La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]

Chapitre 20. [Corrigé]

Mes muscles n'étaient pas du tout du même avis. Plusieurs fois je dû me relever car mes genoux lâchaient constamment. 

Arrivée dans un couloir inconnu, à la recherche de la sortie, je reconnue mes clés de moto sur une commode, et je les pris au passage . Après que j'eus retrouver le grand hall d'entré, je sortis précipitamment du palais. 

Des gardes étaient à mes trousses, je les entendais derrière moi, mais il n'y avaient pas qu'eux. Aaron et Zach aussi étaient derrière moi à courir comme des dératé en hurlant mon nom. 

Je cherchai du regard comme une folle ma moto,  et je la vis dans un coin de rue. Je mis précipitamment la clé sur le contact après avoir couru vers elle, et elle vrombit aussitôt. A ce que je vois quelqu'un avait réparer le réservoir d'essence à ma place. Ce qu'elle m'avait manquée ! 

Je m'engageai sur la route, faisant outre de mes douleurs, et je vis qu'il y avait un petit sac sur le guidon.

Il contenait mon téléphone. Génial. 

Je tapai l'adresse de mon manoir dessus et je me dirigeai vers l'autoroute. A pleine vitesse, je passai devant les voitures. Les douleurs me reprirent, et je crispai les mains sur le guidon pour ne pas hurler de douleur. Il fallait que je me dépêche avant de faire un malaise. 

J'accélérai encore, alors qu'une larme solitaire glissa sur ma joue. 

Quand j'arrivai devant le manoir, je soupirai de soulagement. Je croyais ne jamais arriver.  Je titubai jusqu'à l'entrée et j'entrai avec la clé que j'avais trouvé près du paillasson. 

Tout était couvert d'un drap blanc pour ne pas que la poussière se dépose sur les meubles. Au moins comme ça, je n'aurais pas à faire le ménage. Je ferme la porte avec le double des clés trouvé, et j'enlevai avec rage tous les draps blanc un par un, alors qu'un nuage de poussière volait dans la pièce. J'ouvris grand les fenêtres pour faire rentrer de l'air frais, car cela sentait vraiment le moisis et le renfermé. Je montai ensuite à l'étage et je revêtis une robe noir moulante dans le dressing, que Albert avait fait faire spécialement pour moi. 

Je redescendis à la cave et je pris deux bouteilles de sang, que je bus d'une seule traite., puis je pris du scotch et du Jack Daniel que j'avais chercher dans toute la cave pendant au moins dix bonnes minutes. 

Les vampires pouvaient être bourrés. Oui après avoir bu au moins quatre bouteilles entières. Et bien j'allais boire toutes les bouteilles d'alcool que je trouvais ! 

Je pris un verre dans les placards de la cuisine. 

Je voulais tout oublier. 

Ho puis non ! J'allais boire directement au goulot. Je dévissai le bouchon du Whisky, et la première gorgée me brûla la gorge. Mais la deuxième était plutôt bonne. 

Dix bouteilles de scotch plus tard, je rigolai juste parce que j'avais glissé comme une merde sur le parquet, à cause de mes chaussettes. Je venais d'ouvrir ma première bouteille de Wisky, et j'étais en train de la boire. J'avais mis de la musique grâce aux enceintes dans le salon,  que j'avais mis à fond, et le sol de la maison tremblait. J'avais une subite envie de... faire la fête. 

Sous l'impatience, j'appelai un vieil ami qui m'avait aidé à me cacher pendant ma cavale. 

- Neil à l'appareil, répondit celui-ci. 

- Neil mon chou, c'est Deb'.

- Oh, Debby, quel plaisir de t'avoir au téléphone, qu'est-ce que je peux faire pour toi ? s'exclama t-il, la joie transparaissant dans le téléphone. 

- T'as encore des streap-teaseur en réserve ? Et aussi des loup-garou. J'adore leur sang. Non en faite tu sais quoi ? Invites tout le monde que tu veux à l'adresse que je vais te donner je fais une fête.

Après lui avoir envoyé l'adresse, il me répondit : 

- Toi t'as des soucis, mais si tu insistes je peux être là dans deux heures avec ce que tu demandes, je viendrais en avion jusqu'à Montréal,  finit-il par dire après une seconde de réflexions. 

- Dis leur qu'ils n'ont pas le droit de monter au grenier et de descendre à la cave. Sinon ils peuvent monter à l'étage du haut.

- C'est noté Deb'. C'est quand du coup la fête, pour que je le dise aux personnes que je vais inviter ?

- Dès que tu arrives. Ramènes du scotch. Et puis ... du Wisky et de la Vodka, dis-je avant de raccrocher. 

Neil était ce qu'on pourrait appeler communément, un chef de gang. Il connaissait du monde partout en Amérique. Je l'avais connu lorsque j'avais fais un séjour à New York, car il dirigeait son gang de là bas lorsqu'il n'était pas en déplacement pour affaires. 

Deux heures plus tard Neil débarqua au manoir sourire aux lèvres, et une foule de gens se pointèrent chez moi quelques instants plus tard. Je leur dit d'entrée, et je suivis Neil, qui s'assit avec toute la prestance d'un chef de gang, au milieu du canapé. Je m'affalai juste à coté de lui, une bouteille de Scotch à la main, et un mecs que je ne connaissais pas vient me rejoindre à son tour du côté ou il n'y avait personne. 

La fête pouvait commencer.