Chapitre 3. [Corrigé]

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Je marchai encore quelques kilomètres, pour finalement tomber sur une rivière, ou je décidai de m'arrêter. Je m'assis sur une grosse pierre qui était, par chance, plate, et je soupirai de fatigue. 

Je songeai alors que j'allais rester ici deux jours maximum le temps de recevoir les papiers, et ensuite, je me cassai d'ici. Je ne voulais pas m'attarder ici plus longtemps, sinon j'étais cuite... Aaron n'allait pas mettre trop de temps à me retrouver, alors je préférais partir très vite. 

J'allumai mon téléphone, et je réservai un billet sous le nom de Milla Foster, pour le Québec. Oui j'allais là-bas même si ils parlaient français, et puis comme ça, j'allais m'améliorer puisque j'étais très mauvaise dans la langue de molière. 

Je me redressai après avoir remit mon téléphone dans ma poche, et je me frottai les yeux énergiquement, pendant qu'une douce torpeur prenait possession de mon corps. Je n'avais pas assez dormis... D'ailleurs en y réfléchissant bien, je n'aurais peut être pas dû laisser mes vêtements dans la maison abandonnée, parce que le prince allait me renifler comme quand on renifle un bon gâteau au chocolat qui sort du four !

Alors pour masquer mon odeur, je plongeai dans la rivière toute habillée. Bien évidemment mon téléphone ne prenait pas l'eau, j'avais une coque imperméable, et mon porte feuille était toujours rangé dans une housse en plastique, refermer avec un nœud. Ca m'avait beaucoup servit, car, croyez moi, quand je prenais la fuite, j'étais obliger de passer par la case, boue, eau, ou d'autres fluide peu agréable.

Je mouillai mes cheveux et en profitai pour enlever toute la crasse et la poussière qui s'y était accumuler, et le tour était jouer. Plus aucunes odeur de "femme" comme dirait l'autre.

Je sentais plutôt le... chien mouillé ? 

Je décidai quand même de faire sécher mes vêtements en les étendant sur un arbre, et je finis en sous vêtements assise sur ma pierre à attendre que mes cheveux sèchent eux aussi grâce au vent fort qui me soufflait directement dessus. 

Quand la nuit tomba, je ne dormis pas. J'étais obnubilée par mon départ précipiter au Québec. J'avais remis mon col roulé qui avait finit par sécher, et j'attendais impatiemment que mon jean détrempe et ne soit plus trempé. Je brossai mes cheveux avec mes doigts par ennuis et stress, et j'allumai un petit feu pour accélérer le processus de séchage des vêtements. 

Le lendemain après m'être habillée, je finis par laisser ma parka noire sur place, car elle me ralentissait énormément, et aussi car je n'en avais pas vraiment besoin puisque j'étais un vampire et que je n'avais jamais froid.  Je fis tout le chemin inverse en marchant tranquillement, sur mes gardes. 

Quand j'arrivai en ville, je me dirigeai vers la poste avec assurance, alors que la ville se réveillai peu à peu. Il n'y avait personne dans les rues, et j'allais en profiter pour passer encore plus inaperçu. 

Je rentrai et demandai  à la femme à l'accueil, qui mâchait un chewing-gum bruyamment : 

- Vous avez du courrier sous le nom de Joanna Lesli ?

- Oui, il est arrivé ce matin. Votre carte d'identité mademoiselle Lesli s'il vous plaît. 

Je la lui tendis.

- Très bien, et voici pour vous, finit-elle par dire en me donnant une enveloppe assez épaisse, brune : 

- Merci, au revoir, dis-je avant de me retourner et de sortir du bâtiment. 

Je mis mes faux papier dans mon porte feuille après avoir ouvert l'enveloppe qui les contenait, et je brûlai les anciens. Il y avait aussi une boîte de coloration de cheveux, couleur ébène. Ma vraie teinte de cheveux.

Génial, j'avais envie de changer de couleur de cheveux. 

Je me dirigeai vers les toilettes publiques de la ville, et me teignis les cheveux aussi proprement que possible, et surtout le plus vite possible pour, vous avez comprit, ne pas attirer l'attention sur moi. Ensuite tout en regardant dans le miroir, je mis des lentilles de couleurs marron foncé, et je me coupai les cheveux au épaules, alors qu'ils étaient arrivés à mes fesses. 

Je ne m'inquiétais pas trop pour le temps que mes cheveux allaient mettre pour repousser, car en une semaine, mes cheveux étaient capable de repousser de trente bon centimètres. C'était une contrainte comme un avantage vous vous en doutez. 

Je regardai encore une fois dans le reflet du miroir et je ne me reconnaissais plus. C'est plutôt parfait, alors si ils arrivaient à me reconnaître, chapeau à eux. Je jetai les emballages de la colorations et rangeait un peu l'espace que j'avais aménager en salon de coiffure, et mit mes cheveux dans un sac pastique pour les jeter ensuite à la poubelle à leur tours. 

Je sortis des toilettes, et j'avais mis une demie heure pour me refaire une beauté. 

Mais, je me devais de me dépêcher, car j'avais réserver mon avion pour ce soir et je devais encore me rendre à l'aéroport de Chicago. J'avais 100 bornes à faire alors il fallait que je m'active si je ne voulais pas louper mon vol pour ma liberté. 

Je me mis à courir à ma vitesse vampirique, que je n'utilisais jamais car elle m'épuisait beaucoup trop à chaque fois que j'en faisais usage. Je m'étais toujours demandée pourquoi, car j'étais sans aucuns doutes la seule vampire à avoir cet effet secondaire fort dérangeant. 

Grâce à cet effort surhumain que je m'étais décidée à faire, en une heure j'avais fais les trois quart du trajet. 

Quand j'arrivai enfin à l'aéroport après une heure et demi de course effrénée en essayant de ne pas m'évanouir de sommeil, il y avait les flics. Si ils me reconnaissaient, j'étais foutue, j'étais beaucoup trop fatiguée pour me débattre. 

Maintenant, le personnage de Milla Foster était en place. 

Je passais les interrogatoires des policiers et les douanes sans soucis, avec un grand sourire, et ils n'eurent aucuns doutes. 

Quand j'avais fais tout le nécessaire pour m'enregistrer, je rentrai dans l'avion et je m'installai à mon siège, totalement épuisée. J'avais l'impression que toute mes forces avaient quittés mon corps. 

On allait décoller dans quelques instants, puisque l'avion avançait, et j'appuyai ma tête contre le hublot. 

Je regardai donc par le hublot, et j'avais une belle vue sur l'aéroport de Chicago, mais je vis bien vite une troupe de flics se précipiter vers le terminal, accompagné par Aaron qui regardait dans la direction de l'avion. 

Mais ils allaient jamais me lâcher ces cons !

Je sentis l'avion accélérer, et je souris, trop tard les garçons, l'avion décollait ! 

Maintenant j'allais enfin pouvoir vivre une vie à peu près normale. 

La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now