Sorry mom and dad

Sorbonne

J'avançais jusqu'à la barre, sentant le regard de toute la cours dans mon dos, à ma gauche Hyunjin et son avocat, à droite le mien, ma famille celle de Hyaun ainsi que son avocat. Taehyung et Mr. Oh étaient là aussi. Je plongea mon regard dans celui de la juge et commençais à parler.

— Ce n'est jamais simple de parler de ce genre de chose, surtout devant la personne qui nous à fait tant de mal, pourtant pour avancer, pour devenir plus forte il le faut. je prenais une grande inspiration, comme si l'air était du courage. Je suis sortit avec Hyunjin pendant un peu moins de 3 mois, il avait toujours été très insistant au niveau du sexe. A chaque fois qu'il abordait ce sujet j'essayais de parler d'autre chose, il me mettait mal à l'aise, je n'en avais pas envie. Mes premiers rapports m'avaient laisser de mauvais souvenirs et je ne me sentais tout simplement pas prête. Pourtant il continuait, un jour il m'invita chez lui, naïvement j'y étais allée. Je me souviens, qu'à peine la porte fermée à clé il avait commencé à me toucher, m'embrasser.

— Avez vous clairement dit que vous n'étiez pas consentante ? demanda le procureur de l'Etat.

— Oui, mais clairement il s'en fichait, il avait sa petite idée en tête et n'était pas prêt à la laisser tomber. J'avais beau lui dire d'arrêter il continuait. Au bout d'un moment je le repoussais brusquement en haussant la voix et ce fut à son tour de s'énerver. Il me dit que j'étais sa petite copine, que j'étais obligé de le faire si je l'aimais. J'étais chez lui, fatiguée de toujours me disputer avec lui et je n'étais tout simplement pas en position de force alors je me suis laisser faire, même si je n'en avais pas envie. Je me sentais mal, sale, idiote, je m'en voulais de ne pas être partit ce soir la, je me suis fait vomir en me traitant d'imbécile. Je me détestais. Je n'ai rien dit, j'ai tout gardé pour moi, même si autour de moi mes proches se doutaient de quelque chose. J'ai manqué 4 mois de cours suite à cela, et quand je suis revenu il avait publié sur le site du lycée les nudes qu'il m'avait obligé à lui envoyé ainsi que des videos de mon viol. J'essayais de ne pas fondre en larmes. Je me sens stupide d'avoir fait confiance à un tel monstre qui n'a eu aucune honte à recommencer de tel atrocités.



Je sortais du tribunal tenant fermement la main de mon père. Ma mère discutait avec Mr Oh de la sentence de mon ex, seulement 1 an en maison de redressement. Taehyung était à ma gauche marchant un peu plus vite que nous. Ma tête me faisait mal, j'avais besoin d'un bain et d'une bonne nuit de sommeil.
Arrivé devant la maison j'embrassais rapidement Taehyung que mon père allait déposer chez Jungkook, montais dans ma chambre et m'écroulais dans mon lit avant de m'endormir instantanément.



Je me réveillais, portant encore les vêtements de la veille. Je regardais l'heure, 12h54, je passais la main dans mes cheveux emmêlés avant de partir me laver. Je descendais les escaliers et, dans mon salon mon père ouvraient une bouteille de champagne, ma mère était au téléphone avec ma grand-mère.

— Mais si je te jure maman, l'une des plus prestigieuse école de Paris. Oui, Paris, en France, en Europe maman ! disait ma mère en criant presque à travers le combiné.

Amber se jeta dans mes bras et m'enlaça avant de me félicité.

— Bravo !

Je la regardais ébahit avant de leur demander ce qu'il se passait. Mon père se précipita vers moi en me montrant une feuille qu'il tenait tellement proche de mon visage que je ne voyais rien.

— Mais il ce passe quoi ? demandais je en m'écartant.

— C'est une lettre de la Sorbonne ! Tu es accepté en droit à la Sorbonne !

— Oh...

Je m'asseyais sur le canapé, surprise. Puis l'information monta à mon cerveau, je me levais aussitôt et m'écriais en enlaçant mes parents.

— Je suis prise à la Sorbonne !

Je dansais ridiculement avant de monter dans ma chambre, attraper mon téléphone et envoyer un message à Tae en lui demandant de rappliquer immédiatement avant de redescendre pour embrasser mes parents et ma sœur.
Au bout de dix minutes, Taehyung était là, me félicitant et trinquant une coupe de champagne à la main avec mes parents. J'étais euphorique, tout ce passait bien, j'étais tellement heureuse.

Vers 21 heures, je décidais de prendre l'air cinq minutes dans mon jardin. Je m'asseyais près de la vieille balançoire. Presque aussitôt, mon petit ami me rejoint, s'asseyant près de moi.

— Tu te souviens quand je t'ai poussé tellement fort que tu as faillis faire le tour complet de la balançoire. me dit-il.

— Ouais, on devait avoir 8 ans.

Je plongeais mon regard dans le sien, et il posa doucement ses lèvres sur les miennes avant de me dire.

— Alors tu vas vraiment partir ?

— Je penses, c'est une occasion en or, c'est quelque chose que je ne peux pas refuser... j'espère que tu comprends.

— Oui, bien sur, tu devrais le faire c'est une occasion qui ne se présentera pas deux fois. Et puis même si tu pars, ça ne changera rien entre nous, n'est-ce pas ? Ca fait tellement longtemps qu'on ce connaît.

— Oui.

— Le plus important c'est que tu sois heureuse.

Il me sourit et m'embrassa à nouveau. Je me rendais compte qu'il était beaucoup plus mature que moi. Je l'aimais et j'étais heureuse qu'il prenne ma décision comme ça. J'espérais que la distance ne changerais rien, pas forcement au niveau de notre couple, mais plus au niveau de notre amitié.