Chapitre 14

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Où étions-nous ?

Après quelques heures de route, et bien nous étions enfin arrivés à destination : la Bretagne.

Une région tout aussi pluvieuse qu'ensoleillée ; montagneuse comme maritime ; magique et ensorcelante. Personne ne pouvait être sans émotion dans ces lieux aux températures glaciales mais pourtant si chaleureuses. C'était une région des plus merveilleuses.

Et en ce moment nous nous trouvions dans une forêt. Et pas n'importe quelle forêt. La forêt de Brocéliande, évidemment.

Si nous étions ici, ce n'était pas parce que nous le voulions, mais parce que nous le devions. Bien évidemment j'avais toujours voulu y retourner. Seulement ce que je voulais en ce moment importait peu. D'ailleurs cela n'avait jamais véritablement eu d'importance.

Lilith préféra rester en dehors de la forêt, articulant qu'elle préférait combattre une armée d'anges plutôt que l'une des créatures de cette forêt. Alors nous ne fûmes que trois à entrer dans le lieu. Mais là où de simples humains n'y verraient rien d'exceptionnel, je ressentis une énergie nouvelle en moi. Quelque chose de magique.

A côté de moi, Amarok frissonna, surement à cause de cette sensation qu'il n'avait pas l'habitude de ressentir. Quant à Alice, elle souriait, tout simplement :

-C'est bon de rentrer, affirma-t-elle.

J'approuvais de la tête avant de me tourner alors que je sentais un regard pesant sur moi. Amarok me regardait, et je reportais immédiatement mon attention devant moi. Je l'avais délibérément ignorée.

Alors que je continuais d'avancer, m'enfonçant un peu plus dans la forêt, ma main était posée contre ma poitrine. Mon cœur battait comme un fou.

Hier, Amarok et moi avions eu une...discussion. Une discussion qui avait finie par une déclaration d'Amarok. Même si j'étais persuadée que cela n'était que pipeau, depuis ce moment-là mon cœur était devenue insupportable et douloureux. Chacun de ses battements menaçait à chaque instant de me déchirer la poitrine. Même mon ventre me faisait souffrir, remplis comme par des nœuds alors qu'une étrange chaleur remontait jusqu'à ma tête lorsque je croisais le regard de ce loup. C'était véritablement horrible. Je tombais malade à cause de ce...mec ? Ce truc ? Cet énergumène ?

Dans tous les cas une chose était sûre. Il fallait que je m'en éloigne le plus possible ou très certainement la douleur allait empirer. Bien évidemment je ne mourrais pas, je ne pouvais pas mourir. Mais ce n'était pas parce que j'étais Immortelle que j'aimais souffrir.

Je soupirais avant de m'arrêter un instant. Ce n'était pas le moment pour penser à ce genre de chose. Même si ma sœur m'avait de nouveau « verrouillée », mon frère me cherchait. Et j'avais pris l'habitude de ne jamais le sous-estimer. Mon frère était doué. Dès lors qu'il avait une idée en tête, rien ne pouvait l'arrêter. Il arrivait toujours à ses fins.

N'entendant soudainement plus aucun bruit, je regardais tout autour de moi, inquiète. Euh... Où était Alice ? Et Amarok ?

Marchant timidement dans la forêt, je tendais l'oreille pour écouter. Mais je n'entendis rien.

« Bon, Lolita tu dois te calmer. Ce n'est rien. Tu es juste en forêt...perdue...seule...avec toutes sortes de créatures qui sont très certainement en train d'attendre sagement de pouvoir te dévorer en se demandant dans combien de temps tout va mourir... »

Pour me rassurer ce n'était pas gagner. Je n'arrivais même pas à rationaliser. Au moins je sentais toujours mon lien avec Alice, ce qui était bon signe, n'est-ce pas ?

Soudain j'entendis un bruit et me retournais :

-Tu es..., commençais-je à deviner.

***

Lolita avançait devant. Malgré tout Amarok continuait de la fixer du regard.

Depuis la dernière fois où ils s'étaient tous les deux retrouvés seuls, Lolita n'arrêtait pas de l'éviter. Du moins il en avait bien l'impression. Non, ce n'était pas qu'une impression, c'était un fait. Lolita l'évitait.

Amarok baissa les yeux, regardant au sol pour réfléchir. Peut-être avait-il été trop rapide. Elle ne lui faisait déjà pas confiance et en plus elle ne lui avait très certainement pas pardonné. Il pouvait la comprendre, il aurait très certainement..., non il n'aurait jamais fait comme elle si elle lui avait fait la même chose. Il l'aurait empêché de partir, l'aurait traquée jusqu'à la retrouver. Il aurait fait ce qu'il avait fait pendant plusieurs siècles pour la retrouver aujourd'hui.

Amarok soupira. C'était exactement ce qui les différenciait autant. Amarok était d'une possessivité maladive alors que Lolita semblait prête à fuir ou disparaître à tout instant.

Soudain le loup releva la tête, cherchant du regard Lolita, dont il venait de perdre l'odeur :

-Alice, où est Lolita ? demanda-t-il le plus calmement possible.

La jeune femme regarda tout autour d'elle avant de commencer à s'inquiéter :

-Non, ne me dit pas que..., paniquait Amarok.

-Non, elle n'a pas disparu. Je pense qu'elle vient de le trouver.

Alice se détendait rapidement, souriant dans le vide :

-A ton avis, pourquoi aucun humain ne voit fréquemment des créatures surnaturelles dans la forêt de Brocéliande alors que celle-ci en regorge de nombreuses espèces ?

Amarok haussa des épaules, ne sachant pas. Il n'était même pas français à la base, et cela devait s'entendre avec son léger accent qu'il cachait du mieux qu'il pouvait. Il aimait parler la même langue de Lolita, qui savait en parler une multitude, dont le japonais, l'anglais, le latin et l'italien, pour n'en citer que quatre.

Amarok sortit de ses pensées :

-Alice, explique-toi.

-Elle a passé la barrière.


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Hey ! Comment allez-vous ?

Chapitre 14 de sortit ^^ . On avance lentement dans l'histoire mais au moins on avance. Alors, qu'en avez-vous pensé ?

Bon, je vous laisse. En vrai j'ai trop faim ^^' , j'ai pas mangé puisque j'avais trop envie de poster ce chapitre (oui, ma vie vous intéresse, je sais).


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Bye Bye ^^

Alter Ego (Tome 3) - L'Âme SœurDonde viven las historias. Descúbrelo ahora