gentil. Il lui a demandé s'il accepterait de le voir, chez Louis donc et après un long moment d'hésitation, Louis lui a proposé de venir manger un soir. Après tout, il n'a rien à perdre et tout à gagner et même s'il stresse depuis le moment où ils ont fixé la date et l'heure, il reste tout de même excité. Il n'a même pas pu s'empêcher d'aller tout raconter à Niall avec qui il a également continué à parler et qui est définitivement hétérosexuel, mais aussi quelqu'un de drôle avec qui il passe des moments à regarder des vidéos stupides et qui commence à connaître sa vie dans les moindres détails.

Harry avait changé une chose dans le quotidien de Louis en plus d'avoir rajouté un prénom à la liste des personnes avec qui il discutait verbalement dans la semaine, cette liste affichant à présent quatre. Il lui avait fait modifier son emploi du temps, faisant à présent ses exercices le matin et aillant décaler les heures où il travaillait, pour ne plus avoir à subir la gêne, qu'il avait connu les deux premières fois où le bouclé était venu le voir. Il pensait qu'être transpirant, décoiffé et essoufflé ne devait pas vraiment le mettre à son avantage et même s'il n'avait aucune chance avec lui et qu'il ne cherchait pas à en avoir, il voulait tout de même être présentable quand le bouclé lui arrivait toujours avec ses allures de mannequins. Alors, à présent, quand il arrivait en début de soirée, Louis était prêt, propre et ne sentait pas mauvais, ce qui l'aidait clairement à se sentir plus à l'aise avec lui.

L'impatience de Louis de pouvoir enfin raconter quelque chose à Harry, allait enfin pouvoir prendre fin ce soir, car vers dix-sept heures environ, on frappa à la porte, sûrement qu'il devait rentrer du travail, d'où cette heure si précise, ainsi Louis ne demandait même plus qui était derrière et ouvrait simplement la porte le sourire aux lèvres. Il le salua et comme à chaque fois, Harry ne prit même pas la peine d'attendre que le plus petit lui propose d'entrer qu'il parti s'installer dans la cuisine, alors le propriétaire des lieux le suivi et il leur servi de quoi boire avant de s'installer en face de lui, commençant à discuter de tout et rien. La question que Louis attendait depuis le début arriva enfin après quelques minutes :

« Quoi de neuf dans ta vie Louis ? Tu as l'air plus joyeux que d'habitude ! »

Pourquoi ? Il avait l'air triste d'habitude ? Bref, c'est une question qu'il se poserait plus tard, où qu'il poserait plus tard à Harry, pour le moment il était trop heureux d'avoir quelque chose à raconter autre que son travail ennuyeux ou son chat qui faisait pipi à côté de la litière dès qu'il avait le malheur de la bouger de deux centimètres.

Agoraphobie - Larry StylinsonWhere stories live. Discover now