Chapitre 9. [Corrigé]

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Je rentrai complètement a l'intérieur du manoir et je refermai la porte derrière moi à l'aide de ma jambe valide. Mes bras réussirent à me porter jusqu'au canapé, et je me laissai tomber dessus.

Je me tortillai de douleur en grognant comme un animal. Je mordis mon poignet et fis couler mon sang sur les trous béant des balles. Elles ressortirent toutes seule, mais les trous ne se rebouchaient pas et me faisais un mal de chien. 

J'étais a deux doigt de pleurer mais je me retenais. 

Tout à coup une révélation me passa par la tête, et je fis le lien avec l'aura que j'avais sentis dehors. Je ne pouvais pas sentir l'aura des vampires, car ils étaient mort, mais l'aura des humains... C'était donc forcément un humain, ou... autre chose, mais quoi ? 

 Cela devait être des vieux amis d'Albert, sinon comment ils auraient fait pour arriver ici? Son manoir était paumé au milieu de la forêt! 

C'était donc des balles conçu pour les vampires, mais pas par des vampires. 

Bien sûr ! Pourquoi les vampires feraient une armes contre eux mêmes? Alors des humains avaient réussit a s'enfuir de leur quartiers, j'en était certaine.

J'avais d'ailleurs déjà entendu parler de ce genre de balles, peu de vampire le savait, et cela était transmit rarement, comme une vieille légende dont on ne devait pas parler, mais personne dans le monde n'en avait encore reçu. Et Albert et moi venions d'être les cobayes. 

La balle contenait un liquide en argent, qui rentrait dans le sang des vampires, passait dans tout le corps par les veines, et qui les tuaient instantanément. Puisque l'on ne supportait pas l'argent, c'était plutôt facile de nous buter ! 

- Putain de merde ! jurai-je entre mes dents.

J'allais mourir. Mais pourquoi Albert était mort en moins d'une minute, et pas moi? 

Une intense brûlure prit possession des moindres fibre de mon corps. Et ça faisait extrêmement mal. La douleur était un milliard de fois plus puissantes qu'une simple balle, et dieu sait que j'aurais préféré me prendre une centaine de balles normale plutôt que de vivre cela. 

La douleur devint plus intense et je hurlai cette fois. J'avais l'impression d'être brûler de toute part par des chalumeaux géants. Je me tordais dans tout les sens pour atténuer la douleur, sans aucuns résultats. Ma tête brûlait littéralement, et le sang tapait contre mes tempes. Le poison se rependait lentement. J'allais mourir. 

Je tombai du canapé à force de trop bouger et je restai recroquevillé sur moi même. Je tremblai comme une feuille, et de la sueur coula le long de ma joue, ce qui colla quelques un de mes cheveux au passage.

Je réussis à me lever avec la force du désespoir, chancelante. J'avançai lentement vers un coin de la pièce, au cas ou on réussissait a rentrer chez nous... chez moi.

Je frissonnai rien qu'à cette idée. 

Je m'assis, enfin, je m'affalai plutôt, sur le sol, et je gardai l'escaliers dans mon champ de vision, au cas ou je devais courir à l'étage. 

Mes veines ressortaient énormément, elles étaient maintenant grises. L'argent avait envahi chaque parcelle de mon corps et allait me faire souffrir le martyre. Jusqu'à ma mort. 

Je pris mon téléphone et me regardai dans le reflet. En découvrant mon visage méconnaissable, je poussai un hoquet de stupéfaction.Toutes les veines de mon visage ressortaient en grise, et on pouvait presque voir la vitesse à laquelle mon sang circulait. 

 C'était absolument ignoble ! 

Je remarquai finalement que les blessures liées aux balles étaient toutes grise autour et noir à l'intérieur, comme si les chaires étaient mortes. 

Alors que j'essayai de penser à autre chose que la douleur, la porte s'ouvrit et des bruits de pas feutrés se firent entendre. 

Je me fis toute petite et j'observais l'ouverture menant au hall d'entrée. Personne n'avait encore eu la bonne idée de regarder dans le salon. Ce fut un homme aux cheveux noir qui rentra en premier. 

Alors c'était lui qui était dans les bois ? Mais qui était-il ? 

Je ne réfléchis pas. Je courus vers l'escaliers et le montai à toute vitesse, faisant abstraction de ma douleur, malgré les protestation horrible de mon corps.

Je gémis en arrivant à mon étage, c'est à dire au grenier celui du grenier. Je titubai vers ma porte de chambre et je l'ouvris, pour la refermer directement une fois calfeutrée à l'intérieur. Je me laissai glisser le long de la porte en haletant. La balle faisait revenir absolument toutes les faiblesses humaine, comme l'essoufflement ou les douleurs musculaires, et pleins d'autre sensations humaines qu'aucun vampire ne voulait retrouver. 

Ma poitrine me lança d'un seul coup, et je hurlai de douleur en lâchant un flot de larme incontrôlable. Je me tins les côtes en espérant que cela atténuerai cette souffrance qui me comprimait tout le corps, mais cela n'arrangea pourtant rien. 

 La sueur me coula encore et encore sur le front, et je compris que je devais avoir de la fièvres. Mon corps réagissait au poison, et essayait de le contrer. 

 Je me dirigeai vers ma salle de bain personnelle sur un coup de tête, et je fis couler un bain d'eau froide à rat bord. Je me jetai sans attendre toute habillée dans la baignoire et je soupirai d'aise. Ma souffrance s'apaisa quelques instants, et je pus respirer un bon coup pour reprendre une certaine contenance. 

J'enlevai mon sweat, mon pantalon mes chaussures pour mieux profiter de la fraîcheur, et ainsi je pus mieux voir les veines grise qui ornaient tout mon corps comme une carte routière. 

Charmant. 

Je baissai ma tête pour qu'elle s'immerge elle aussi dans l'eau, et qu'enfin ces martèlements dans ma tête soit enfin soulagé. 

Mes genoux dépassèrent de la baignoire, puisque j'étais plus grande qu'elle.  Je restais quelques minutes totalement immergée dans la baignoire quand deux mains puissantes passèrent en dessous de mes aisselles et me soulevèrent de l'eau, pour m'arracher de ce havre de paix. 

J'ouvris les yeux violemment.

- Stop lâchez moi ! J'ai mal !

C'est vrai, il me faisait mal, pourtant d'habitude je n'aurais pas eu aussi mal, je n'aurais d'ailleurs pas eu mal du tout.

Les spasmes reprirent et je gémis de douleur.

- Remettez... moi...dans la... baignoire ! Je réussis a dire ça à mon agresseur entre plusieurs gémissements.

Il me porta et me posa délicatement dans celle-ci. La douleur s'apaisa immédiatement. Quand je rouvris les yeux l'homme me regardait intensément.

Il était... intense. Ses muscles se moulaient dans son t-shirt, une mâchoire carré, lèvres charnues, cheveux noirs légèrement bouclés, une légère barbes, des yeux d'un bleu troublant. il faisait 1m90 facile.

Il regardait de ses yeux doré avec appétit en bas de ma tête, et je remarquai alors que mon t-shirt blanc était devenu transparent, et que bien sûr je n'avais pas mis de soutien-gorge, ce qui rendait ma poitrine visible à ses yeux. 

  Je mis mes mains devant en lui jetant un regard noir.

- Faut pas se gêner surtout ! m'exclamai-je, énervée. 

Il parût se réveiller, et détourna les yeux sans faire transparaître de sentiments sur sa tête. 

- Habilles toi, dit-il simplement.

Je le fixai et fronce les sourcils.

La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now