Chapitre 28. [Corrigé]

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Je me relevai et m'éloignai le plus possible. Mais je ne m'attendais pas a sentir deux autres mains se poser sur mes épaules et m'expulser vers le mur à ma droite. Je traversai le mur, et j'atterris à quelques mètres plus loin, juste devant l'estrade ou était toujours positionné Zach. 

Tous les regards des témoins étaient ébahit.

Je me relevai en grognant, et je me précipitai vers ma mère qui venait de rentrée dans la salle. 

Je balançai mon épée à travers la pièce, préférant finalement le corps à corps, et elle atterrit au pied de Alexander.

Ma mère avait le visage figé par la colère. Je la pris par la gorge lorsqu'elle fonça sur moi et nous entamons une lutte sans répits.

- Comment peux-tu m'attaquer de la sorte ! hurlai-je, en la regardant entre quelques mèches de cheveux qui me barraient la vue.

- Tu as tuer Joe ! me hurla t-elle à la figure. 

- Il a voulu me tuer ! Et en plus de ça vous osez vous ramenez comme une fleur ici en me disant que vous avez kidnappés les parents de mon futur mari ! Vous venez de gâcher mon mariage ! JE VOUS HAIS ! continuai-je.

Elle me prit elle aussi par la gorge, alors j'enfonçai mes ongles profond dans la sienne. Je lui assénai  un coup de genoux dans le ventre en le remontant vers celui-ci, car nous étions si près que je sentais son souffle sur ma bouche.

Elle poussa un cri et fut envoyée en arrière. Je pus enfin reprendre ma respiration. Mon père apparu aussitôt derrière elle, et il me mit un coup de poing dont je me rappellerai toute ma vie.

Quand ma mâchoire claqua, j'entendis le bruit d'un craquement. 

- Ne touches pas à ma Rosa ! cria t-il. 

Il avait rouler le R. Comme quand il l'appelait quand j'étais plus jeune. Les souvenirs revinrent dans ma mémoire et se fut très douloureux pour mon cœur.

Je m'étais d'ailleurs coincée la lèvre entre ma mâchoire quand celle-ci s'étaient refermée brutalement à cause du choc de la frappe de mon père, et elle saignait, le sang dégoulinant sur mon menton.

Il regarda le sang en le bouffant des yeux. Et je me rendis soudain compte que cet homme là, n'avait que l'apparence de mon père. Il n'était pas mon père. Comme ma mère d'ailleurs.

Toute la haine resurgit en moi comme un raz de marée. Je lui rendis son coup de poing et sa mâchoire craqua aussi. 

- Petite salope ! lâcha-t-il.

Je fus déconcertée. J'en restai pétrifiée et il eu le temps de me prendre les cheveux et de me renvoyer dans le couloir d'un coup de bras. Je roulai à terre comme une poupée de chiffons et je m'arrêtai en cognant contre le mur de la salle. 

Un sanglot de douleur m'échappa mais je me repris en me relevant lentement et en le toisant de mes yeux maintenant devenue des billes noires, ne laissant aucunes traces de blanc.

- Impossible ! Il siffla entre ses dents.

- Impossible est un bien grand mot sortant de ta bouche petit larbin insignifiant.

J'avais dis ça d'une voix assurée. Mais étais-ce vraiment la mienne ? Je ne la reconnu pas du tout quand elle sortie de ma bouche. Elle était tellement sombre que je crus que c'était un démon qui l'avait prononcée

Une puissance que je n'avais jamais ressentis auparavant sortait de mes pores. Je le sentais et les autres aussi vu leur air effrayé.

Je m'avançai d'un pas assuré, et quand je fut arrivée à sa hauteur, j'avais mon épée à la main. Comment était-elle arrivée ici?

Je la levai machinalement et je tranchai la gorge du larbin d'un coup sec. Il avait eu tellement peur de mon aura, qu'il était resté figé. La tête se décrocha et elle tomba à terre, puis le corps fis de même, dans un bruit sourd. 

J'entendis ma mère criée derrière moi :

- Marvin ! Mon amour !

Je me retournai et vis ma mère en pleure.

- Ce n'est pas mon père, et d'ailleurs, tu n'es pas ma mère, toi non plus. Vous n'êtes qu'une affreuse reproduction, sifflai-je alors que j'essuyai avec mon t-shirt le sang sur ma lame, désintéressée. 

Elle sauta sur moi dans un dernier sursaut de rage, et je l'embrochai avec la lame, que j'avais positionné devant moi. Elle émit une espèce de gargouillis bizarre et me regarda de ses yeux d'un bleu presque noir. 

- Comment as-tu pus faire ça ? Debby chérie ? murmura t-elle alors qu'elle crachait du sang. 

- Et toi ? Je pourrais te poser la même question, Rosa chérie, dis-je en roulant le R comme l'aurait fait mon père, pourquoi as-tu essayé de me tuer ?

- C'est Joe ! Il nous l'a demandé ! J'obéis a mon maître ! cracha t-elle. 

Olah... Elle était complètement à l'ouest.

La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now