21.

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HOLÀ TOI. ÇA FAIT GIGA LONGTEMPS JSAIS JSAIS, MAIS AVANT DE T'ATTAQUER À CE CHAPITRE UN PEU NUL (DEZ DEZ) JTE CONSEILLE VIVEMENT DE RELIRE LE PRÉCÉDENT HISTOIRE BIEN TE REMETTRE DANS L'BAIN, COMME TU L'SAIS DÉJÀ IL SONT MEGA COURTS ALORS ÇA TE COÛTERA RIEN DU TOUT SI CE N'EST 2 MINUTES. — NAN EN VRAI FAIT LE PARCE QUE IL Y AURA DES RÉFÉRENCES ET SI TU LIS PAS CELUI D'AVANT TU VAS R COMPRENDRE ET TU CAPTERAS PAS LA MALICE ET TU LIRAS PAS CE CHAPITRE COMME IL MÉRITERAIT D'ÊTRE LU MISKINE. — J'TE SOUHAITE PAS UNE BONNE ANNÉE, AVEC ALEK TU PEUX ÊTRE SÛRE QU'ELLE LE SERA.

London.

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Quelques minutes plus tard, lorsque l'on arrive à l'appart, je regarde l'heure sur mon téléphone et me rend compte que minuit approche. Tout c'que j'espère c'est que Brook soit partie pioncer chez Grâce, il manquerait plus qu'elle nous voit, Alek et moi. Faut dire qu'elle supporte plus grand monde depuis qu'les hormones font leur taff...

– Brooklyn ? je crie en allumant les lumières mais personne ne répond, signe qu'elle n'est pas là
– Brooklyn ? dit Alek quand je me retourne, l'air interrogateur
– Ma sœur. je dis en refermant la porte derrière nous
– Ah, il dit simplement, et... elle s'appelle Brooklyn ? il demande avant que je ne hoche la tête Et, toi... tu t'appelles London ? il continu l'air moqueur Et personne dit rien ?
– Ferme-là et avance ! je ris tout en le poussant vers le salon

Je m'active à tenter de rendre la pièce un peu plus agréable, pour ne pas dire moins degueulasse. J'vais même pas mentir, il reste deux trois vielle tasses de thé pas débarrassées et pas du thé à la menthe, aux fruits rouges ou encore au caramel, hell no, du bon vieux thé à l'orange, dont votre pote raffole depuis qu'elle est habitée par un fœtus, avec ça, du vernis et autres produits make-up que j'ai laissé traîné plus tôt dans la journée, parce que ouais, à mes heures perdues j'me prend pour Yanissa... ainsi que quelques vêtements ici et là, qui me valent des aller-retour en furie du salon à ma chambre. Une fois mon marathon fini, je rejoint l'blanco sur le canapé, croisant mes jambes en tailleur, sans trop savoir comment la soirée va se dérouler. Espérons juste que j'arriverai à garder mes vêtements...

– Alors... je commence, va falloir que tu m'dises c'que j'ai envie de savoir.
– J'gagne quoi ?
– C'que tu gagnes ? je demande ahurie Rien.
– Alors j'marche pas. il déclare en me regardant droit dans les yeux
– Tu te fous d'ma gueule là ? Qu'est c'que t'as pas compris dans "viens chez moi, tu m'diras tout c'que je sais pas." ?
– Mhm, j'me souviens qu't'ai dis ça, en revanche, j'me souviens pas avoir accepté. il dit tout fier. Faut avouer qu'tu m'as pas laissé le temps d'répondre, t'as même pas un peu parlé chinois, tu t'es direct aventuré dans une chasse au trésor dans mon caleçon...
– Dans c'cas, qu'est c'que tu fous chez moi ? je demande les sourcils froncés, faisant abstraction de la dernière partie de sa phrase
– Ah, bah maintenant qu'on en parle j't'avoue qu'j'ai comme une envie d'pisser. Je peux ?

Putain, faut croire que c'était trop beau pour être vrai. Ni une ni deux, je me lève avant de me diriger vers la porte et de la lui ouvrir, grand comme il faut. Il me rejoint rapidement un sourire satisfait aux lèvres, et referme cette dernière à clé avant de me faire face.

– T'as gagné, j'arrête mes conneries. Pose-moi toutes les questions qu'tu voudras. Si j'trouve nécessaire d'y répondre, j'y répondrai.
– Si tu trouves nécessaire d'y répondre, hun ? je demande en me re positionnant
– Si j'trouve nécessaire d'y répondre.
– Ok, alors... je commence, cet appart, au ski... il était à toi ?
– Ouais.
– Pourquoi m'avoir menti ?
– J'te l'ai dis London, tu serais pas venue.
– Alors tu m'as menti ?
– Je t'ai pas tout dis, il rectifie

Ce serait mentir que de dire qu'il ne m'insupporte pas quand il joue sur les mots mais je vais éviter de m'attarder sur ce point là, car le temps nous est compté.

– La coupure de courant ? je passe
– Réelle. J'vois pas comment j'aurais pu toucher aux fusibles, j'te l'ai dit, les boîtiers sont pas dans les appart.
– Sauf si tu m'as menti ? je dédaigne

Et à ces mots, son expression change. Lui qui arborait un air des plus taquin auparavant se met maintenant à froncer les sourcils, apparemment agacé et j'ai comme l'impression que cette discussion improvisée m'échappe to-ta-le-ment.

– Si tu pars du principe que j'suis un menteur, tout c'que je dirai qui n'ira pas dans ton sens te suffira pour me balancer à la gueule que j'suis pas un mec honnête, il dit en haussant les épaules, t'es butée. C'est un dialogue de sourds !
– Désolé d'avoir le sentiment qu'on a abusée d'moi Alek ! je hausse légèrement le ton 
– Oh mais arrête tes conneries putain ! J't'ai obligée à rien et ne t'ai pas touché une seule fois ! S'il y a quelqu'un qui peut parler d'abus ici c'est moi.
– Ahaha ! je ris jaune, trop facile ! Trop, facile ! T'as pas plus pété à m'sortir comme excuse ? Arrête de jouer au con.
– Ah, parce que tu penses pt'être que t'es toute blanche dans cette histoire de merde là ?, il demande. J'agis avec les mots moi London, tu l'sais. Suffit que j'te lâche deux trois phrases un peu déplacées et tu perds l'équilibre. Toi au contraire, t'es faible.
– Ah ! Je suis faible maintenant ?, je demande à la limite des cris
Faible, il poursuit, au point d'pas savoir quoi faire d'autre que d't'attraper à ma queue à chaque fois que l'occasion se présente. C'est ça l'vrai abus sexuel, t'rappelle ? Comme y'a un peu moins d'vingt minutes par exemple. T'es un agresseur sexuel London. Et moi, une simple victime.

À ce moment précis, j'hésite entre lui planter mes ongles dans chacun de ses globes oculaires ou au contraire le féliciter pour ce retournement de situation digne d'un scénario élaboré par le cerveau sur pattes qu'est Willaime, ou Quentin Tarantino, occasionnellement. Et je pense que la seule possibilité qui s'offre à moi serait de pleurer là, tout de suite, pour cause de manque de répartie imminente. Alors que faire ?

– Sors de chez moi, et je suppose que la frustration anime cette phrase
– Avec plaisir, mais, il dit en se levant avant de se pencher pour caresser ma joue de son pouce porteur de la chevalière en argent, oublie pas qu'tu m'dois un Ice-Tea, 'bé.

Et à l'instant où le métal froid de son anneau quitte ma peau, à l'instant précis où je le vois se diriger vers la porte en remettant sur sa tête la capuche de ce sweat noir qui lui va si bien, en voyant à travers son jean ses fesses bouger en cadence suivant sa démarche sexy de mec le plus populaire du lycée, je jure qu'à cet instant précis, je l'aurais bien mangé.

***

wiwi, ceci est un retour.
alors montrez moi votre amour les babies
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Crie mon nomWhere stories live. Discover now