Chapitre 11. [Corrigé]

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Alors que j'étais dans les bras de l'homme, qui me portait comme une princesse, la douleur de l'argent dans mes veines reprit de plus belle.

Alors qu'un sourire énigmatique illuminait son visage, je gémis de douleur et il redevint tout de suite sérieux. 

- J'ai mal... geignis-je en me crispant contre le torse de mon "sauveur". 

- Tout va bien, ma douce, on va te soigner. 

Il m'emmena dans ma chambre, et me déposa délicatement sur le lit, pour me couvrir avec les draps. 

- Dors, tu en as besoins, me dit-il simplement en s'asseyant sur le méridien du petit salon, après avoir tirer les rideaux, rependant la pénombre dans ma chambre. 

 Les douleurs reprirent de plus belle, et je ne pus résister, mes jambes flageolaient horriblement et je m'endormis au bout de quelques instants, submergée par la fatigue, en faisant, pour je ne sais quelle raison, confiance à ce type. 

Je me réveillai brusquement, en sueur, et j'avais très chaud. Pour la, première fois de ma vie. Je trouvai un thermomètre dans un tiroir de ma salle de bain, après m'être levée difficilement de mon lit, dont on avait d'ailleurs tirer les rideaux opaque, car de la lumière rentrait, sans pour autant que les rayons du soleil ne parviennent à entrer. 

- 40°, lis-je a voix haute.

Voilà pourquoi j'étais trempée. Les balles m'avaient foutues la fièvre. Si je retrouvai les gens qui m'avaient fait ça je les tuais. 

J'eus soudain faim. Très faim. Je regardai l'heure et le jour, pour vérifier depuis combien de temps je n'avais rien avalé. Je fus choquée. J'avais dormis 3 jours ! 3 PUTAIN DE JOURS ! ET J'AVAIS TOUJOURS DE LA FIÈVRES !

Je pris une bouteille de sang et cinq gorgée plus tard, je me rendis compte que le type aux cheveux noir avait disparu, et qu'il n'y avait aucunes bruits dans le manoir. Il était parti comme une ombre sans me dire pourquoi il était là.  

D'ailleurs, il n'était pas question que je reste terrée ici. Mes veines étaient toujours aussi moches, mais je voulais absorber le soleil quelques instants, pour reprendre de la couleur. Je descendis, et j'ouvris les volets du salon qui avaient été fermés. le soleil entra d'un coup dans la pièce mais je me mis réellement à brûler.

J'étais devenus une torche vivante.

Je criai à cause des morsures du soleil sur ma peau, et de la fumée s'éleva dans la pièce. Je sautai sans attendre dans un coin d'ombre, la où les rayons du soleil ne pouvait pas m'atteindre.

- Bordel de merde... chuchotai-je alors que j'arrêtai de m'enflammer comme une bougie. 

Je courus vers le volet ouvert, non sans brûler comme une merguez, et quand je les refermai d'un coup sec , je soupirai de soulagement en m'appuyant contre le mur.  Ma peau était carbonisée, et je fumai encore un peu, alors que ma chaire crépitait, et à certains endroit était carrément toute noire. 

Bon... Je mis ma capuche, et je me dirigeai vers le hall d'entrée. Cela ne pouvait pas être vrai...

J'ouvris la porte et je courus en direction des arbres, c'est à dire de l'ombre de ceux-ci. Je sautais à plat ventre sur l'herbe, car je recommençais à fumer des mains. 

Je les regardais quand je fus à l'abris, et je soufflai d'énervement. Mes veines étaient toujours teintées de gris. 

J'enlevai ma capuche, pour avoir une meilleure visibilité de mon environnement, et j'entendis les oiseaux chanter dans la forêt. Ce qui attira alors le plus mon attention, ce fut les 4x4 noir garés a quelques mètres de l'entrée du manoir. 

Oh non...

Je pris mon courage à deux mains, après avoir décidé de rentrer dans le manoir avant de me faire attraper par le prince, et je sortis de la protection des ombres des arbres, en rentrant les mains dans les poches et remis ma capuche sur ma tête. 

Ma capuche cachait mon visage, et le protégeai des rayons du soleil. J'avais des cloques partout, et elles me faisaient un mal de chiens. Le soleil avait réussit a me carboniser à travers mes vêtements ce qui veut donc dire que... qu'ils étaient passés à travers mes vêtements. 

Je n'avais pas fait trois pas hors de la noirceur des arbres que je recommençais à prendre feu.

J'émis un cri tonitruant qui résonna dans toute la forêt, et retirai mes mains des poches pour me protéger le visage, alors qu'elles prenaient feu aussi.

Soudain, un grand corps vînt se poster devant moi et me protéger du soleil grâce à ses bras. La personne me porta, et me fit rentrée dans la maison. 

- Pourquoi brûle-tu au soleil ? me dit le prince Aaron, que je venais de reconnaître. 

- Balles... argent.

Et je m'évanouis dans ses bras comme une fragile. 


La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now