《Le début de la fin》- Mariam

2 - "C'est le monde en lui même qui as besoin d'être aidé"

"Entendez vous ces cris, ces cris de haine. Venant d’un pays massacré et torturé, privé de ses droits. Sans aucune pitié, ils démolissent les quartiers, torturent nos enfants,
Brûlent nos mosquées, sans aucunes raisons, sans aucune pitié...
Oohh vous frères, qui vous battez,
Ne perdez pas, pas espoir, viendra le jour , le jour du jugement,
Où éclatera la justice d’ALLAH.
Oohh vous musulmans, ne les oubliez pas, ne les négligez pas, faites un geste pour eux car le Dieu vous voit, Il vous jugera sur ce crime la …
Ils se font torturer, ils tuent nos enfants, violent nos sœurs, ni pitié ni sentiments, sans aucune raison, sans aucune pitié.."

La voix annonce que l'avion est sur le point d'atterrir, tout le stresse qui s'était dissipé au fil des heures est remonté d'un coup, pourquoi tant de peur ? Pourquoi ai-je cette impression que tout ne ce passera pas comme prévus ?

Je relève la tête pour voir l'état de Nawfel, il était calme, beaucoup trop calme. Il essaye de montrer que rien ne l'atteint, mais au fond je sais qu'il a autant peur que moi, qu'il ressent au fond de lui la même impression..

J'ai pas pût m'empêcher de glisser ma main dans la sienne, il l'a serra si fort que j'en eût presque mal. L'avion descendait petit à petit. Mon stresse augmentait. Les nuages disparaissaient. Le paysage, la nature apparaissaient.

Je voyait ces avions, tous placés à un endroit précis, tandis que le notre s'installait. Nous étions pas encore sortie mais nous l'avions sentit de nos places, nous étions désormais sur un territoire nouveau, dans un monde complètement différent, dans un monde où guerre et tristesse sont Rois. Palestine nous voilà..

Tous les passagers prenaient leur bagages et descendaient petit à petit. Nawfel était debout entrain de m'attendre. J'étais encore assise..Immobile..

Nawfel : Allez Mariam..On y va..Tout le monde descend

Je le regarde sans rien dire..J'avais honte c'était pas à moi de réagir comme sa..Non..Pas devant lui..

Il repose les bagages par terre, se rassoit et prend mes deux mains dans les siennes. Il était face à moi et me regardait droit dans les yeux..

Nawfel : Zawjati faut pas que t'ai peur. Tu as toujours rêvée de venir ici, ce jour est arrivé. Sayait tu es en Palestine, tu pourra aider les gens dans le besoin, tu pourra voir ce qui ce passe ici de tes propres yeux, tu pourra redonner le sourire à des enfants, tu pourra essuyer les larmes de certaines mère. Personne ne t'en empêchera, personne ne te fera du mal..Car on est deux face à tous et je suis ton bouclier. Donc prend ma main, faut qu'on y aille, c'est notre combat

C'est notre combat...

Je ressent un soulagement d'un coup, c'était une sensation bizarre, j'avais besoin d'entendre ces mots, j'avais besoin qu'elles sortent de sa bouche pour relativisée. Si lui il se sent bien pourquoi j'irai mal ? Après tout je suis là pour lui.

Moi : C'est..c'est bon allons y

Je me relève puis on descend de l'avion, la chaleur a de suite frappée mon visage, mais un sourire y apparaît tout de même. J'était en Palestine ! Je réalisait à peine ! . La reprise des valises à été un véritable combat de titans.

Nous avons pas eu de gros problèmes avec l'administration étant donnée qu'on est là grâce à l'association humanitaire. Pendant qu'on cherchaient les autres membres de l'association qui étaient là depuis 5 jours déjà, j'ai tout même pris le temps d'observer ce qui ce passait autour de nous.

Il y avait peu de monde, très peu comparé à l'Inde, la plupart des gens qui étaient là sont venus pour un but précis, le même que le notre : aider ceux qui souffrent. L'ambiance dans l'aéroport annonce la couleur de ce qui ce passe à l'extérieur.