Chapitre 4. [Corrigé]

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Quand j'arrivai à l'aéroport de Montréal, je ne me sentais pas stressée du tout. J'étais détendue, et se fut un bonheur, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas été comme ça.

J'avais loué un studio pas loin d'ici, environ trois cent dollars le loyer, ça valait le coup, surtout dans une grande ville comme Montréal. 

Quand j'arrivai dans ma nouvelle habitation, après m'être faite déposée par un taxi, je fus surprise d'y voir qu'elle était entièrement meublée. Je déposai mes maigres affaires sur un vieux fauteuil usé vert, et m'assis sur le canapé du salon pour me reposer un instant. 

Courir à pleine vitesse m'avait vidé, et je n'avais pas de sang à porter de main, j'allais donc devoir me retenir de boire jusqu'à au moins demain, et être fatiguée par la même occasion. 

J'allais sur Google voir les informations qui me concernait ou non, pour voir si il avait des nouvelles que je devrais savoir. 

" Le prince Aaron a poursuivis la jeune fugitive jusqu'à l'aéroport de Chicago, mais c'était trop tard, le bœing 747 qui transportait la fille avait déjà quitté la piste. C'était un avion qui partait pour le Québec, et le prince a déclaré et nous citons : nous étions si près du but, et si je me suis porter volontaire pour l'attraper, je n'arrêterais pas tant que je l'aurais pas eu."

Mais c'est pas possible ils sont tous butés ! Aaron ne devrait pas mettre énormément de temps à me retrouver, alors, il fallait que je quitte Montréal au plus vite. J'irais plutôt vers des petites villes aux alentour, comme je l'avais toujours fait. 

Bien, je sens que ce Aaron va me mettre des bâtons dans les roues plus de fois que ce que je n'avais prévu. 

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La journée passa plutôt vite, j'arrangeais le studio à ma manière histoire de me sentir un peu plus chez moi, et j'avais pris un grand bain d'eau bouillante, dans lequel j'étais restée plus de deux heures.  

Au moment de me coucher, je restais toute habillée, par habitude et par sécurité. J'avais quand même enlever mes chaussures, parce que des baskets sales dans des draps propres, ça ne fais pas bon ménage. 

Je me réveillai en sursaut en entendant le bruit du craquement de la porte d'entrée. Un bruit de choc au sol finit bel et bien de me réveiller, et je me redressai dans mon lit. Encore toute enfarinée dans mon sommeil, je mis quelques secondes avant de réalisé ce qui venait d'arriver. 

Ils m'avaient déjà retrouver. 

Je sautai de mon lit à la seconde ou je compris, et je saisis mes baskets à la main n'ayant pas le temps de les enfiler. 

- Stop arrêtez vous ou je tire ! entendis-je quand j'étais près de la fenêtre.

Je me retournai, tendue au maximum. 

- C'est vous Debby Garett ? me demanda l'homme qui venait visiblement de défoncer la porte d'entrée du studio. 

- Non vous devez vous être trompez, je suis Milla Foster, dis-je d'un ton neutre.

- Alors pourquoi alliez vous sautez ?

- Pour commencez, vous braquez un flingue sur moi, ensuite, vous ne me dites pas qui vous êtes et enfin, un mec avec un pistolet qui rentre chez moi en pétant ma porte d'entrée, ça devrait me faire peur non ? expliquai-je, étonnamment sincère dans mes propos. 

- Effectivement, désolé, je m'appelle Bryan, Flitz Bryan.

- Enchanté Bryan, et vous travaillez pour qui ?

- La police.

- Vous êtes venu tout seul ? demandai-je innocemment. 

- Non, vous vous en doutez bien, je suis venus avec des voitures de police. Elles sont en bas, elles vous aurait arrêter à la seconde ou vous auriez sauté. 

- Bien, maintenant que c'est clair et je ne suis en aucuns cas votre Debby Barett, pourriez vous quitter mon studio ? demandai-je poliment. 

- Non c'est Garett, pas Barett, me corrigea t-il. 

- Oui bon, c'est ce que j'ai dis, m'irritai-je en reposant mes chaussures par terre. 

Je m'en sortais vraiment bien pour ce qui était de mentir, j'avais écorchée mon nom pour faire affirmer mon innocence...

- Pour ce qui est de la porte, nous allons vous la remplacer dès demain. Le prince en personne viendra faire ses excuses, il vous a soupçonner à tord.

- Très bien, dis-je sans ciller.  

Ouille. La visite du prince chez moi. Il allait me reconnaître, physiquement et avec mon odeur corporelle... c'est pour cela qu'il fallait que je m'en aille cette nuit même. 

En rassemblant mes affaires dans le salon, je remarquai une lettre sur le comptoir de la cuisine, lorsque l'agent Flitz sorti enfin de chez moi après m'avoir observé quelques instants comme une curiosité. 

Je l'ouvris et je la lu :

" Bonjours Milla, c'est Albert, vas voir dehors, une surprise t'attends, elle est vieille et je l'avais déjà avant de connaître tes parents, mais maintenant vu mon âge, elle te servira bien plus qu'à moi. Grosse bise". 

Avec cela une clé, et une adresse qui devait correspondre à l'adresse d'Albert. 

Intriguée, je sortis dehors en utilisant la sortie de derrière, là ou se trouvait le parking, avec toutes mes maigres affaires dans mes poches de jeans, et je fus surprise de trouver une moto noire garée à quelques mètres du studio. 

Elle était tout simplement magnifique et je trouvais là, le moyen de m'enfuir d'ici sans avoir à utiliser ma vitesse vampirique. Plus besoin de marcher maintenant, et de s'épuiser à rien. 

Je remercie intérieurement Albert avant de m'avancer vers ma nouvelle acquisition. 

Il était temps de filer. Je n'avais rien laisser à mon studio sauf une paires de chaussettes, alors, ça ne m'importai peu. Je montai sur ma bécane et j'allumai le contact. Le vrombissement du moteur me berça un instant et je mis le casque noire qui était poser sur le guidon. 

Et voilà que je devais encore fuir. M'enfin, j'avais l'habitude maintenant. 

J'accélérai violemment et démarrai sur les chapeaux de roue en sortant du parking puis en faisant le tour de l'immeuble ou je ne résidais plus. Je vis des 4x4 garés devant chez moi, qui confirmait que le prince venait d'arriver chez moi et de se rendre compte que je n'y étais plus.

En passant devant l'entrée de l'immeuble, j'aperçu Aaron descendre précipitamment les escaliers. Il avait dû entendre le moteur de ma moto ronronner. 

Il me fixa quand je dépassai mon immeuble et je souris.

Il avait comprit qui j'étais, et ça l'enrageait que je lui ai encore échappé. 

La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now