Sorry mom and dad

Dépression et retour du père

Je l'embrassais tendrement, amoureusement. Comme je n'avais jamais embrassée quelqu'un. Lorsque je me séparais de lui, complètement enivrée par ce baiser, Taehyung me regardait avec ses grands yeux, complètement ébahit.
- Aileen... qu'est-ce qu'il ce passe ?
Je compris enfin ce qu'il venait d'arriver et partais en pleurant toutes les larmes de mon corps. Je n'avais pas le droit de lui faire ça, vraiment pas le droit.

- Aileen ? Mon ange, es ce que tout vas bien ?
Je me tournais vers ma mère dans l'encadrement de la porte de ma chambre.
J'avais les yeux gonflés et rouge tellement j'avais pleurée, mes cheveux étaient gras à l'extrême et j'avais envie de me tirer une balle. Donc non je n'allais pas bien.
- Oui maman, je suis juste un peu malade.
Je lui souris pitoyablement et me pressais de détourner le regard sentant les larmes venir.
- Bon, je vais aller travailler mon ange, si tu as besoin de quoi que ce soit appelle moi. Ou ta sœur.
- Ok.
Je m'enfonçais dans mon oreiller et attendais d'avoir entendu la porte de l'entrer se claquer pour pleurer.

Cela faisait plus d'une semaine que j'étais « malade » et ne sortait plus de ma chambre. Je restais rouler en boule dans ma couette soit pour pleurer, soit pour glander devant Netflix en mangeant.

Un matin où j'avais décidé de commencer une série avec des vampires quelqu'un toqua à la porte de ma chambre. C'était Amber.
- Tu n'es pas à l'université ?
- Non, il est 22h Aileen, je vient de rentrer de mon travaille au café.
Ah d'accord, donc on était plus le matin... ce n'étais pas si grave que ça. Non ?
- Ah désolée je n'ai pas vu le temps passer. dis je.
- J'ai cru remarquer. Sinon papa à appeler, il rentre demain soir.
- Ok.
- Et tu as de la sauce je sais pas trop quoi dans les cheveux.
Je portais ma main au haut de mon crâne, ce n'était pas de la sauce, juste mes cheveux gras. Ma grande sœur s'approcha de moi et s'assit sur mon lit.
-Aileen, tu devrais penser a te bouger un peu, et si papa te voit comme ça ? Hein, tu crois qu'il va dire quoi ?
Si mon père me voyais dans cette état il m'enverrait directement en internat. On ne rigolait pas avec le générale Park. Il ne comprendrait pas que je puisse être mal et penserait que je fait la gueule et il se mettrait dans une colère noir. Je l'entendais déjà hurler « Soldat Aileen ! Je ne pense pas vous avoir éduqué comme ça ! De toute façon tu es une fille indigne ! On te paie des cours dans un bon lycée et tu refuses d'y aller ! Moi je n'ai pas eu la chance que toi tu as ! Tu devrais prendre exemple sur ta sœur au lieu de fatiguer ta mère ! ». C'était tout à fait son style.

Mon père était  Chungjang c'est à dire lieutenant général, c'est un grade assez haut et depuis peu il a été sélectionné pour former les hommes pendant de service militaire. Donc il n'est presque plus jamais à la maison. Mon père  Jin Kyung et l'homme le plus respecté de notre quartier et est très fière de son statu d'homme presque vénéré, et il à tendance à se montrer sévère avec nous mais heureusement que notre mère est là et quelle arrive à mener notre père par le bout du nez. Sinon il y aune bonne entente dans notre maison même si notre père n'est jamais là et que notre mère est très prise par son travail d'infirmière.

Ca faisait plus d'un mois que je n'avais pas quittée la chaleur de mon lit et le mois d'avril étant arrivée je n'avais pas envie d'en sortir sous la pluie mais je devais me bouger car c'était aujourd'hui que mon père arrivait. Alors je rassemblais toutes mes forces et posais un pied sur le parquet remplit de paquet de bonbons de ma chambre. Et je tombais. Mes jambes étaient beaucoup moins fortes que je ne le pensais. Donc je me trainais a quatre pattes jusqu'à la salle de bain et plongeais dans un bain d'eau brûlante. J'en avais besoins. Apres mettre astiquer et enlevée toute la couche de crasse qui recouvrais mes cheveux je m'habillais et descendais au rez-de-chaussée, en me voyant Amber sourit.
- C'est maman qui va être fière de toi. dit elle.
Je lui rendis son sourire et m'asseyais en face d'elle pour déjeuner. C'était la première fois depuis longtemps que je discutais vraiment avec elle. On parla de tout et de rien, ensuite elle partit pour la fac et moi je me mit à la recherche de mon sac que je ne retrouvais plus.