Chapitre 64

7.8K 509 30
                                    

On continue de jouer à notre petit jeu lorsque Marc, son bêta, toque à la porte puis, rentre. 

"Vous vous êtes réconciliés, à ce que je vois. Félicitations ! Cependant, j'aimerais parler de quelque chose en privé à l'alpha. Dit il en me regardant.
-Tu peux le dire devant elle. Plus de secret.
-Très bien. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous savez Justine, votre amie d'enfance, Une information nous a été communiqué comme quoi elle aurait rejoint la meute de votre frère.
-Quoi !!!

Crie mon âme soeur alors que je sentais tout les muscles de son corps se raidirent. J'étais toujours dans ses bras et j'essayais tant bien que mal de le détendre. Cependant, je dois avouer que je ne suis pas la meilleure pour ce rôle car je suis moi-même aussi décontenancée et surprise par cette nouvelle. Après tout, dans mon fort intérieur, je m'en doutais, je savais qu'à la fête ce n'était pas une hallucination. Elle était revenue dans ma vie, cependant, cette fois ci elle n'était pas de mon côté. 

-Je l'ai vu. Mathéo. Dis je.
-Elle t'a suivi ?! Elle t'a traqué ! Cela veut dire qu'ils ont voulu te faire du mal ! 
-On n'en sait rien encore. C'était peut être qu'une coïncidence. Calme toi d'abord. 
-Comment veux tu que je me calme ? Elle a voulu te faire du mal !
-On n'en sait rien alors ça ne sert à rien de s'énerver. 
-Où tu l'as vu ? Où ?! 

Il me dit ça en me criant, alors que je tressaille sous sa voix. Je ne pouvais pas lui dire où j'étais. J'ai été faible à ce moment, je ne me rendais pas compte, j'étais juste rempli de tristesse et de rancœur envers lui. J'ai fait une énorme bêtise et il n'est pas encore prêt à l'entendre.

-Nulle part.
-Dis moi où tu étais ?!
-Non. Je ne te le dirais pas tant que tu seras énervé et que tu me crie dessus ! Parce que moi aussi je peux le faire ! Cette situation est difficile pour tout le monde alors commence par te calmer ! Je lui crie dessus."

Voilà comment une femme évite une question gênante. Elle retourne la situation et fait en sorte que se soit la faute de l'homme.

Je pars de cette pièce très fière de mon coup. Je m'améliore, non ?
Mathéo, lui, était pétrifié sur place comme une statue. Il devait être tellement choqué que je lui parle ainsi.

Je n'ai qu'à l'ignorer pendant 2 jours et il pardonnera tout ce que j'aurais pu faire dans le passé.

Âme sœur de mon profDär berättelser lever. Upptäck nu