10.

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London.

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La beauté est éphémère, hun ? Éphémère, qui n'a qu'une courte durée. Eh bien, j'implore le temps de ne rien changer chez lui. De me le laisser aussi beau et imposant, juste pour le goût. En toute honnête humilité, si je pouvais, je lui sauterais dessus. En effet, il semblerait que ma pute de raison ne soit plus en mesure de canaliser mes pulsions d'ados passée, cependant –et heureusement pour l'adulte qui sommeil profondément en moi, ma conscience elle, fait eco dans chaque recoin de ma tête m'ordonnant de rester de marbre face à tous ces muscles, cette chevelure, ces yeux e...

– London ? il me sort de mes pensés
– uhm ?
– Tu tiens la lampe comme une queue, *rires* j'vois quedal.
– Merde. Désolé, je dis en me redressant, c'est mieux ?
– Yah.

Et il se replonge dans ses cartons. Pour une remise en contexte rapide, l'électricité nous a couillé, résultats des courses : on se retrouve livrés à nous même, comme deux gros cons, là, au beau milieu d'un appart' plongé dans le noir à chercher des bougies. Les bras d'Alek ne font que des vas et viens de cette étagère au sol m'offrant une vue imparable sur ses muscles et je dois admettre que les miens tremblent face à tant de tentation. Une fois le bon carton trouvé, on s'adonne à cette grande tâche qu'est la mise en place d'une trentaine de bougies un peu partout dans les différentes pièces.

– Pendant combien de temps sera t-on contraint de vivre comme au bled ?
– Les tableaux de bord sont pas dans les appart' à cause du froid ou une connerie comme ça. Ça m'pète sévère les couilles et j'aurais bien niqué des mères mais il est super tard et t'es là, alors j'irai casser des culs demain, sois en sûre.
– Mais quel homme. je me moque
– *rires* Fous toi d'ma gueule. En attendant j'ai l'air d'un pédé à avoir allumé cent cinquante bougies. T'as d'la chance, tu l'sais ça ?
– *rires* Mouais, bah en attendant j'meurs de froid. je dis pour faire diversion, Va falloir que tu m'laisse la couverture en fourrure pour cette nuit.
– De quoi, la grise ? il me demande l'air ahuri tandis que je hoche la tête, Rêve. C'est la mienne.
– Et ? Si tu veux que j'survive sans chauffage c'est la seule solution gros, autrement j'meurs !
– Dors avec moi.

Ce mec. Ce mec est une blague.

– *rires* Chambre à part, Alek. C'était la condition.
– Du plus loin que j'me souvienne, ça n'a jamais été la mienne.
– Alors quoi, tu vas m'obliger à dormir avec toi ?
– T'assume pas la proximité ?
– T'es un loup, Alek. Moi, un simple agneau. Et j'suis pas venue ici pour m'faire bouffer. OK ?
– *rires* C'est moi ou ta phrase est carrément lourde de sens ? 
– Interprète-la comme tu le voudras. J'espère avoir été claire ?
– J'te toucherai pas bébé. Si c'est c'que tu veux.

Mais à l'entente des mots qui composent cette phrase finale, qu'il ne me touche pas est certainement la dernière chose que je souhaite.

– Cool. je dis la gorge serrée

Ainsi, avant de changer d'avis ou de lui offrir une expression faciale qui pourrait me trahir, je m'enferme dans ma chambre afin de passer un t-shirt et un legging qui feront l'affaire pour cette nuit. J'estime inutile de mettre un sweat-shirt, sachant pertinemment que je finirais certainement en sueur accablée par la chaleur qui émanera de mon petit corps face au sien, mais je prend le risque, assurée de l'éternelle présence de ma conscience et sa sagesse.
Quand je sors, Alek est allongé sur le lit, un t-shirt noir Champion sur le dos et un simple short gris. J'avoue avoir un peu de mal avec le fait que mon Apollon envisage de passer la nuit dans un t-shirt à quarante euros, mais le noir lui va à ravir alors je me promets de ne pas lui faire la remarque.

En me voyant arriver, il me fixe intensément de haut en bas avant de déposer ses yeux au niveau de mon haut jaune. Son visage change et de là où je me trouve, j'aperçois du rouge lui monter aux joues. Alek est en train de rougir. Une seconde suffit alors pour que je comprenne qu'il vient de remarqué que je ne porte plus de soutien-gorge et que mes piqûres de moustiques sont très certainement en train de lui faire coucou contre mon gré, à travers le fin tissu.

"Tu viens ?"

Il dit finalement sans trop d'assurance, sa voix est définitivement plus rauque que d'habitude et si je ne le connaissait pas tel quel je le connaît, j'aurais décrété que ce que je lis à l'instant sur son faciès se rapproche grandement de la gêne. J'exerce alors sur lui le pouvoir qu'il détenait il y'a de cela encore quelques minutes. Je souris à cette vue, implorant le temps de ne rien changer.

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ZANGOLA ; alors dis moi, c'était quoi ton idée? 😋
suite dans la soirée, normalement 👀

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