Chapitre 13

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15 Jours avaient passés.
Les rendez vous s'étaient succédés, dans une ambiance toujours assez particulière.
J'avais essayé de calmer le jeu, même si je jouais toujours un peu avec elle.
Je prenais plaisir à mettre des tenues qui me mettaient en valeur. J'avais plaisir à m'habiller le matin en pensant à Louise.
Et je lançais quelques phrases à double sens, qui la déstabilisait complètement, ce qui m'amusait beaucoup. Elle, si difficile à déstabiliser.
Elle essayait de garder une certaine distance, mais ce n'était pas la même distance qu'au départ.

Vendredi soir, rendez vous chez Louise.
Les ouvriers ne sont déjà plus là.
Louise arrive, nous discutons des avancées, la cuisine, le salon, la terrasse etc...
La salle de bain, magnifique, à l'italienne venait d'être terminée.
Nous nous dirigeâmes vers celle ci. Elle était magnifique, dans les ton bleu et gris, très grande.
Il y avait une baignoire de coin, de grandes glaces, des vasques, et une douche à l'italienne, immense, avec jets massant et lumières tamisantes.

Une vraie réussite. Louise semblait plus que ravie.

" Et comme nous vous l'avions expliqué, douche à l'italienne, avec jets et lumières intégrés... "

" Lumières intégrées ? "

" Oui, vous avez différents tons de lumières ! "

" Et ça marche comment ? Une télécommande ? "

J'observais la douche, j'avais déjà essaye, je savais que c'était un des boutons présent sur le mur de la douche.

" Alors non, venez, je vous montre celà "

Nous étions à présent dans la douche. La douche à l'italienne a la particularité d'être très grande, à même le sol.
Je m'approchais, observant les différents boutons, qui étaient nombreux. Le bleu ou le vert ?

" Voila, donc c'est celui ci ! "

J'appuya. Le cri de Louise résonna dans la pièce.
Les jets d'eaux massant s'étaient mis en action, nous mouillant abondamment. J'essayai d'appuyer sur plusieurs boutons pour éteindre tout ça, mais c'était de pire en pire. Au bout de quelques secondes, j'arrivai à tout éteindre.
Je me retournai, j'étais trempée, tout comme Louise et son chemisier blanc, à présent transparent. Un fou rire me prit, de nous voir dans cet état, dans cette douche.
Elle leva ses yeux, me fixa.

" Vous vous foutez de moi là ? Allez, vous l'avez fait exprès ? "

Elle fulminait. Le pire étant que non, c'était tout à fait involontaire. Et c'était surement ça le plus drôle.

" Non, Louise, je vous jure ! regarder ce tableau ! Il faut avoir fait bac plus 10 pour capter quelque chose ! "

" Arrêtez Emma ! Vous n'arrêtez pas de jouer, comment vous vous comportez, les phrases que vous me lancez ! "

" Comment ? " Répondis je innocemment

Elle s'était approchait de moi à présent, j'étais plaqué contre une vitre.

" Que voulez vous Emma ? " me lança t'elle, me fixant.

Etait elle énervé ? Me défiait elle ?
Je répliquai:

" Que voulez vous Louise ? " les yeux incandescents.

Elle n'était plus qu'a quelques centimètre de mon visage.
Je me décidai à rompre ce gouffre, et l'embrassa passionnément.
Nos corps étaient l'un contre l'autre, trempée, ce qui rendait la situation encore plus excitante.
Nos langues se mélangèrent ensemble, m'électrisant le corps tout entier. Elle semblait tout autant excité.
Allait elle me fuir comme la dernière fois ?
Je pris de l'initiative de retourner la situation, me mettant face à elle, son dos contre la vitre.
Avait elle déjà fait l'amour à une femme ?
Elle ne semblait pas vouloir s'arrêter, elle m'embrasser le cou à présent, une des parties les plus sensibles de mon corps, c'était divin. Je baladais mes mains main sous son chemisier mouillé, que j'avais à moitié déboutonné. Je saisis ses sein à pleines mains, elle gémit.
Que j'aimais son corps ! Je caressai ses cuisses. Elle portait une jupe, que je remontai petit à petit.
Nous étions à présent front contre front, yeux dans les yeux. Je ne lachais pas son regard, je ne voulais pas que ce lien physique se rompt, comme la dernière fois.
Mes mains étaient à présent à l'intérieur de ses cuisses, remontant vers sa partie intime. Arrivée à son boxer, je commençai à lui caressa l'entre jambe, avec le tissu comme seule barrière. Je sentais sa chaleur, son excitation, son ventre se contractant.
Je glissais ma main à l'intérieur de son boxer, lui caressant ses lèvres trempées et son clitoris gonflés.
Elle s'accrochait à moi, haletante, me mordant, m'embrassant le cou.
Je plaçai mon entrejambe entre sa deuxième cuisse , exerçant une pression sur mon clitoris. Je ne voulais pas le faire jouir seule. Je voulais le faire avec elle.
La sentant petit à petit venir, je la pénétrais d'un, puis de deux doigts. Elle gémit encore plus fort.
Alors que je mouvais mon bassin, je faisais des mouvements de plus en plus rapides avec mes doigts, jusqu'à l'explosion finale, et notre jouissance, étouffée par les murs d'une salle de bain.

Nous restâmes quelques minutes comme cela, se caressant doucement, corps contre corps. Nous avions toujours nos habits, trempés.
Peu de mots furent échangés lorsque nous descendions en bas pour repartir.
Alors que nous passions dans le salon, Louise brisa le silence.

" Pour le tapis, vous pouvez reprendre l'ocre. J'ai choisi le persan. "

Madame la Maire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant