16.

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London.

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– Vous avez déjà commandé, madame ? me demande un serveur
– Oh, non. je répond. En fait, je comptais juste charger mon téléphone. Vous auriez des prises, par hasard ? je demande
– Désolé, mais si vous ne consommez pas, vous ne pouvez pas rester et occuper cette table, ou encore profiter d'autres services réservés à la clientèle.
– Merd—, mince. je me rétracte rapidement
– Vous voulez la carte, peut être ? il me demande en me tendant un grand carton bordeaux plastifié avec soin
– Oui, je la saisie, merci. je termine en lui souriant
– N'hésitez pas, une fois votre choix fait.

Je crois rêver quand je vois le prix le plus bas. Moi qui bégaye rien qu'à l'idée de régler les un euros et quarante-cinq centimes restant pour mon américain, j'vais certainement pas claquer sept euros pour une pauvre tasse de café. Il peut grave se la mettre là où j'pense sa carte. Putain... on est dans une brasserie balnéaire ou dans la dernière des brasseries du dernier des hôtels cinq étoiles ? J'souffle un bon coup. Ça me fout la haine de me dire que c'est soit ça soit rien. J'ai besoin de joindre ma sœur, fait chier. Tout ça à cause des plans tordus de ce déchet de l'humanité, ce connard démuni de manières victime de pollution cérébrale, tout ça à cause d'Alek.

– London ? j'entends et je relève la tête
Ah. je dis surprise. Tu... tu travailles ici ? je demande au brun et "ex-ami" d'Alek qui avait toqué à notre pote quelques heures plus tôt
Ouais, enfin, j'aide mes vieux. il sourit Le café et toutes ces conneries là, c'est à eux. Ils m'envoient aux charbon quand y'a du monde. Ça leur évite d'engager du personnel en plus.
– Waw, ils sont chers et c'est des crevards, en plus de ça... je me moque
– J'avoue ! il dit en levant les mains en l'air  comme pour plaider coupable. Mais 'as-y, on choisit pas hein !
je ris, Non tranquille, en plus ils t'font pas porter l'uniforme c'est déjà ça.
– Même si ils m'le demandait j'le porterait pas, il est trop éclaté, il rit, t'as déjà commandé ? il demande
Non. À vrai dire, votre café à sept euros là il met un peu des pressions un peu...
– Vas-y j'te l'offre. Comme ça j'me fait pardonner pour tout à l'heure.
je ris, Non, j'peux pas accepter. Et puis, à la base j'suis là que pour gratter une prise, j'ai plus de batterie. je dis en agitant mon téléphone
Ah ouais, t'es une meuf comme ça toi...
– Me juge pas gros, j't'ai dis qu'on avait plus d'électricité !
– Certes..., il dit en m'observant, et... il est pas avec toi, Alek ? il finit par demander
Non. je déclare simplement
Je vois. il dit compréhensif. Écoute, je vis deux étages au dessus de votr... de l'appart' d'Alek. J'vois aucun soucis à c'que t'utilise mon électricité. Et mon café te coûtera pas un seul centime.
– Mmh, j'hésite. C'est pas contre toi hein, mais j'me méfie pas mal depuis peu. Qui m'dit qu't'es pas une espèce de psychopathe ? je demande et il rit
C'est sérieux ?
Bien-sur gros, vous tuez vos propres enfants, pour après crier à l'enlèvement. Toutes les affaires bizarres que j'ai pu matter à la télé là, c'était vous. Vous n'êtes pas normaux. Un peu comme les rebeux qui volent tes trucs et qui font crari ils t'aide à les chercher après.
Il éclate de rire, T'es quel genre de malade toi ? J'fais ça pour être gentil t'sais, et puis, si on suit ton raisonnement, tu risques rien, j'suis pas ton daron.
je ris, Bien vu le psychopathe ! Mais non, j'te connais pas. Encore une fois, c'est pas contre toi. je souris
– D'acc, j'comprends. En tout cas, d'ici vingt heures on sera une petite dizaine d'toute façon. Si tu changes d'avis.
– Ah, la fameuse soirée là ? Je demande
Ouais, il rit, j'comprendrais si t'appréhendais d'être entourée d'autant d'blancs, tu sais. il se moque

Bien-sur. Tu crois qu'j'ai envie d'être votre Chris ? Pas de remake de Get Out, s'il vous plaît.

– je ris, Ouais, j'ai eu ma dose pour aujourd'hui. Mais, merci quand même.
– C'est rien. il sourit, Ravi d't'avoir rencontré alors... pour la deuxième fois.
– De même. je souris, tandis qu'il tourne les talons.

Malgré son léger côté forceur, et son passé raciste, ce mec restait... gentil ? Mais certainement pas assez pour que j'accepte d'aller où que ce soit avec lui.
« T'as bien accepté de monter à la station de ski la plus proche avec un mec que tu connais depuis seulement trois mois. » me dit cette conne au fond de ma tête. Mais il semblerait que cette conne ait pour une fois raison...

– Excusez-moi ! j'arrête une serveuse
– Oui ? elle me sourit
– Vous ne sauriez pas, où est ce que je pourrais prendre un bus qui me ramènerait en ville, par hasard ?
– À cette heure-ci ? elle rit
Il est à peine, je regarde l'heure au loin, dix-sept heures. Me dites pas qu'il y en a pas jusqu'à demain ? je la supplie
– Ahaha, non je vous rassure ! Il y'en a bien un, mais il part dans seulement deux heures. 
– Ah ! Vous savez où est l'arrêt le plus proche ?
– Bien-sûr, il vous suffira juste de marcher le long de la route, toujours tout droit dans la descente. Vous le verrez au bout de même pas deux minutes de marche.
– Genial, merci beaucoup à vous. je la remercie
– Pas de quoi mademoiselle ! Bon retour. elle me sourit avant de tourner les talons

Deux heures... je verrais sûrement pas le temps passer si je trouve un moyen d'utiliser mon téléphone. Du moins, j'espère.

– Vous avez finalement fait votre choix ? me demande le serveur de tout à l'heure
Uhm... elle est grande comment votre tasse de café ?

***

Crie mon nomWo Geschichten leben. Entdecke jetzt