Chapitre 8. [Corrigé]

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Le lendemain quand je me réveillai dans ce grand lit de princesse, et ces draps de soie, je n'en croyais pas mes yeux. J'avais mis beaucoup de temps à réalisé que j'étais enfin dans une vraie maison à moi, et pas dans un endroit pourris à fuir tout les jours. 

J'avais d'ailleurs dormis comme un bébé. Je ne m'étais jamais sentis aussi reposer. Jamais.

Je me levai de mon lit et je descendis à la cuisine, d'excellente humeur. 

A la cuisine Albert faisait des pancakes.

- Je suis un pro pour faire des pancakes petite ! dit Albert en me voyant débarquer en t-shirt large et chaussettes. 

- Uhmmm ça a l'air délicieux ! je lançai à moitié endormis. 

Je commençai à manger quand Albert posa mon assiette devant moi, et effectivement  c'était vraiment délicieux. J'en repris trois fois.

Je débarrassai mon assiette quand j'eus finis et j'allais dehors, une fois que j'eus revêtis un sweat et un jogging noir, car ce matin pendant que je dormais, Albert était allé m'acheter des habits. 

Je m'assis sur une grosse pierre à côté de la porte en regardant  ma moto et je me rendis à l'évidence. Il fallait que je la retape. La peinture était éraflée à cause de ma chute sur la route hier, et j'avais entendu le moteur crachoter quand j'avais re démarré hier. 

Je descendis les escaliers du perron et je m'approchai de ma moto. Je m'y connaissais en mécanique car mon père m'avait appris tout ce qu'il savait, avant de... mourir. 

Je me glissai sous le véhicule afin d'avoir une meilleure vue de certaines pièces, et je commençai à regarder certains endroit du moteur. Mes doigts devinrent rapidement tout noir de graisse, et pendant cinq minutes de farfouillais partout et tâtonnai pour faire un diagnostique. 

Hum, deux trois petites choses a faire et améliorer le moteur pour que la moto ai plus de puissance et le tour est joué! J'aurais une moto digne des plus grandes motos dans les films de course !

Je rentrai dans la maison après m'être dégagée du dessous de ma moto et je demandai à Albert ou étaient les outils. Il me dit qu'ils étaient dans le garage alors je me dirigeai vers celui-ci.

Une fois la caisse à outils en ma possession je revins dehors et me remis en dessous de celle-ci. 

Je trifouillai ma moto quand sans faire exprès je fis un trou dans le réservoir d'essence. Le liquide me tomba dessus et je poussai un cri.

- Fais chier ! dis-je en me relevant et en essorant mes cheveux et mon sweat. 

Je crachai, parce que l'essence dans la bouche ce n'était pas ce qu'il y avait de meilleur au monde en bouche. 

J'étais d'ailleurs tellement obnubilée par le fait de réparer mon réservoir que je n'avais pas du tout remarqué la présence d'un homme dans la forêt. Enfin, son aura plus précisément, que j'avais déjà sentis pas plus tard qu'hier soir en arrivant, comme si il espionnait nos moindre fais et geste. 

Je me redressai et je regardai vers la forêt, pour essayer d'apercevoir quelque chose, enfin quelqu'un. 

Soudain j'entendis des coups de feu. Je sursautai mais je restai planter où j'étais. La balle venait de me frôler. 

La police ? Je ne sais pas, et je ne pense pas, ils n'auraient pas tirés directement, en tous cas, Albert apparu avec deux AK-47 à la porte d'entré, le visage grave. 

- Mais qu'est ce que tu fiches bon sang ! criai-je, choqué de le voir aussi agressif. 

- Tout ce que je sait c'est qu'il faut les tuer au plus vite avant qu'ils ne nous tue avant ! me dit-il simplement en me donnant la deuxième arme. 

- Très bien Albert on va les fumer !

Albert n'eus pas le temps de me répondre, qu'une balle lui transperça la poitrine.

- ALBERT ! hurlai-je, pendant que j'entendais les balles siffler autour de moi. 

Il s'écroula sur le sol, en se tenant la poitrine, pendant que je courai vers lui, et le pris dans mes bras.

- Non non non non non, tu n'as pas le droit de me faire ça, pas maintenant, tu dois encore me fabriquer de faux papiers, me faire des pancakes au petit déjeuner ! TU NE M'A MEME PAS APPRIS A EN FAIRE ! Albert ! hurlai-je en sanglotant.

- Petite... souffla t-il sans ouvrir les yeux. 

Je le fixe, attendant la suite. 

- Je te donne tout, absolument tout, j'ai déjà fais mon testament si jamais tu as des problèmes. 

- Mais, tu ne vas pas mourir ! m'exclamai-je, alors que je voyais d'étrange veine grise s'étendre sur son cou. 

- Si je vais mourir, j'ai mis tout mes biens à ton nom, comme ça tu pourra vivre ici sans aucunes crainte, souffla-t-il.

- Mais je...

- Mon heure est venue petite, me coupe t-il en faisant une grimace.

- Non Albert reste avec moi s'il te plaît !

Il ne répondit pas et sa respiration s'arrêta. Je le secouais, mais toujours rien, et ne réagit pas. 

- Non, non ,non ! chuchotai-je.

Je pris sa main et je la serrai fort en étant secouée de sanglot.

- Je vais les tuer... pour t'honorer... je chuchotai.

Je me relevai et repris une des AK-47 que j'avais laisser par terre pour l'attraper. 

J'avançai avec prudence en sondant la forêt et en reniflant, pointant mon arme vers celle-ci. 

J'entendis la détonation d'une balle et une douleur me frappa de plein fouet sur ma poitrine. Il avait rater de peu mon cœur.

 Je m'écroulai.

Je relevai la tête, en retenant mon hurlement de douleur, et je rampai jusqu'à la porte d'entrée encore ouverte. Je rentrai à l'intérieur difficilement et quand j'eus le haut du corps à l'intérieur de la maison, une autre donation retentit. 

Une nouvelle douleur se fit ressentir dans ma jambe. Il avait rater l'artère de ma jambe de peu, je le sentais, mais cette fois-ci je ne pus retenir mon cri de douleur. 

Qu'est ce qu'ils nous... qu'est ce qu'ils me voulaient ?

La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]حيث تعيش القصص. اكتشف الآن